26 avril 2025

Coin des Graphiques – environnement – emploi

Près d’un cinquième des salariés à temps partiel

En 2024, 17,4 % des salariés hors apprentis en France (hors Mayotte) travaillent, selon la DARES, à temps partiel dans leur emploi principal. Le temps partiel concerne plus d’une femme sur quatre contre moins d’un homme sur dix.

Le salarié à temps partiel est celui dont la durée du travail, obligatoirement mentionnée dans son contrat de travail, est inférieure à la durée légale (35 heures par semaine) ou aux durées conventionnelles ou pratiquées dans l’entreprise.

Le recours au temps partiel s’est fortement développée depuis la fin des années 1970. Il est concomitant de l’accélération de l’entrée des femmes sur le marché du travail, mais aussi de la montée du chômage. Les politiques publiques ont d’ailleurs alternativement favorisé cette forme d’emploi et cherché à en limiter les effets. Il est aussi le reflet d’une inégalité d’accès au marché du travail, entre femmes et hommes en premier lieu, selon l’âge ou entre générations. L’emploi à temps partiel peut être un vecteur de précarité et de pénibilité, les personnes qui y sont confrontés peuvent être amenés à occuper plusieurs emplois.

24,5 % des 15-24 ans et 24,9 % des 55 ans et plus sont à temps partiel. 31,0 % des employés sont à temps partiel contre 9,2 % des cadres.

En France métropolitaine, en près de 50 ans, la part de salariés à temps partiel a été multipliée par 2,5. Elle est néanmoins orientée à la baisse depuis 2017. En 1975, un millions de salariés travaillaient à temps partiel, en 2017, 4,6 millions. En 2024, ce nombre est de 4,1 millions. En sept ans, la proportion de salariés à temps partiel a baissé de trois points en France métropolitaine.

Cercle de l’Epargne – données DARES

50 % des citadins à proximité d’un espace vert

En moyenne, selon l’INSEE, un habitant sur deux des grands centres urbains en France dispose d’un espace vert public à moins de cinq minutes de marche de chez lui, soit à moins de 300 mètres. La part de la population à moins de cinq minutes de marche d’un espace vert est plus élevée pour les grands centres urbains les plus peuplés (200 000 habitants ou plus). Cette proportion est de 60 % à Paris et  de 49 % hors Paris, contre 34 % dans les grands centres urbains moins peuplés et moins denses.

Cercle de l’Epargne – données INSEE

Dans un rayon de 900 mètres, trois habitants sur quatre ont accès à un espace vert . Cet accès varie aussi selon les territoires. Par exemple, à Quimper, Nîmes ou Bourges, moins de quatre habitants sur dix atteignent un espace vert en marchant jusqu’à quinze minutes. À l’inverse, c’est le cas de neuf habitants sur dix à Dijon, Grenoble ou Reims.

29 % des citadins disposent d’espaces d’au moins 1 hectare (ha) à moins de cinq minutes de marche, et seulement 9 % accèdent à des parcs et forêts d’au moins 10 ha. En s’éloignant du domicile, à quinze minutes de marche, la taille des espaces accessibles augmente. 32 % de la population peut profiter de 10 ha ou plus.