23 juin 2019

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Les entreprises européennes à la recherche de salariés

Le taux d’emplois vacants s’est établi à 2,3 % dans la zone euro au premier trimestre 2019, selon les chiffres publiés par Eurostat. Pour l’ensemble de l’Union européenne, le taux d’emplois vacants est de 2,4 % au premier trimestre 2019. Ce taux est en hausse depuis plusieurs années en phase avec la situation de plein emploi que connaissent plusieurs pays. Depuis la fin de la crise de 2009, le taux d’emplois vacants a été multiplié par deux en Europe.

La République tchèque avec un taux d’emplois vacants de 6,4 % est le pays européen où les entreprises rencontrent le plus de difficulté pour recruter. Le plein emploi et une population active qui se contracte expliquent cette situation. À l’exception de la Belgique, tous les pays ayant un taux d’emplois vacants supérieur à 3 % sont en situation de plein emploi. À contrario et fort logiquement, les plus faibles taux d’emplois vacants sont enregistrés au sein des pays ayant encore de fort taux de chômage comme la Grèce ou l’Espagne.

Compte tenu du vieillissement de la population et de la montée en puissance des emplois liés au digital, le nombre d’emplois vacants devrait continuer à s’accroître. Dans les pays d’Europe de l’Est, l’émigration des jeunes, et en particulier des jeunes diplômés, renforce cette tendance. En 30 ans, les États de l’Est ont perdu près de 10 % de leur population. Le déclin est particulièrement net en Bulgarie, en Lettonie et en Lituanie, pays qui enregistrent une chute de 20 % de leur nombre d’habitants, suivis par l’Estonie et la Roumanie (-16 %). Seules la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie ont connu une augmentation de 2 % à 4 %. Le taux d’émigration est très important pour la tranche d’âge des 20-34 ans, ce qui conduit à une forte diminution du taux de fécondité.


Les données concernant la France, l’Italie et le Danemark ne sont pas comparables avec celles des autres pays européens. L’INSEE estime que le taux d’emplois vacants est en France de 1,2 %.

Les locations saisonnières touristiques sur Internet, plus de 100 millions de nuitées

En 2018, les logements de tourisme proposés par des particuliers à travers les principales plateformes Internet comme Airbnb représentent 36 millions de nuits par logement occupé en France métropolitaine. Leur fréquentation a ainsi augmenté de 15 % par rapport à 2017, une croissance plus faible que celle de 2017 (+19 %) est bien en dessous de celle de 2016 (+25 %). Le recours aux plateformes de location entre particuliers est important surtout pour les vacances d’été ; le troisième trimestre concentre 45 % des locations de logements des particuliers. Pour les hôtels, ce taux est de 30 %.

En 2018, un tiers des séjours sont réalisés par des non-résidents. Leur fréquentation a progressé de 20 % en 2918 quand celle des résidents français n’a cru que de 13 %. Les logements situés en Île-de-France et en province bénéficient quasiment de la même croissance (respectivement +15 % et +16 %). En 2018, les hébergements touristiques proposés par des particuliers via des plateformes Internet représentent 14 % de la fréquentation des hébergements touristiques marchands en matière de logements, mesurée en nuits par logement. En 2015, ils n’en représentaient que 9 %.

Le nombre d’occupants par logement n’est pas toujours connu lors des locations entre particuliers. À partir de l’hypothèse de trois personnes par logement les locations de logements touristiques de particuliers représenteraient 107 millions de nuitées de voyageurs, soit 20 % du total des nuitées, incluant l’offre professionnelle (contre 92 millions de nuitées en 2017, soit 18 % du total).

L’inflation européenne, proche de 1 %

Avec la stabilisation des cours du pétrole, l’inflation est revenue nettement au-dessous des 2 % au mois de mai. En effet, selon Eurostat, le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 1,2 %, contre 1,7 % au mois d’avril. Un an auparavant, il était de 2,0 %. De son côté, le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 1,6 % en mai 2019 (1,9 % en avril).

Les taux annuels les plus faibles ont été observés à Chypre (0,2 %), au Portugal (0,3 %) et en Grèce (0,6 %). Les taux annuels les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Roumanie (4,4 %), en Hongrie (4,0 %) et en Lettonie (3,5 %). Le taux d’inflation reste élevé au Royaume-Uni en raison de l’impact de la dépréciation de la livre sterling sur la valeur des importations. Les incertitudes sur les modalités et la date du Brexit contribuent également à la hausse des prix des produits importés du fait de la constitution de stocks de précaution de la part des importateurs et des ménages.