26 janvier 2024

Hier et Aujourd’hui – moral des ménages – moral des entreprises – Corée du Sud – pauvreté – servies à la personne – déficits publics

Hausse du moral des ménages

Au mois de janvier, la confiance des ménages est, en France, selon l’INSEE en hausse. s’améliore à nouveau. À 91, l’indicateur qui la synthétise gagne deux points en un mois et six points depuis le moins de septembre. Il reste néanmoins au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2023). Cette amélioration peut être mise sur le compte de la baisse de l’inflation.

En janvier, la part des ménages estimant qu’il est opportun de faire des achats importants augmente. Le solde d’opinion correspondant gagne 5 points. Il reste cependant bien au-dessous de sa moyenne de long terme. Après des mois de réduction de la consommation, les ménages semblent disposer à inverser la tendance. Cette inflexion est en phase avec le sentiment que les perspectives d’évolution de leur situation financière s’améliorent. L’indice mesurant sur de dernier point gagne deux points et se rapproche de sa moyenne de long terme. Celui relatif à leur situation financière passée augmente légèrement (+1 point) mais demeure en-deçà de sa moyenne de longue période.

Les ménages souhaitent, malgré leur désir de consommation, maintenir un important effort d’épargne. En janvier, le solde d’opinion des ménages relatif à l’opportunité d’épargner augmente de deux points. L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne, actuelle comme future, est quant à elle inchangée. Les soldes d’opinion correspondants sont stables, au-dessus de leur moyenne de longue période.

Cercle de l’Épargne – données INSEE

En janvier, la part des ménages qui considèrent que le niveau de vie en France s’améliorera au cours des 12 prochains mois augmente nettement. Le solde d’opinion correspondant gagne 6 points. La part des ménages qui considèrent que le niveau de vie en France s’est amélioré au cours des 12 derniers mois augmente également. Le solde correspondant gagne deux points. Les deux soldes d’opinion restent néanmoins bien au-dessous de leur moyenne de longue période. Cette évolution témoigne d’une prise en compte de la baisse de l’inflation et de la hausse des salaires.

Si le nombre de demandeurs d’emploi tend à légèrement augmenter, les craintes des ménages concernant les perspectives d’évolution du chômage se réduisent. Le solde associé perd 4 points et s’éloigne de sa moyenne de longue période.

Après un point bas en janvier 2023, le moral des ménages progresse lentement témoignant d’une normalisation encore fragile sur le terrain de l’inflation.

Légère amélioration du climat des affaires en janvier

En janvier, le climat des affaires en France est, selon l’INSEE, en très légère hausse stable par rapport au mois précédent. À 98, l’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, reste un peu au-dessous de sa moyenne de longue période (100). Cette stabilité résulte d’évolutions contrastées. La situation conjoncturelle s’améliore dans le bâtiment, les services et le commerce de détail mais se détériore  dans le commerce de gros.

Dans le commerce de détail (y compris commerce et réparation d’automobiles), le climat des affaires s’améliore du fait d’une amélioration des commandes. Dans le bâtiment, l’activité serait orientée à la hausse. Dans les services, la demande serait un peu plus dynamique que le mois précédent quand pour l’industrie, elle serait stable. Le commerce de gros souffrirait de son côté du recul des commandes en provenance de l’étranger.

En janvier, l’indicateur synthétique de climat de l’emploi recule. À 99, il perd un point par rapport à décembre et se situe juste au-dessous de sa moyenne de longue période (100), pour la première fois depuis avril 2021. Cette dégradation résulte de la diminution du solde d’opinion sur l’évolution à venir des effectifs dans les services (hors agences d’intérim).

Cercle de l’Épargne – données INSEE

Augmentation des situations de privation matérielle et sociale en France

Début 2022, en France métropolitaine, selon l’INSEE, 9 millions de personnes sont en situation de privation matérielle et sociale, soit 14 % de la population. Cet indicateur recense les personnes ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante parmi treize (comme pouvoir chauffer son logement à la bonne température, s’acheter des vêtements neufs, accéder à Internet ou se réunir avec des amis autour d’un verre ou d’un repas au moins une fois par mois). Cet indicateur complète le taux de pauvreté monétaire qui est calculé en fonction du niveau de vie médian français. En 2021, 5,3 millions de personnes vivaient avec moins de 50 % du niveau de vie médian et 9,1 millions avec moins de 60 % du niveau de vie médian. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,3 % et, dans le second, de 14,5 %, taux proche de celui relatif aux privations matérielles et sociales. 

Une augmentation depuis le covid

Ces dernières années, la proportion de personnes en situation de privation matérielle et sociale a augmenté. Le taux est passé de 13,4 % en 2020 à 14 % en 2022. La période covid a modifié les comportements des ménages et a accru les problèmes sociaux (isolement notamment). La fin des mesures de soutien financier, en 2022, a provoqué un rebond des difficultés financières pour les ménages les plus modestes. Début 2022, selon l’INSEE, 10 % des personnes vivent dans un ménage qui n’a pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement, contre 5 à 7 % entre 2014 et 2021. Cette hausse s’explique par la forte augmentation des prix de l’énergie qui touche plus durement les ménages les plus vulnérables. Ces derniers occupent plus souvent que les autres ménages des logements mal isolés et donc plus énergivores. Début 2022, les ménages sont également plus nombreux qu’avant la crise sanitaire à déclarer être dans l’incapacité financière de remplacer des meubles usagés (26 %, contre 24 % début 2020), ou de manger de la viande, du poisson ou un équivalent végétarien tous les deux jours (9 %, contre 7 % début 2020). La proportion de ménages déclarant ne pas pouvoir se payer une semaine de vacances hors du domicile dans l’année augmente début 2022 (24 %, contre 22 % début 2020), quand ce taux était en baisse depuis une dizaine d’années.

