16 novembre 2019

C’est déjà hier

Le télétravail, un phénomène minoritaire, urbain et de cadres

En 2003, 2 % des salariés étaient considérés comme des télétravailleurs à domicile. En 2017, ce taux serait de 3 % selon la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES). Le télétravail est défini dans l’article 2 de l’accord-cadre européen de 2002 comme une forme d’organisation du travail, utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC), dans le cadre d’un contrat ou d’une relation d’emploi dans laquelle le travail, qui aurait également pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, est effectué hors de ces locaux de façon régulière. Les lieux d’exercice peuvent être le domicile, un centre ou un site de bureaux partagés, un tiers-lieu, etc.

Jusqu’en 2017, dans le code du travail français, le télétravail devait être volontaire, régulier et mis en place dans le cadre du contrat de travail ou d’un avenant à celui-ci. L’ordonnance du 22 septembre 2017 étend le champ du télétravail à une pratique occasionnelle et l’admet, par ailleurs, en l’absence d’accord collectif ou de charte d’entreprise

En 2017, le télétravail a fait l’objet d’une formalisation définie par un accord collectif (de branche ou d’entreprise) pour 2,7 % des établissements de plus de 10 salariés du secteur privé non agricole. 25,0 % des télétravailleurs sont couverts par des accords de branche ou d’entreprise. Dans 12,8 % des établissements, le télétravail est encadré par des règles définies par un accord individuel entre le salarié et sa hiérarchie. Ces dernières concernent 21,7 % des télétravailleurs.

Une pratique très minoritaire

Parmi les 3 % des salariés bénéficiant du télétravail, 45,3 % (soit 1,4 % des salariés) le pratiquent un jour par semaine, 26,3 % deux jours par semaine et 29,3 % trois jours ou plus par semaine.

60,6 % des télétravailleurs sont cadres quand cette catégorie socioprofessionnelle ne représente que 16,9 % des salariés. Ainsi, 11,1 % des cadres et 3,2 % des professions intermédiaires déclarent pratiquer le télétravail au moins un jour par semaine. Sa pratique est marginale chez les employés (1,4 %) et quasi inexistante chez les ouvriers (0,2 %). Ces écarts sont évidemment liés à l’usage différencié des outils informatiques au sein des différentes catégories de salariés. En 2013, 52,0 % des cadres et 19,3 % des salariés exerçant une profession intermédiaire étaient équipés d’outils numériques permettant le travail à distance (contre 2,5 % des ouvriers qualifiés et 1,3 % des ouvriers non qualifiés). La possibilité de télétravailler se détermine au niveau du métier, plus que du secteur d’activité. Le télétravail est relativement fréquent pour les cadres commerciaux et technico-commerciaux (16,2 %), pour les ingénieurs de l’informatique (13,9 %).

Le télétravail en vogue dans le secteur de l’information

Le secteur de l’information et de la communication se prête plus facilement au télétravail que l’industrie lourde. Au contraire, il est rare dans certains métiers comme, ceux de l’hôtellerie, la restauration, l’alimentation ou dans les services aux particulier et aux collectivités. Le télétravail est plus fréquent dans la fonction publique que dans le secteur privé. Le télétravail est respectivement de 16,1 et 11,1 %. Il est, en revanche, très faible dans la fonction publique territoriale et dans la fonction publique hospitalière.

Toutes les tailles d’entreprise recourent au télétravail

La taille de l’entreprise n’est pas un critère discriminant pour le recours au télétravail. Il est même plus important pour les cadres dans les petites structures de moins de 50 salariés que dans les grandes.

Les seniors plus télétravailleurs que les jeunes

Le télétravail concerne les salariés ayant une forte ancienneté dans l’entreprise. 3,6 % des salariés présents dans l’entreprise depuis 10 ans ou plus pratiquent un télétravail régulier contre 2,4 % des salariés présents depuis moins de 3 ans.

