10 mai 2024

Coin des graphiques – logement – production industrielle

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Logements neufs, poursuite de la chute libre

En mars 2024, les autorisations de logements diminuent et s’établissent à 26 000                (-16 % par rapport à février 2024). Le nombre de logements autorisés se situe 33 % en-dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).

D’avril 2023 à mars 2024, 358 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 88 500 de moins que lors des douze mois précédents (-19,8 %) et 22 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

En mars 2024, 22 500 logements auraient été mis en chantier, soit 1 300 de moins qu’en février (-6 %). Le nombre de logements commencés en mars 2024 serait inférieur de 30 % à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire.

Au cours des douze derniers mois, on estime que 283 200 logements ont été mis en chantier, soit 86 200 de moins (-23,3 %) qu’entre avril 2022 et mars 2023, et 27 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

Source : SDES, Sit@del2, estimations à fin mars 2024

Recul de la production industrielle française en mars

En mars, selon l’INSEE, la production diminue dans l’industrie manufacturière de 0,5 % sur un mois après une hausse de 1,0 % en février. Dans l’ensemble de l’industrie, la baisse est de 0,3 % faisant suite à une augmentation de 0,2 %.

Cercle de l’Épargne – données INSEE

Sur un an (sur une base trimestrielle janvier à mars), la production industrielle française est étale. Elle n’a progressé que de 0,4 % dans l’industrie manufacturière et 0,3 % dans l’ensemble de l’industrie (+0,3 %). Sur cette période, la production est en hausse dans les « autres produits industriels »

Dans le contexte de prix élevés de l’électricité et du gaz facturés aux entreprises compte tenu des contrats négociés en 2022 et 2023 pour 2024, les branches intensives en énergie sont particulièrement exposées à la hausse de leurs coûts de production, susceptible de peser sur leur production. La production du premier trimestre 2024 demeure ainsi en recul par rapport à celle du deuxième trimestre 2021 dans la sidérurgie (-25,0 %), les produits chimiques de base (-12,6 %), la fabrication de pâte à papier, papier et carton (-11,3 %) ainsi que la fabrication de verre et articles en verre (-11,2 %).