29 juin 2019

C’est déjà hier (29 juin 2019)

C’EST DÉJÀ HIER

47 % de la dette publique française détenus par des non-résidents

Depuis la crise des dettes publiques de 2011/2012 au sein de l’Union européenne, le poids des non-résidents dans leur détention est en retrait. La renationalisation des dettes publiques est une des conséquences de la crise grecque.

Selon Eurostat, la proportion la plus élevée de la dette publique détenue par les non-résidents en 2018 a été enregistrée à Chypre (76 %), suivie par la Lettonie (74 %) et la Lituanie (73 %). Fort logiquement, ce sont les petits États de l’Union qui font à l’appel à l’épargne des autres pays. À l’inverse, la plus grande part de la dette détenue par le secteur des sociétés financières résidentes a été enregistrée au Danemark (72 %), devant la Suède (70 %) et l’Italie (65 %). Les compagnies d’assurance, les banques et les institutions financières jouent un rôle primordial dans la gestion de la dette publique en Europe.

A contrario, au sein des pays membres de l’Union, moins de 10 % de la dette était détenue par les secteurs non-financiers résidents (sociétés non-financières, ménages et institutions sans but lucratif au service des ménages), à l’exception de Malte (25 %), de la Hongrie (22 %), du Portugal (13 %) ainsi que de l’Irlande (11 %).

Outre-mer, la difficile bataille de l’emploi

Si la situation de l’emploi s’améliore progressivement pour l’ensemble de la France, elle reste très tendue au sein des territoires d’outre-mer. Les crises sociales des années 2000, une faible diversification de l’activité, le maintien de position de rentes freinent le retour à la normale. Les prestations sociales jouent, avec encore plus d’acuité qu’en métropole, un rôle d’amortisseur tout en générant un cycle vicieux de dépendance.

En 2017, les cinq départements d’outre-mer (DOM) font partie des 10 % des régions européennes enregistrant les plus forts taux de chômage. Dans ces régions, le taux de chômage est supérieur à 17 %, contre 7,6 % en moyenne dans l’Union européenne. Le taux de chômage à Mayotte (30 %) est le plus élevé de l’Union, légèrement supérieur à ceux des régions grecques de Macédoine et de Grèce occidentales, et de l’Estrémadure en Espagne. Depuis 2014, le taux de chômage a reculé dans l’ensemble des DOM sauf à Mayotte. L’écart avec la métropole ne réduit que faiblement. Il est selon les DOM de 9 à 26 points.

Le taux d’emploi dans les DOM est particulièrement faible. Il ne dépasse 50 % qu’en Martinique. Il a baissé ces quatre dernières années en Guyane et à Mayotte. Il est resté stable à La Réunion et en Guadeloupe quand il a progressé de deux points pour la France métropolitaine. Les taux d’emploi des personnes de 15 à 64 ans dans les DOM sont parmi les plus faibles des régions européennes avec ceux des régions du sud de l’Italie et de la Grèce. Marquée par une population en âge de travailler très jeune et peu formée, Mayotte est la seule région européenne où le taux d’emploi est en dessous des 35 %, soit 6 points de moins qu’en Sicile ou en Calabre. À l’inverse, dans certaines régions d’Allemagne ou du Royaume-Uni, le taux d’emploi atteint près de 80 %.

La Martinique, des résultats moins dégradés que dans les autres DOM

En Martinique, le taux d’activité des 15-64 ans s’est consolidé entre 2014 et 2018 autour de 65 %. Il demeure le plus élevé des DOM et le plus proche de celui de la France métropolitaine (72 % en 2018). Le taux d’activité féminin y est particulièrement élevé (65 %). La Martinique se caractérise par un rapide vieillissement de la population active lié à l’effet conjugué de la démographie et de l’augmentation du taux d’activité des plus âgés. La part des actifs de 50 ans ou plus a gagné 7 points pour atteindre 42 % de la population active, soit désormais autant que les 30 à 49 ans (43 % en 2018 contre 50 % en 2014).