Femmes et hommes recourent au télétravail régulier dans des proportions équivalentes, notamment chez les cadres (11 %). Il est plus répandu chez les salariés âgés de 30 à 49 ans que parmi leurs aînés (50 ans ou plus) ou que chez les salariés de moins de 30 ans parmi lesquels la proportion de cadres est plus faible.

Le télétravail utilisé par les chefs de famille monoparentale

La situation familiale joue un rôle important. Les télétravailleurs sont souvent à la tête de famille monoparentale. 23 % des cadres devant gérer seuls des enfants pratiquent le télétravail.

L’état de santé des télétravailleurs réguliers semble plus altéré que celui du reste des salariés. Près de 28 % des télétravailleurs se considèrent en mauvaise santé contre 11 % en moyenne. Le télétravail serait ainsi une réponse à la nécessaire adaptation des postes de travail face aux problèmes de santé. L’autre analyse possible, reviendrait à considérer que le travail à domicile serait propice à une plus grande sensibilité aux problèmes de santé.

Le télétravail intensif

Le télétravail intensif (plus de trois jours par semaine) concerne des salariés ayant des profils particuliers. Les femmes, les professions intermédiaires, les salariés du public et des établissements de moins de 50 salariés sont surreprésentés. En 2017, 49,4 % des salariés en télétravail trois jours ou plus par semaine sont des femmes (47,0 % de l’ensemble des télétravailleurs réguliers) et 25,0 % appartiennent aux professions intermédiaires, alors que ces salariés ne représentent que 21,4 % de l’ensemble des télétravailleurs réguliers et 20,3 %des salariés. Ces télétravailleurs se rencontrent plus souvent dans la fonction publique (33,7 % des télétravailleurs intensifs contre 20,7 % de l’ensemble des télétravailleurs réguliers).

Le recours au télétravail concerne en majorité des salariés n’exerçant pas de responsabilités au sein des structures hiérarchiques.

Le télétravail avant tout utilisé au sein des grandes agglomérations

Le télétravail est utilisé comme un moyen pour limiter les longs déplacements entre domicile et travail. Les salariés pratiquant le télétravail résident 1,5 fois plus loin de leur lieu de travail que leurs collègues qui ne le pratiquent pas. Le recours au télétravail s’accroît avec la distance du domicile au lieu de travail. En 2017, 9,0 % des salariés résidant à plus de 50 km de leur lieu de travail ont recours au télétravail contre seulement 1,8 % des salariés travaillant à moins de 5 km de leur domicile. Le télétravail concerne 5,5 % des salariés d’Île-de-France. Un cadre de la région parisienne sur sept pratique régulièrement le télétravail, contre un sur dix dans le reste du pays.  À Paris, cela concerne 10 % des salariés et 5 % des salariés de la couronne de l’aire urbaine de Paris. Dans les zones urbaines de plus de 500 000 habitants, le télétravail est plus utilisé mais dans une moindre proportion qu’en région parisienne.

Le télétravail occasionnel, une pratique assez courante chez les cadres

En ajoutant aux télétravailleurs couverts par un accord collectif ou par une mention prévue dans son contrat de travail, ceux qui travaillent, de manière occasionnelle, le nombre de salariés concernés atteint 7,2 %. Sont considérés comme télétravailleurs occasionnels, les salariés qui sont amenés à travailler en-dehors de leur bureau un ou plusieurs jours par mois de manière non prédéterminée à l’avance.  Les cadres sont les plus nombreux à avoir une pratique occasionnelle du télétravail (15,1 % contre 4,2 % pour l’ensemble des salariés), suivis des professions intermédiaires (5,6 %). Ces proportions sont supérieures à celles du télétravail régulier. Le profil des télétravailleurs occasionnels est proche de celui des télétravailleurs réguliers, mis à part la taille d’établissement (surreprésentation des 10 à 49 et des 250 à 499 salariés). Cela conforte l’idée que, même ponctuel, la pratique du télétravail semble favorisée par certains modes d’organisation du travail. Le télétravail informel peut répondre à certains besoins des salariés. Le télétravail occasionnel est légèrement plus fréquent pour les salariés en couple ayant un ou plusieurs enfants de 3 ans ou moins (4,9 % contre 4,2 % en moyenne). Ce télétravail informel pourrait ainsi relever, dans certains cas, de la gestion d’urgence pour garder un enfant malade par exemple. L’usage des moyens de communication modernes efface les frontières entre sphère professionnelle et sphère privée. De plus en plus de salariés, et en premier lieu des cadres, travaillent à leur domicile pour faire face aux situations de surcharge de travail, pour avancer dans leur travail ou par choix personnel. Les cadres de moins de 40 ans sont les plus nombreux à travailler à leur domicile de manière occasionnelle quand ils sont moins nombreux à être répertoriés comme télétravailleurs réguliers. Le télétravail, surtout avec les nouvelles générations d’actifs, s’inscrit dans leur mode de vie. Sa formalisation apparaît incongrue. Au sein des grandes agglomérations, les contraintes de la vie quotidienne, livraisons, garde d’enfants, rendez-vous médicaux, nécessitent de pouvoir adapter le temps de travail de manière permanente.

