28 septembre 2020

Poursuite de la baisse du nombre de demandeurs d’emploi en août en France

En août, pour le quatrième mois consécutif, le nombre de demandeurs d’emploi a poursuivi sa décrue. Le nombre d’inscrits en catégorie A a baissé en France hors Mayotte de près de 175.000 (-4,3 %) en un mois, selon les chiffres publiés ce vendredi par le ministère du Travail. Le recul est de même ampleur que celui constaté en juillet. Cette nouvelle baisse permet d’effacer 70 % de la hausse intervenue avec le confinement.

La France compte 3,87 millions de demandeurs d’emploi en catégorie A (3,6 millions sur la seule France métropolitaine). De nombreux inscrits ont rebasculé vers les catégories B ou C avec la remontée du travail à temps partiel. Par ailleurs, l’intérim est en hausse. Sur un an, la baisse n’est plus que de 20 % en août contre 26 % en juillet.

Au total, le nombre de chômeurs des catégories A, B (ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) ou C (plus de 78 heures), a atteint 6,1 millions fin août, en très légère baisse par rapport à juillet, un niveau qui reste historiquement élevé.

Cercle de l’Epargne – données DARES

3,3 millions de travailleurs indépendants en France

Fin 2018, en France, 3,3 millions de personnes exercent une activité non salariée, en tant qu’entrepreneurs individuels classiques, micro-entrepreneurs ou gérants majoritaires de société. Parmi eux, 400 000 personnes exercent une activité dans le secteur agricole. Hors secteur agricole, les non-salariés se concentrent principalement dans les services aux entreprises ou aux particuliers (44 %), le commerce (17 %), la santé (17 %) et la construction (13 %), mais sont peu présents dans l’industrie (5 %).

Hors secteur agricole, le nombre de non-salariés augmente de 3,5 % en 2018, après + 1,4 % en 2017 et + 0,4 % par an en moyenne entre 2013 et 2016. La baisse, amorcée en 2014, du nombre de non-salariés « classiques » se poursuit en 2018 (− 1,9 %) tandis que le nombre de micro-entrepreneurs économiquement actifs croît à nouveau très fortement (+ 14,3 %, contre + 7,3 % en moyenne par an entre 2014 et 2017).

Les indépendants classique, toujours en baisse

Les non-salariés classiques représentent 1,8 million de personnes fin 2018, dont 56 % sont entrepreneurs individuels et 44 % gérants majoritaires de sociétés. Comme chaque année depuis l’instauration du régime de l’auto-entrepreneur en 2009, le nombre d’entrepreneurs individuels classiques baisse (− 2,6 % en 2018). En outre, les effectifs de gérants de sociétés diminuent pour la cinquième année consécutive (− 0,9 % en 2018).

Le nombre de non-salariés classiques baisse dans la quasi-totalité des secteurs en 2018, plus particulièrement dans le commerce et l’artisanat commercial (− 4,2 %). Il progresse uniquement pour les professions paramédicales et sages-femmes, les activités de taxis et voitures de transport avec chauffeur (VTC), ainsi que les activités juridiques, comptables, immobilières, financières et d’assurance.

1,1 million de micro-entrepreneurs actifs

Fin 2018, 1,1 million de micro-entrepreneurs sont économiquement actifs et représentent 37 % des non-salariés hors agriculture. Leur nombre augmente à nouveau vivement en 2018 (+ 14,3 %), notamment en raison du doublement, au 1er janvier, des plafonds de chiffre d’affaires ouvrant droit à ce statut. La part des micro-entrepreneurs augmente dans presque tous les secteurs, culminant à 98 % dans les activités de livraison à domicile et de coursiers urbains. Elle est également supérieure à 70 % dans le commerce de détail hors magasin et dans certains services personnels (entretien corporel, réparation de biens). Les micro-entrepreneurs sont au contraire quasiment absents des secteurs surtout composés de professions réglementées n’ouvrant pas droit à ce statut (avocats, infirmiers, médecins, etc.).

En 2018, les micro-entrepreneurs retirent en moyenne 540 euros par mois de leur activité non salariée. Il peut s’agir d’une activité d’appoint, trois micro-entrepreneurs sur dix occupant également un emploi salarié. Le faible revenu des micro-entrepreneurs est lié à la nature du régime qui impose des plafonds sur le chiffre d’affaires. Le doublement de ces plafonds au 1er janvier explique en grande partie la nette hausse du revenu moyen en 2018 (+ 12,0 % en euros constants). Tous les niveaux de l’échelle de revenus augmentent, mais la hausse est d’autant plus forte qu’on progresse dans la distribution. En 2018, 20 % des micro-entrepreneurs gagnent moins de 60 euros mensuels (2e décile), seuil qui augmente de 3,8 % en un an ; le revenu médian (5e décile, 310 euros) augmente de 7,3 % et le 9e décile de 8,8 % (1 380 euros). Au-delà, le seuil de revenu des 5 % de micro-entrepreneurs les mieux rémunérés (95e centile) augmente de 13,8 % et le 99e centile de 41,4 %. De fait, une partie des micro-entrepreneurs qui étaient proches des anciens plafonds autorisés de chiffre d’affaires ont pu augmenter leurs revenus en 2018 tout en continuant de bénéficier du statut. Par ailleurs, cette mesure a incité de nouveaux entrepreneurs dégageant des revenus plus élevés à s’inscrire sous ce régime.