La Martinique est le seul département ultra-marin où plus de la moitié de la population en âge de travailler occupe un emploi. Le taux d’emploi des femmes a gagné 3 points et approche celui des hommes (54 % contre 55 %).

Le taux de chômage en Martinique est le plus contenu outre-mer. Malgré sa baisse de 2 points en 4 ans, il reste deux fois supérieur à celui de la France métropolitaine (18 % contre 9 %). Les taux de chômage féminin et masculin sont quasiment identiques (respectivement 17 % et 18 %). En revanche, le halo autour du chômage a légèrement augmenté en Martinique, en 2018.

La Guadeloupe, un chômage des jeunes inquiétant

En Guadeloupe, la situation des jeunes est préoccupante. Près d’un actif de moins de 30 ans sur deux au chômage. Le taux de chômage de cette classe d’âge atteint, en effet, 47 % quand au niveau global, il est de 23 % dans le département.

Entre 2014 et 2018, le taux d’activité des 15-64 ans est resté quasiment stable en Guadeloupe (autour de 62 %), soit 10 points en deçà de celui de la France métropolitaine. Parmi les actifs, la part des 50 ans ou plus s’est accrue de 5 points (de 33 % à 38 %), tandis que celle des 30 à 49 ans diminuait de 6 points (de 52 % à 46 %).

Le taux d’emploi est resté stable à 48 % (45 % pour les femmes, 51 % pour les hommes). Moins de la moitié de la population en âge de travailler occupe un emploi, contre les deux tiers en métropole.

La Guyane, une société à plusieurs vitesses

En Guyane, le taux d’activité baisse de 5 points entre 2014 et 2018 (de 60 % à 55 %). Cette baisse atteint 8 points pour les moins de 30 ans, qui constituent plus du tiers de la population en âge de travailler. L’écart entre les taux d’activité masculin (63 %) et féminin (48 %) est le plus prononcé des DOM historiques. Si les créations sont dynamiques en particulier dans les secteurs dépendant du spatial, une partie non négligeable de la population est en voie de décrochage. Les emplois ne permettent pas s’absorber l’augmentation de la population active. De fait, le taux d’emploi se replie de 3 points (de 47 % à 44 %) entre 2014 et 2018.

Le taux de chômage se réduit malgré tout, passant de 22 % en 2014 à 19 % en 2018 en raison de la sortie des statistiques d’une partie des personnes en âge de travailler. Le taux de chômage des moins de 30 ans (32 %) demeure le plus faible des DOM, mais reste encore deux fois supérieur à celui de la France métropolitaine. Dans le même temps, les effectifs du halo autour du chômage augmentent de 50 % ; ils représentent en 2018 près du double du nombre de chômeurs. La proportion des moins de 30 ans y est de l’ordre de 40 % et reste stable sur les quatre années.

La Réunion, la délicate gestion de la fin de construction de la Route du Littoral

Entre 2014 et 2018, le taux de chômage se réduit de 2 points (de 26 % à 24 %), ce qui le rapproche de celui de la Guadeloupe. En 2018, le taux de chômage des moins de 30 ans (42 %) retrouve son niveau de 2014. Les taux de chômage masculin (24 %) et féminin (25 %) sont restés quasiment alignés. Dans le même temps, le nombre d’inactifs se situant dans le halo autour du chômage a crû de 18 %. Il comprend 55 % de femmes et équivaut à 80 % de l’effectif des chômeurs, soit un peu plus qu’en Guadeloupe. Certains experts craignent que la fin du chantier de la route du Littoral entraîne la résurgence des tensions sociales qui se sont exprimées au mois de novembre 2018. Cette route doit relier Saint Denis à la Possession, qui accueille le principal port de l’île. Elle est construite en partie sous forme de viaducs. Elle représente un chantier de plus de 1,7 milliard d’euros. Les travaux de cette route ont commencé en 2014 pour une mise en service initialement annoncée pour 2020. Du fait de nombreux retards dont certains liés à des conflits sociaux, l’inauguration pourrait n’intervenir qu’en 2024. Les derniers kilomètres à construire donnent lieu à des tensions internes car, d’un côté, les entrepreneurs locaux souhaitent le recours à des digues consommatrices de matériaux locaux quand, de l’autre, les autorités et la population plébiscitent le viaduc en béton dont la construction relève d’entreprises de travaux publics nationales. Au-delà de ces vicissitudes, la fin de ce chantier aura des conséquences au niveau de l’emploi local.