Le taux de chômage augmente mais la France continue à créer des emplois

Malgré la baisse du nombre demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi et le maintien des créations d’emploi, le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail a enregistré une légère hausse au cours du troisième trimestre. Elle a été en moyenne de 0,1 point, portant le taux de chômage à 8,6 %. Elle fait suite à une baisse de 0,2 point le trimestre précédent. À 8,6 % de la population active en France (hors Mayotte), le taux de chômage est inférieur de 0,5 point à son niveau du troisième trimestre 2018. En France métropolitaine, il s’établit à 8,3 %.

En France (hors Mayotte), le nombre de chômeurs a augmenté de 10 000 sur le trimestre, à 2,5 millions de personnes. Le taux de chômage a poursuivi sa baisse pour les jeunes de moins de 25 ans (-0,2 point) ; il est stable pour les personnes de 25 à 49 ans et quasi stable pour les 50 ans ou plus (+0,1 point). Dans cette dernière tranche d’âge, il est stable pour les femmes mais augmente pour les hommes (+0,3 point). Sur un an, la baisse du taux de chômage est prononcée pour les jeunes (-2,3 points).

Le chômage de longue durée en recul sur un an

Parmi les chômeurs, 1,0 million déclaraient au cours du troisième trimestre rechercher un emploi depuis au moins un an. Le taux de chômage de longue durée s’établissait à 3,4 % de la population active. Ce taux est stable par rapport au trimestre précédent et inférieur de 0,3 point à son niveau un an auparavant.

Le halo autour du chômage augmente de nouveau au troisième trimestre

Parmi les personnes inactives, 1,6 million souhaitaient un emploi sans être considérées au chômage. Elles appartiennent au halo autour du chômage. Leur nombre augmente de 27 000 entre les deuxième et troisième trimestres 2019 et retrouve le niveau atteint fin 2018.

Le taux d’emploi diminue au troisième trimestre 2019

Au troisième trimestre 2019, le taux d’emploi des 15-64 ans diminue de 0,3 point ; il atteint 65,2 %. Il est quasi stable pour les 15-24 ans (-0,1 point), alors qu’il baisse pour les seniors (-0,3 point) et les personnes d’âge intermédiaire (-0,4 point).

Sur un an, le taux d’emploi des 15-64 ans diminue de 0,2 point. La baisse est plus marquée pour les jeunes (-0,4 point), alors que le taux d’emploi des 25-49 ans est stable et celui des 50-64 ans est quasi stable (-0,1 point). Parmi ces derniers, le taux d’emploi progresse cependant nettement sur un an pour les personnes de 55 à 64 ans (+0,4 point).

Le taux d’emploi en contrat à durée indéterminée (CDI) des 15-64 ans atteint 49,0 % au troisième trimestre 2019. Il diminue de 0,2 point sur le trimestre et sur un an. Le taux d’emploi en contrat à durée déterminée (CDD) ou en intérim est stable par rapport au trimestre précédent et baisse de 0,2 point sur un an. À 7,5 %, il se situe 0,6 point au-dessous de son plus haut, atteint fin 2017.