3 820 euros de revenus mensuels en moyenne pour les TNS classiques

En 2018, hors secteur agricole, les non-salariés classiques retirent en moyenne 3 820 euros par mois de leur activité. Environ 8 % des non-salariés classiques déclarent un revenu nul (ou déficitaire) car ils n’ont pas dégagé de bénéfices ou ne se sont pas versés de rémunération. Cette part varie de 2 % pour les professionnels de santé à 23 % dans les activités immobilières. Le commerce de détail hors magasin génère les revenus les plus faibles (1 290 euros par mois en moyenne), derrière les taxis et VTC, les services personnels, l’enseignement, les activités artistiques et récréatives (de 1 450 à 1 730 euros mensuels). Les médecins et dentistes perçoivent en moyenne les revenus les plus élevés (9 220 euros), devant les juristes et comptables (8 750 euros) et les pharmaciens (6 930 euros).

Cercle de l’Epargne – INSEE

En moyenne, le revenu d’activité des non-salariés classiques progresse de 4,8 % en euros constants en 2018, après + 3,0 % en 2017. Le revenu moyen progresse dans presque tous les secteurs. La hausse est particulièrement vive dans le conseil de gestion, les activités artistiques et récréatives et l’information-communication. Pour les gérants de société, la hausse a été de 6,5 %.

Cette progression assez forte en 2018 s’est réalisée dans un contexte économique qui était alors porteur. Par ailleurs, l’augmentation de la CSG a donné lieu à des diminutions au niveau de certaines cotisations sociales, ce qui a également contribué à améliorer les revenus de nombreux TNS. Par ailleurs, avec la mise en place du prélèvement forfaitaire unique, le nombre de non-salariés classiques déclarant des dividendes croît de 11 % en 2018 et le montant moyen des dividendes déclarés augmente de 54 %. Cet accroissement contribue pour environ deux points à la hausse du revenu moyen des gérants de sociétés. Cette mesure a joué favorablement en particulier pour les secteurs du conseil de gestion, de l’hébergement-restauration, l’industrie et du commerce de gros.

La moitié des non-salariés classiques ayant des revenus perçoit moins de 2 330 euros par mois en 2018, seuil en hausse de 4,1 % en un an en euros constants. Un sur dix gagne plus de 8 300 euros mensuels (+ 2,9 % en 2018) et un sur cent plus de 25 820 euros (+ 6,4 %). Dans le bas de l’échelle, deux non-salariés classiques sur dix gagnent moins de 700 euros par mois (+ 6,8 %). Ces évolutions sont nettement moins favorables si l’on inclut les micro-entrepreneurs, du fait du poids croissant et du faible niveau de revenu de ces derniers. Tous statuts confondus, la moitié des non-salariés perçoit moins de 1 230 euros par mois, seuil en baisse de 0,9 % en un an.

En 2018, les femmes représentent 38 % des non-salariés, contre 42 % des salariés du privé. Leur part augmente progressivement : + 3 points en cinq ans. Elles sont notamment de plus en plus nombreuses dans les métiers les plus qualifiés tels que médecins, professions du droit, architectes, mais aussi dans des secteurs où elles ont lancé leur activité sous le statut de micro-entrepreneur : industrie (habillement, fabrication de bijoux fantaisie), services administratifs et de soutien ou encore enseignement. En 2018, les femmes non salariées classiques gagnent en moyenne 23 % de moins que leurs confrères (3 200 euros par mois contre 4 160 euros), écart relativement stable sur cinq ans. Pourtant, elles exercent dans des secteurs souvent plus rémunérateurs mais elles sont plus jeunes que la moyenne des hommes et travaillent plus à temps partiel.

Climat des affaires en France, un redressement qui s’émousse

En septembre, le climat des affaires poursuit son redressement, entamé en mai, mais à un rythme plus lent que durant les mois précédents. L’indicateur établi par l’INSEE qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, n’a gagné que deux points. À 92, il reste encore en deçà de sa moyenne de long terme (100), et de son niveau d’avant-crise (105). Les incertitudes sanitaires commencent à se faire ressentir sur le climat des affaires.