La situation est par ailleurs rendue complexe par le maintien d’un fort taux de pauvreté, (plus de 40 % de la population). Les ménages réunionnais sont quatre fois plus dépendants des prestations sociales que les ménages métropolitains.

Mayotte, une situation explosive

La population en âge de travailler à Mayotte se divise en trois sous-ensembles de poids comparables. Un premier tiers dispose d’un emploi, le deuxième tiers est soit en situation de chômage ou dans le halo du chômage, et le dernier tiers est hors marché du travail.

En matière d’emploi comme dans d’autres domaines, Mayotte n’arrive pas à faire face à l’augmentation de la population. Plus de 40 % de la population en âge de travailler à moins de 30 ans. Entre 2014 et 2018, la population active mahoraise s’est accrue d’un tiers (de 54 300 à 73 100 personnes). Cela s’accompagne d’une hausse importante du taux d’activité, mais limitée à 7 points (de 43 % à 50 %). Le taux d’activité reste le plus faible des DOM. L’écart entre taux d’activité masculin et féminin se réduit un peu, mais il atteint encore 16 points (59 % contre 43 %). Le taux d’emploi a baissé de 2 points en quatre ans. Le taux d’emploi des moins de 30 ans reste à 13 %, soit deux fois moins que dans les autres DOM, tandis que celui des 30 à 49 ans se replie de 6 points (de 52 % à 46 %). Le mouvement social intervenu en mars-avril 2018 a contribué à la hausse du taux de chômage au premier semestre 2018. En quatre ans, le nombre de chômeurs a ainsi plus que doublé et le taux de chômage a bondi de 20 % à 35 %. Il frappe beaucoup plus durement les femmes que les hommes (42 % contre 29 %).

Les Départements d’outre-mer sont confrontés à des problématiques très particulières en ce qui concerne le marché de l’emploi, une émigration des jeunes diplômés, un vieillissement rapide de leur population active (sauf à Mayotte) et une absence de diversification de l’économie qui repose trop sur le présentiel. Les DOM sont aujourd’hui insuffisamment incarnés au niveau national pour obtenir de la part des pouvoirs publics un plan de développement économique. La fin du cumul des mandats aboutit à une provincialisation des relations politiques. Il est plus difficile que par le passé d’agglomérer des demandes émanant des différents territoires d’outre-mer. La montée en puissance des partis indépendantistes ne facilite pas non plus le dialogue. Leur légitimité repose sur leur capacité à s’opposer à Paris. Pour autant, près de deux millions de personnes vivent actuellement dans les DOM soit l’équivalent de la population de Paris intramuros. Cette population estime de plus en plus que l’échelon central n’a plus les moyens, ni la volonté de changer la donne. Ce dernier à défaut d’accorder l’indépendance ou l’autonomie, n’aurait comme objectif que d’assurer à minima le calme social.

L’accès et l’utilisation du numérique dans les DOM

En matière d’usage du numérique, les jeunes générations des départements d’outre-mer (DOM) ne diffèrent pas dans leur comportement de celles vivant en métropole. En revanche, l’utilisation est moindre pour les plus âgés. En 2017, plus de sept personnes sur dix disposent d’un ordinateur à leur domicile, contre un peu plus de huit sur dix (83 %) en France métropolitaine. Le taux d’équipement des 15 à 44 ans approche celui de la métropole, particulièrement en Martinique et à La Réunion. En revanche, il recule sensiblement pour les 45 à 59 ans, tandis qu’il se maintient en France métropolitaine. Aux âges élevés, l’écart se creuse fortement : moins de la moitié des 60 ans ou plus dans les DOM disposent d’un ordinateur à domicile, contre près des deux tiers en métropole.