Au troisième trimestre 2019, 5,4 % des personnes en emploi sont en situation de sous-emploi. Il s’agit principalement de personnes à temps partiel souhaitant travailler davantage. Cette part est quasi stable sur le trimestre (+0,1 point), mais se situe 0,3 point au-dessous de son niveau un an auparavant.

Le taux d’activité en baisse

Le taux d’activité des 15-64 ans diminue de 0,3 point sur le trimestre et de 0,7 point sur un an, à 71,3 %. Par rapport au deuxième trimestre 2019, il diminue pour les jeunes (- 0,2 point) et les personnes d’âge intermédiaire (-0,4 point) et il est quasi stable pour les 50-64 ans (-0,1 point). Parmi ces derniers, le taux d’activité des 55-64 ans est stable sur le trimestre mais progresse sur un an (+0,5 point).

En France (hors Mayotte), le nombre de chômeurs a augmenté de 10 000 sur le trimestre, à 2,5 millions de personnes. Le taux de chômage a poursuivi sa baisse pour les jeunes de moins de 25 ans (–0,2 point). Il est stable pour les personnes de 25 à 49 ans et quasi stable pour les 50 ans ou plus (+0,1 point) : au sein de cette dernière tranche d’âge, il est stable pour les femmes mais augmente pour les hommes (+0,3 point). Sur un an, la baisse du taux de chômage est prononcée pour les jeunes (–2,3 points).

Un million d’emplois en plus en cinq ans

À la fin du troisième trimestre 2019, le secteur privé comptait 19,650 millions d’emplois, soit un million de plus qu’il y a cinq ans à la fin du troisième trimestre 2014.

Emploi, les femmes s’insèrent mieux que les hommes

Les femmes s’insèrent plus facilement dans la vie active que les hommes. Obtenant désormais de meilleurs résultats scolaires et universitaires que leurs collègues masculins, elles sont plus présentes dans le secteur des services qui crée le plus d’emplois. En 2018, 15 % des femmes actives débutant sur le marché du travail sont au chômage, soit 4 points de moins que les jeunes hommes. Ce déséquilibre en faveur des femmes date des années 2000. En 1980, en France métropolitaine, près d’un quart des femmes actives débutant sur le marché du travail étaient au chômage, soit le double du taux masculin.

À niveau de diplôme donné, les écarts constatés entre hommes et femmes, en 2018, sont moindres. Les problèmes d’insertion des hommes sont liés avant tout à une insuffisance au niveau de la formation. Par ailleurs, les jeunes femmes bénéficient d’une meilleure réputation en ce qui concerne le comportement général et la capacité à adhérer aux codes de l’entreprise.

L’avantage des femmes au niveau de l’insertion diminue avec l’ancienneté. Ainsi, l’écart entre hommes et femmes disparaît quasiment à partir de 5 ans d’ancienneté. 2 % des femmes qui travaillent sont alors en situation de sous-emploi contre 7 % des hommes. Cet écart persiste quelle que soit l’ancienneté de sortie de formation initiale.

Les femmes plus concernées par les CDD que les hommes

De 1 à 4 ans après la fin des études initiales, 35 % des femmes qui travaillent occupent un emploi à durée limitée, soit 4 points de plus que leurs homologues masculins. À partir de 5 ans d’ancienneté sur le marché du travail, la part de l’emploi à durée limitée diminue fortement chez les femmes comme chez les hommes mais des écarts persistent notamment pour les personnes ayant terminé leurs études initiales depuis 11 ans ou plus.

Les écarts de rémunération hommes/femmes fonction de l’ancienneté

La progression des salaires avec l’ancienneté est plus marquée pour les hommes que pour les femmes. L’écart de salaire mensuel net médian est de 100 euros dans les premières années de travail pour atteindre 410 euros en moyenne à partir de 11 ans d’ancienneté (1 590 euros contre 2 000 euros). Cet écart est en partie dû au le recours plus important au travail à temps partiel pour les femmes. Pour les seuls salariés à temps complet, l’écart de salaire médian est moindre, passant de 70 euros entre 1 et 4 ans après la fin des études à 230 euros à partir de 11 ans d’ancienneté.

