27 juillet 2019

C’est déjà hier 27 juillet 2019

Climat des affaires, petit accès de faiblesse en juillet

Au mois de juillet, selon l’INSEE, le climat des affaires s’est légèrement dégradé. Calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, l’indicateur qui le synthétise a perdu un point et retrouve son niveau d’avril à 105. Il reste néanmoins au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Par rapport à l’enquête précédente, l’indicateur de climat des affaires gagne un point dans le commerce de détail, mais il en perd deux dans le commerce de gros et un dans l’industrie manufacturière et dans les services. Il est stable dans le bâtiment. Dans tous ces secteurs, il se situe au-dessus de sa moyenne de longue période.

Pour l’emploi, en revanche, le climat s’améliore de nouveau légèrement. L’indicateur qui le synthétise gagne un point et se situe à 107, au-dessus de sa moyenne de longue période. Cette amélioration est le fait de la hausse du solde d’opinion relatif à l’emploi prévu dans les services hors agences d’intérim, et, dans une moindre mesure, de celui relatif à l’emploi passé dans les agences d’intérim.

L’indicateur de retournement qui mesure l’évolution ressentie de l’économie reste dans la zone indiquant un climat conjoncturel favorable.

Le nombre de demandeurs d’emploi poursuit sa baisse

Malgré le ralentissement de la croissance constatée depuis le milieu de l’année 2018, le nombre de demandeurs d’emploi a continué de baisser au cours du deuxième trimestre 2019. En moyenne au deuxième trimestre en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 579 500. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a baissé de 0,4 % (-14 600) au deuxième trimestre et de 1,9 % sur un an. 3 377 300 personnes sont inscrites dans cette catégorie. Pour l’ensemble de la France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 632 500 pour la catégorie A. Toutes catégories, le nombre atteint 5 887 900 en baisse de 0,5 % au deuxième trimestre et de 0,9 % sur un an.

En France métropolitaine, au deuxième trimestre, le nombre moyen de demandeurs d’emploi en catégorie A diminue de 0,1 % pour les hommes (-2,0 % sur un an) et de 0,8 % pour les femmes (-1,8 % sur un an). Ce nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de 0,2 % pour les moins de 25 ans (-1,4 % sur un an), recule de 0,6 % pour ceux âgés de 25 à 49 ans (-2,6 % sur un an) et de 0,4 % pour ceux âgés de 50 ans ou plus (-0,6 % sur un an).

La durée moyenne au chômage augmente

L’ancienneté moyenne des demandeurs d’emploi en catégories A, B, C est de 631 jours au deuxième trimestre 2019 (+6 jours par rapport au trimestre précédent). La durée moyenne d’inscription en catégories A, B, C des demandeurs d’emploi sortis des catégories A, B, C au deuxième trimestre 2019 est de 318 jours (+5 jours par rapport au trimestre précédent).

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an est en progression. Ils représentent, au deuxième trimestre, 47,5 % de l’ensemble des demandeurs. Ce taux était inférieur à 38 % avant la crise de 2008.

Hausse des salaires dans la fonction publique territoriale en 2017

Fin 2017, 1,9 million de salariés civils travaillent en France dans les collectivités territoriales et les établissements publics locaux (y compris bénéficiaires de contrats aidés, mais hors assistants maternels et apprentis). En 2017, le volume de travail dans la fonction publique territoriale (FPT) s’élève à 1,8 million d’équivalents temps plein (EQTP), dont près de 80 % de fonctionnaires. Les non-fonctionnaires regroupent les contractuels, les bénéficiaires de contrats aidés et les salariés relevant d’autres statuts (collaborateurs de cabinet, etc.).

En 2017, le salaire net moyen en équivalent temps complet dans la fonction publique territoriale s’est élevé à 1 944 euros par mois, en hausse de 2,1 % sur un an en euros courants. Corrigé de l’inflation, c’est-à-dire en euros constants, il a augmenté de 1,0 %, soit davantage que les trois années précédentes (+ 0,8 % en 2014 et en 2015 et + 0,4 % en 2016). Le salaire net moyen en 2017 est en euros constants supérieur de 1,7 % à son niveau de 2010. Le salaire brut moyen en EQTP est de 2 363 euros par mois, en hausse de 1,4 % en euros constants. L’écart d’évolution entre le salaire net et le salaire brut provient de l’augmentation des taux de cotisations salariales, principalement au titre de la réforme des retraites de 2010.

En 2017, le salaire en EQTP des seuls fonctionnaires s’élève en moyenne à 2 026 euros nets par mois, en hausse de 1,0 % en euros constants par rapport à 2016. Leur salaire brut moyen croît de 1,4 %, à 2 456 euros.

Trois quarts des fonctionnaires de la FPT (soit près de trois agents de la FPT sur cinq, tous statuts confondus) appartiennent à un corps de catégorie C, 15 % relèvent de la catégorie B et 9 % de la catégorie A. Le salaire net moyen des fonctionnaires de catégorie A augmente de 1,6 % en euros constants, à 3 385 euros par mois en 2017. Celui de la catégorie B progresse de 0,6 %, à 2 358 euros, et celui de la catégorie C de 1,1 %, à 1 789 euros.

En 2017, le salaire net en EQTP des femmes dans la FPT s’élève en moyenne à 1 867 euros par mois, soit 9,1 % de moins que celui des hommes (2 053 euros). Moins important que dans les autres versants de la fonction publique, cet écart se réduit de 0,1 point par rapport à 2016. L’écart est plus marqué pour les salariés de catégorie A (15,6 %) que pour ceux de catégorie B (6,8 %) et de catégorie C (10,1 %). Les femmes ont plus fréquemment des périodes de travail à temps partiel et/ou des interruptions de carrière qui pèsent sur leurs trajectoires salariales. Elles occupent relativement moins souvent les postes les plus rémunérateurs. Parmi les 40 % des salariés les moins rémunérés, deux tiers sont des femmes. Parmi les 10 % des salariés les mieux rémunérés, seulement la moitié sont des femmes alors qu’elles sont 59 % dans l’ensemble de la FPT.