Cet écart entre les DOM et la métropole est intiment lié à la proportion de diplômés et aux situations professionnelles. La proportion de cadres est moindre dans les DOM qu’en France métropolitaine ; or ces derniers sont les plus connectés. De même le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur est inférieur en outre-mer. Malgré tout, l’’accès à Internet au domicile est semblable entre les DOM autour de 80 % à un niveau légèrement moindre que celui constaté en moyenne métropolitaine (85 %).

Dans les DOM, trois personnes sur dix n’ont pas utilisé Internet au cours des trois derniers mois, contre 19 % en métropole. La Guyane fait exception avec 21 %, en raison de la jeunesse de sa population. Si l’écart est faible pour les jeunes qui sont familiarisés avec la technologie numérique, au-delà de 45 ans, la différence est marquée entre les territoires ultra-marins et la métropole. À peine plus de la moitié des Domiens se connectent à Internet presque quotidiennement, contre près des deux tiers des Métropolitains. L’âge et le diplôme sont plus discriminants qu’en France métropolitaine.



Parmi les individus ayant utilisé Internet au cours des trois derniers mois, les usages dans les DOM sont globalement proches des pratiques métropolitaines, à quelques nuances près. Ainsi, les Guyanais et Réunionnais téléphonent proportionnellement plus par Internet ou conversent plus par webcam. La jeunesse de la population de ces deux départements explique leur plus forte appétence pour les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.). Du fait d’un taux de chômage élevé, le recours aux services en ligne pour trouver un emploi est très développé dans les DOM. Inversement, vendre des produits ou services en ligne se pratique beaucoup moins qu’en métropole, sauf à La Réunion qui offre un marché domestique plus développé que les trois autres DOM historiques. Il faut une population assez nombreuse et dense afin que les places de marché en ligne puissent s’imposer. Le commerce en ligne est beaucoup moins répandu qu’en métropole. Un tiers des Domiens ont acheté sur Internet au cours des douze derniers mois, contre six Métropolitains sur dix. Ce moindre usage est général, hormis pour les cadres ou professions libérales des Antilles. Le commerce en ligne dans les DOM se heurte à deux écueils : le coût final des produits grevé par les frais de livraison et les taxes, et les délais d’acheminement.

La part des résidents des DOM ayant contacté en ligne des administrations ou des services publics est proche de celle des Métropolitains. Toutefois, cette convergence apparente masque quelques disparités. Dans les DOM, les femmes recourent davantage que les hommes aux services en ligne (jusqu’à 12 points d’écart en Martinique). Indépendamment du genre, l’âge est plus discriminant qu’en métropole : entre 15 et 44 ans, l’utilisation des services publics en ligne est quasiment aussi fréquente qu’en métropole, tandis qu’elle diminue sensiblement à partir de 45 ans, en lien avec un taux d’équipement moindre.

Une personne sur deux déclare des compétences numériques faibles ou basiques, un niveau proche de la France métropolitaine. La part des individus disposant de compétences numériques avancées est plus faible dans les territoires ultra-marins : elle varie de 18 % en Martinique à 23 % en Guyane, contre 27 % en France métropolitaine.

La consommation redémarre doucement

En mai 2019, les dépenses de consommation des ménages en biens augmentent de nouveau en volume (+0,4 % après +0,3 %). En particulier, la consommation d’énergie est en légère hausse (+0,6 %) et les achats de biens fabriqués rebondissent (+0,6 % après –1,5 %).