Cercle de l’Epargne – données INSEE

En septembre, le climat de l’emploi continue de se redresser pour le cinquième mois consécutif. À 93, il gagne 5 points par rapport à août, mais reste tout de même en deçà de son niveau d’avant-crise. Cette amélioration du climat de l’emploi est principalement due à la progression du solde d’opinion sur les effectifs passés dans la plupart des secteurs (hors commerce de détail), en particulier dans les services hors intérim.

Emploi et activité, le poids des incertitudes  

Le redémarrage de l’économie française est réel depuis le milieu du mois de mai. Au fil des mois, néanmoins, il tend à s’amenuiser en raison de l’augmentation des incertitudes. La situation du marché de l’emploi demeure contrastée avec des secteurs encore très touchés par la crise sanitaire quand d’autres retrouvent un rythme quasi normal d’activité. Les dispositifs de soutien public continuent en cette fin d’été à jouer leur rôle d’amortisseur.

Au mois d’août, 1,3 million de salariés du secteur privé étaient en chômage partiel en août, selon une estimation de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail. Ils étaient 1,9 million au mois de juillet, 3,5 millions en juin, et 8,6 millions en avril. Si 60 % des salariés (après 53 % en juillet, et 16 % en avril) sont employés dans des entreprises dont l’activité est inchangée par rapport à ce qui était prévu, 7 % des salariés sont encore dans une entreprise dont l’activité est arrêtée ou a diminué de plus de moitié. Cette légère amélioration est générale. Elle est marquée dans l’hébergement et la restauration en août qui reste, cependant, le secteur le plus touché par la crise (21 % à l’arrêt ou en baisse d’activité de plus de moitié en août, après 35 % en juillet et 57 % en juin). La période estivale a permis la réouverture de nombreux établissements. A Paris et dans certaines grandes villes, néanmoins, des hôtels ont préféré ne pas ouvrir en raison de l’absence de la clientèle internationale. À l’inverse, en août, le secteur qui accuse la plus faible baisse d’activité par rapport à la normale est celui de la construction. 79 % des entreprises déclarent que leur activité est restée inchangée et 7 % qu’elle a augmenté en août, après respectivement 69 % et 12 % en juillet. L’activité a également bien repris dans le secteur des activités immobilières (82 % d’activité inchangée ou qui a augmenté après 80 % en juillet) et de l’enseignement privé, la santé humaine privée et l’action sociale (81 % après 75 % en juillet).

Les entreprises qui demeurent concernées par une chute d’activité font face à un choc de demande. Les causes évoquées de réduction d’activité sont avant tout la perte de débouchés (80 % après 77 % en juillet), plutôt que les fermetures administratives (9 % après 12 % en juillet), le manque de personnel pouvant travailler (5 %, comme en juillet) ou les difficultés d’approvisionnement (7 % après 6 % en juillet).

Les difficultés liées à la gestion des questions sanitaires, qui étaient reparties à la hausse en juillet, augmentent à nouveau en août. À l’inverse, les difficultés financières se réduisent encore un peu grâce à la montée en puissance des prêts garantis par l’État.

Au mois d’août, les réductions d’effectifs restent contenues. Quand elles interviennent, elles prennent la forme de non-reconductions de CDD (41 % de cas) ou de missions d’intérim au non-renouvellement de CDD. Néanmoins, les ruptures conventionnelles poursuivent leur augmentation commencée en mai (+21 % fin août contre +5 % en mai). Près de la moitié des entreprises dont les effectifs ont diminué anticipent que ces derniers ne retrouveront pas leur niveau normal, notamment dans les plus grandes d’entre elles. Seules 5 % des entreprises ont augmenté en août leurs effectifs contre 6 % en juillet et 8 % en juin. Le mois d’août marqué par les congés n’est pas propice aux embauches.

Le télétravail était aussi fréquent en août qu’en juillet et concerne un salarié sur dix. Il reste fréquent dans les secteurs de l’information et de la communication (36 % des salariés, stable), et dans les activités financières et d’assurance (22 %, stable également), pour lequel il était déjà nettement plus répandu avant la crise. Il l’est nettement moins dans l’hébergement-restauration (3 %, stable), la construction (3 %, stable) et l’industrie agroalimentaire (4 %, stable). L’été est marqué par une nette augmentation saisonnière des salariés en congés (27 % fin août et 21 % en juillet, après 7 % fin juin). Les autres sont en arrêt maladie (stable à 6 %). Les salariés ayant exercé leur droit de retrait demeurent très minoritaires (moins de 1 %). Cette répartition varie selon la taille des entreprises. Le chômage partiel complet se nivelle et dépend moins de la taille de l’entreprise. En revanche, le télétravail reste important dans les grandes entreprises (14 % après 16 % fin juillet) alors qu’il reflue encore dans les petites (4 %, après 6 % fin juillet et 9 % fin juin). La part des salariés en arrêt maladie croît également avec la taille de l’entreprise et représente 3 % des situations dans les plus petites entreprises (stable), contre 7 % dans les plus grandes d’entre elles (stable également).

