16 juin 2018

C’est déjà hier (16 juin 2018)

 

Plus de 300 000 créations d’emploi sur 12 mois

Au premier trimestre 2018, les créations nettes d’emploi salarié ont atteint près de 50 000 (48 800). Quasi stable dans la fonction publique (+1 100), l’emploi salarié augmente de 47 700 dans le privé.

Sur un an, le nombre d’emplois s’accroît de 288 200 (soit +1,2 %). Le nombre de création atteint 301 200 dans le privé et est en baisse de 13 000 dans la fonction publique.

Au premier trimestre 2018, l’emploi salarié s’est stabilisé dans l’industrie (0,0 %, après +0,2 %). Il demeure en hausse sur un an (+5 600). Les créations d’emplois « salarié » se poursuivent dans la construction mais à un rythme moindre qu’au trimestre précédent : +3 600 (soit +0,3 %), après +12 100 le trimestre précédent (+ 0,9 %). Sur un an, la hausse est de +25 600 (soit +1,9 %). L’emploi salarié ralentit nettement dans les services marchands, en particulier dans l’intérim. Au premier trimestre 2018, l’emploi salarié augmente de 39 100 dans les services marchands, soit +0,3 %, après +0,8 % le trimestre précédent. Sur un an, ces secteurs portent la grande majorité des créations nettes d’emplois salariés : +252 500, soit +2,1 %. L’emploi intérimaire ralentit fortement : +4 500 au premier trimestre 2018 soit +0,5 %, après +4,9 % au trimestre précédent. Sur un an, il reste en forte hausse : +90 200, soit +12,4 %. L’emploi salarié dans les services marchands hors intérim progresse de nouveau solidement : +34 600 au premier trimestre 2018 (soit +0,3 %, après +0,5 %). Il augmente sur un an de 162 300 (+1,4 %). L’emploi salarié dans les services principalement non marchands augmente à nouveau légèrement au premier trimestre 2018 : +3 900 emplois, après −4 900 le trimestre précédent.

La France a connu une croissance de ses emplois inférieure à la moyenne de la zone euro, +0,2 % contre +0,4 %. Sur un an, le taux de croissance est de 1,1 % pour la France et de 1,4 % pour la zone euro et l’Union européenne.

 

L’inflation franchit la barre des 2 %

Selon l’INSEE, au mois de mai, l’indice des prix à la consommation a progressé de 0,4 % sur un mois, après un ralentissement en avril (+0,2 %). Cette hausse plus soutenue tient à celle des prix des produits énergétiques (+2,0 % après +0,9 %), de l’alimentation (+0,9 % après +0,1 %) et des produits manufacturés (+0,3 % après +0,1 %).

Sur un an, les prix à la consommation atteignent désormais 2,0 %, soit 0,4 point de plus que le mois précédent. Néanmoins, sur un an, l’inflation sous-jacente (inflation calculée en excluant les biens et services à forte variation conjoncturelle) demeure faible : +1,0 % en mai contre 0,8 % le mois précédent. Le regain d’inflation est pour le moment lié à la hausse du prix du baril de pétrole. La transmission aux salaires ne s’effectue pas encore, ce qui limite les tensions sur les prix.

L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) accélère à +0,5% en mai après un ralentissement en avril (+0,2 %) ; sur un an, il croît de 2,3 % après +1,8 % le mois précédent.

Le rendement réel du Livret A continue à être négatif. En effet, l’inflation moyenne est supérieure à 1,5 %. Ainsi le rendement réel est négatif d’au moins 0,75 point.