Cette amélioration intervient dans un contexte d’augmentation du pouvoir d’achat des ménages du fait de la diminution de l’inflation et des mesures prises après la clôture du débat public ainsi que celles du mois de décembre dernier. Cette légère reprise de la consommation pourrait marquer un changement de comportement des ménages qui jusqu’à maintenant avaient orienté leurs gains de pouvoir d’achat vers l’épargne.

Sur un an, la consommation des ménages est néanmoins en recul de 0,1 %. Pour les biens manufacturés, la contraction est plus nette, -0,7 %.

La consommation est portée par la bonne tenue des crédits qui bénéficient de la baisse des taux. Ainsi, selon la Banque de France, Les crédits à la consommation en France poursuivent leur progression avec une augmentation de 5,6 % en mars après +6,1 % en décembre 2018). Celle-ci est principalement portée par les prêts amortissables (+5,1 %) et les crédits-bails (+16,8 %).

Les taux d’intérêt moyens français des crédits renouvelables, découverts et divers (5,6%) et des nouveaux crédits amortissables (3,8%) sont proches des plus bas niveaux historiques et inférieurs aux moyennes de la zone euro (respectivement 7,0 % et 5,6 %).

La production industrielle retrouve des couleurs

Au mois d’avril, le d’affaires se redresse dans l’industrie manufacturière a augmenté de 0,4 % après avoir enregistré une baisse de 1,3 % en mars. Pour l’ensemble de l’industrie, les chiffres respectifs sont +0,4 % après –1,3 %.

Le chiffre d’affaires progresse sur les trois derniers mois (février à avril) dans l’ensemble de l’industrie (+1,7 %) et notamment dans l’industrie manufacturière (+2,0%). Au sein de l’industrie manufacturière, le chiffre d’affaires augmente nettement dans les matériels de transport (+8,6 %), les biens d’équipement (+2,4 %) et la cokéfaction et raffinage (+2,6 %). Il croît très légèrement dans les industries agro-alimentaires (+0,3 %), et il est quasi stable dans les « autres industries » (+0,1 %).

Ce résultat est de bon augure pour le deuxième trimestre. L’économie française n’apparaît pas en phase de décélération. La croissance devrait se situer entre 0,3 et 0,5 point.

L’inflation se stabilise autour de 1 %

Sur un an, les prix à la consommation accéléreraient en juin 2019 après un ralentissement le mois précédent (+1,2 % après +0,9 % en mai et +1,3 % en avril), selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois. Cette hausse de l’inflation résulterait d’une croissance plus vive des prix des services et de l’alimentation, et d’un recul un peu moins marqué de ceux des produits manufacturés. Elle serait légèrement atténuée par un moindre dynamisme des prix de l’énergie.

Sur un mois, les prix à la consommation augmenteraient à peine plus qu’en mai (+0,2 % après +0,1 %). Les prix des services rebondiraient dans le sillage de ceux des transports et les prix des services de communication augmenteraient nettement. Les prix de l’alimentation ralentiraient. Ceux de l’énergie se replieraient dans un contexte de baisse des prix des produits pétroliers en partie compensée par une hausse des tarifs de l’électricité. Les prix des produits manufacturés et du tabac seraient stables.

Sur un an, l’indice des prix à la consommation harmonisé accélérerait (+1,4 % après +1,1 % en mai). Sur un mois, il augmenterait de 0,3 %, après +0,1 % le mois précédent.’

La dette publique française frôle les 100 % du PIB

La dette publique française a battu un nouveau record au 1er trimestre 2019 en atteignant les 99,6 % du PIB. En effet, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 2 358,9 milliards d’euros en hausse de 43,6 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent. En un an, elle a progressé de 1,2 point de PIB

La dette de l’Etat était toujours à la fin du 1er trimestre de 1884,4 milliards d’euros. Celle des collectivités locales atteint de 206,8 milliards d’euros et celle des administrations de sécurité sociale 202,8 milliards d’euros.