Le recours à la formation est assez faible pour les salariés en chômage partiel (13 %, après 16 % en juillet), notamment dans les plus petites entreprises. Il est cependant assez important dans les secteurs de la fabrication de matériel de transport et dans l’hébergement restauration.

Les entreprises anticipant un retour à l’activité normale d’ici trois mois représentent 40 % de l’emploi salarié (après 43 % fin juillet), et la part de salariés qui travaillent dans une entreprise qui ne voit pas de retour à la normale avant la fin de l’année se stabilise en août à 28 % (après 27 % en juillet). L’incertitude, qui avait reflué en mai et juin puis rebondi en juillet, augmente encore. C’est pour le secteur des activités financières et d’assurance que le niveau d’incertitude est la plus forte (37 %, après 34 % fin juillet). Les secteurs des services aux entreprises ainsi que de l’hébergement et de la restauration sont également dans l’expectative (respectivement 36 % et 35 %, après 33 % et 39 % fin juillet). Elle atteint son plus haut niveau depuis le début de la crise : les entreprises qui ne savent pas dater ce retour à la normale représentent 32 % des salariés (après 30 % fin juillet et 27 % fin avril). Seules 20 % des entreprises n’anticipent pas de difficultés dans les prochaines semaines. Parmi les craintes les plus souvent avancées figurent le manque de débouchés, l’application des normes sanitaires et les absences possibles du personnel.

Le mois de septembre avec l’augmentation du nombre de cas de contamination à rattacher à l’intensification des dépistages, l’adoption de nouvelles mesures sanitaires et la fin de la période des congés, pourrait se traduire par une dégradation de la situation au niveau de l’emploi. Les effets du plan de relance ne se manifesteront au mieux qu’à la fin de l’année.

Les bébés naissent en juillet

La probabilité la plus forte pour un enfant est d’être né à la fin du mois de septembre et un mardi. Dans le passé, ce ne fut pas toujours le cas. Les jours et les mois de naissance évoluent au fil des décennies. Pour 2019, cette règle du mois de septembre est confirmée malgré la baisse du nombre de naissances.

Des naissances en baisse pour la 5e année consécutive

En 2019, 753 400 bébés sont nés en France, soit 5 200 naissances de moins qu’en 2018. Ce nombre baisse chaque année depuis cinq ans, mais à un rythme qui ralentit au fil des années. Alors que la baisse était de 2,4 % en 2015, elle n’a été que de 0,7 % en 2019. Entre 2000 et 2015, le nombre de naissances était resté supérieur à 790 000 chaque année, avec un pic en 2010 à 832 800 naissances. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les deux années les plus faibles sont 1993 et 1994 avec 710 000 naissances.

Cercle de l’Epargne – données INSEE

Plus de naissances en juillet

Depuis 2013, le premier mois pour les naissances est celui de juillet avec un pic le 26 (2 448 naissances). En un siècle et demi, le pic des naissances s’est décalé de la fin de l’hiver à l’été. Au cours de la seconde moitié du 19ᵉ siècle, le nombre moyen de naissances par jour était le plus élevé en février-mars. Depuis le début des années 1990, le pic est en juillet, les mois de février et mars faisant partie des mois comptant le moins de naissances. Le calendrier des naissances a été jusqu’au début du 20e siècle dicté par les temps religieux. La célébration du carême, période pendant laquelle les relations sexuelles étaient découragées, entraînait un déficit des naissances de l’automne. Les naissances étaient également liées à la célébration des mariages qui intervenait majoritairement en fin de printemps donnant donc lieu à des naissances en début d’année. La baisse de la pratique religieuse et la multiplication des naissances hors mariage ont modifié ce calendrier. Ce dernier dépend désormais de considérations professionnelles et personnelles. Les couples préfèrent aujourd’hui avoir des enfants durant la belle saison plutôt qu’en hiver.

Le creux des naissances observé lors des trois mois d’automne a perduré jusqu’aux années 1970. Il commence à s’estomper dans les années 1980, tout en se décalant entre novembre et janvier. Dans les années 1990, le déficit est marqué de novembre à mars. Il l’est désormais davantage en mars et avril, inversant quasiment la saisonnalité en un siècle.

Des naissances moins nombreuses durant le week-end De plus en plus de naissances sont programmées, entraînant une diminution de leur nombre pendant le week-end et la nuit. Si dans les années 1970, près de 30 % des naissances avaient lieu le samedi et le dimanche, désormais, cette proportion est passée en-dessous de 25 % à compter de 1987. La part d’accouchements déclenchés a, ces trente dernières années, doublé. En revanche, la baisse des césariennes depuis 2003 aboutit à une légère remontée des naissances le week-end. Le mardi est le jour où il y a le plus d’accouchements en France.