24 octobre 2015

C’est déjà hier

Le ralentissement de la Chine, histoire d’une chronique déjà annoncée

 

La croissance chinoise était attendue en-dessous de 7 % en base annuelle pour le troisième trimestre. Cela a été confirmé lundi 19 octobre par les autorités chinoises. Le PIB a crû de 6,9 %. Les doutes sur la fiabilité des statistiques chinoises se font de plus en plus pressants. Certains considèrent que le ralentissement serait tout à la fois plus rapide et plus fort que ce que les autorités veulent bien nous faire entendre. Il n’en demeure pas moins que la production industrielle n’a progressé que de 5,7 % au troisième trimestre contre 6,1 % au deuxième. En revanche, le secteur des services connait une croissance assez vive ; + 8,4 %. L’excédent commercial est en progression mais les évolutions sous-jacentes des importations et des exportations (sans prendre en compte les aléas conjoncturels) sont moins optimistes.

 

France, petit temps d’optimisme

 

Depuis la fin du premier trimestre, des doutes s’étaient faits jour sur la croissance de l’économie française. Le PIB a stagné entre mars et juin et sa croissance ne devrait être que de 0,3 % pour le troisième trimestre. La publication de l’indice sur le climat des affaires pour le mois d’octobre semble néanmoins prouver que la croissance résiste et même qu’elle pourrait être en hausse sur le quatrième trimestre. En effet, selon l’INSEE, au mois d’octobre, le climat des affaires en France s’améliore et atteint un plus haut depuis août 2011. L’indicateur atteint 101 et est donc à un niveau supérieur à sa moyenne de long terme (100). Le climat progresse de trois points dans les services et d’un point dans le commerce de détail. Il perd un point dans le bâtiment et dans l’industrie.

 

L’indicateur de retournement reste dans la zone favorable. L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.

 

Cette progression est un bon signe pour la croissance du quatrième  trimestre