Si les jeunes femmes ont plus souvent suivi des études menant à des niveaux de rémunération plus élevés que leurs homologues masculins, d’autres facteurs influent négativement (positions socioprofessionnelles moins favorables dans des secteurs d’activité moins rémunérateurs, effet des interruptions d’activité sur les trajectoires professionnelles, etc.).

Une saison touristique moyenne pour la France en 2019 

Les professionnels du tourisme soulignent depuis plusieurs semaines que le cru 2019 de la saison touristique avait été décevant. Le mois de juillet avait été considéré comme médiocre. La série caniculaire a, en outre, réduit la fréquentation dans les régions les plus touchées, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse mais aussi Paris. À la lecture des statistiques de l’INSEE, pour le troisième trimestre, les prévisions des professionnels se révèlent en partie exactes. En effet, durant le troisième trimestre, en France métropolitaine, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques, exprimée en nuitées n’a augmenté que de 1,3 % par rapport au troisième trimestre 2018. Ce résultat traduit un ralentissement de la croissance qui était encore de 3,8 % sur un an au deuxième trimestre. Après la période de rattrapage post attentats, le rythme de croissance du nombre de nuitées revient à la normale. En outre, la concurrence des locations saisonnières par l’intermédiaire des plateformes digitales tend à s’accroître surtout en milieu urbain. Ce sont les étrangers qui ont fait défaut au cours du troisième trimestre. Leur fréquentation s’est contractée de 2,2 %. Ces derniers ont privilégié d’autres destinations comme la Croatie, la Grèce ou le Maroc. La croissance du troisième trimestre a été donc portée exclusivement par la clientèle résidant en France (+3,0 %).

Les hôtels boudés par la clientèle étrangère

Les hôtels ont été les plus particulièrement touchés par le ralentissement de la croissance du nombre de nuitées. Au troisième trimestre, leur fréquentation est restée stable. La baisse de fréquentation des non-résidents atteint près de 5 % (-4,7 %). Elle a concerné essentiellement l’Île-de-France (-5,6 % pour les non-résidents). Les hôtels de bas et de milieu de gammes ont connu une baisse de leur fréquentation. Les résidents français ont privilégié les hôtels classés 4 ou 5 étoiles (fréquentation en hausse de 8,9 %).

Pas de crise pour les campings

La fréquentation dans les campings a augmenté de 1,5 % sur un an, grâce à la clientèle résidente (+2,8 %). L’activité progresse dans les campings 4 et 5 étoiles (+4,2 %) mais également dans les hébergements non classés (+5,3 %). Les touristes privilégient les emplacements équipés qui sont responsables de la hausse de la fréquentation. La dynamique est plus favorable dans les campings du littoral (+1,9 %) que ceux situés en milieu urbain ou en milieu rural.

Progression de la fréquentation des centres de vacances

La croissance de la fréquentation des autres hébergements collectifs touristiques (centres et villages de vacances) a progressé de 2,6 % sur un an. La dynamique est forte dans les massifs de montagne (+18,6 %), tant pour la clientèle résidente que non résidente. Comme pour les autres formes d’hébergement, la clientèle étrangère est en net recul.

Le recul de la fréquentation de la clientèle étrangère peut également expliquer par la crainte inspirée par les évènements de l’hiver 2018/2019 en relation avec la crise des « gilets jaunes ». Les voyages s’organisent, surtout quand ils sont effectués à l’étranger, cinq à six mois en amont. La crise sociale et les manifestations violentes ont pu dissuader des touristes étrangers de réserver un séjour en France. Les touristes asiatiques et américains sont très sensibles aux questions de sécurité.  La France est, par ailleurs, une destination réputée chère en raison des prix pratiqués au niveau de l’hôtellerie et des transports durant la pleine saison.