Les ménages ruraux plus concernés que les autres

Les habitants des zones rurales ressentent plus durement la hausse des prix de l’énergie que le reste de la population en raison de leur dépendance aux transports individuels. Leurs dépenses de chauffage sont traditionnellement plus élevées que celles des urbains car ils recourent plus fréquemment au fioul. La fréquence des situations de privation matérielle et sociale augmente ainsi par rapport à 2020 dans les communes rurales de 2 points) et de 1,6 point dans les communes urbaines de densité intermédiaire +1,6 point. À l’inverse, depuis 2020, elle recule dans les grands centres urbains. Les territoires ruraux restent cependant les territoires abritant la plus faible proportion de personnes en situation de privation matérielle et sociale en 2022 (11 %, contre 15 à 16 % dans les territoires urbains).

Les familles monoparentales et nombreuses plus exposées

Le risque de privation matérielle et sociale dépend fort logiquement du niveau de vie, de la catégorie socioprofessionnelle, des diplôme, de l’âge et du type de ménage. Les familles monoparentales, et dans une moindre mesure les familles nombreuses, sont les plus concernées par ce risque. Début 2022, 3 personnes sur 10 vivant dans des familles monoparentales sont en situation de privation matérielle et sociale, et 2 personnes sur 10 au sein des couples avec trois enfants ou plus. De 2020 à 2022, ce taux a augmenté de 1,3 point pour les familles monoparentales et de 0,9 point pour les familles nombreuses. Pour ces dernières, cette évolution est dans le prolongement de la hausse observée depuis quelques années. Pour les familles monoparentales au contraire, cette hausse interrompt un mouvement d’amélioration des conditions de vie.

Les privations matérielles et sociale, un risque pour la santé mentale

Les personnes en situation de privation matérielle et sociale sont moins nombreuses, fort logiquement, à se sentir heureuses que le reste de la population (41 % contre 71 %). 25 % des personnes en situation de privation souffrent de solitude ; 27 % se sentent exclus socialement contre 7 % pour l’ensemble de la population.

La France au-dessus de la moyenne européenne

Début 2022, 12,7 % de la population vivant en ménage dans l’Union européenne est considéré en situation de pauvreté matérielle et sociale. Ce taux est inférieur à 5 % au Luxembourg et dans les pays scandinaves. À l’inverse, plus de 30 % des habitants de Roumanie et de Bulgarie sont en situation de privation matérielle et sociale. Entre début 2020 et début 2021, la pauvreté matérielle et sociale a reculé de près d’un point dans l’Union européenne. Dans la plupart des pays, la baisse a été moins marquée qu’en France où elle a reculé de deux points. En moyenne dans l’Union européenne, la privation matérielle et sociale retrouve début 2022 son niveau mesuré début 2020, avant la crise sanitaire. Cette évolution par rapport à 2020 est toutefois diverse selon les pays : si la pauvreté matérielle et sociale augmente en Allemagne (de 9,1 % en 2020 à 11,5 % en 2022) et en France, elle est stable en Espagne et baisse nettement en Belgique (de 11,0 % à 9,5 %) et en Italie.

Cercle de l’Épargne – données Eurostat

Plus d’un million de salariés dans les services à la personne

Les activités de services à la personne (SAP) sont réalisées au domicile de la personne ou dans son environnement immédiat. Elles regroupent l’assistance aux personnes âgées ou handicapées, l’entretien du domicile, la garde d’enfants au domicile des parents ou encore le soutien scolaire, le petit bricolage, etc. Les ménages recourent aux services à la personne en tant que particuliers employeurs ou par l’intermédiaire d’organismes de services à la personne.

En moyenne sur une semaine en 2019, 1 049 000 salariés travaillent, selon l’INSEE, dans le secteur des services à la personne en France, soit 4 % de l’emploi salarié. Ils sont employés par 2 135 000 particuliers employeurs et 15 300 organismes de services à la personne. Parmi ces salariés, 66 % sont employés uniquement par des particuliers employeurs, 29 % le sont uniquement par des organismes de services à la personne et 5 % à la fois par des particuliers employeurs et des organismes de services à la personne. Les heures dispensées pour des particuliers employeurs ne représentent que 55 % du total. Les volumes horaires réalisés par des salariés employés directement sont plus faibles que pour ceux employés par des organismes de services.

Une importance variable selon les départements

En France métropolitaine, la part des services à la personne dans l’ensemble des emplois salariés varie d’un département à un autre en fonction de sa composition démographique et de l’importance des structures publiques d’accueil des enfants. Elle est la plus élevée dans la Creuse (7,1 %) et dans les départements du Sud-Ouest : 6,4 % en Dordogne ou dans le Lot et 6,0 % dans le Gers. Ces départements sont tout à la fois ruraux et âgés. La garde d’enfants y est moins organisée par les collectivités publiques que dans les départements urbains. La proportion des personnes âgées y est en plus supérieure à la moyenne. Ces deux facteurs contribuent à un recours plus important à des employés à domicile. Dans les départements comportant de nombreux retraités et de ménages aisés, la part des services à la personne dans l’emploi y est plus élevé. C’est le cas à Paris, dans le Var, les Alpes-de-Haute- Provence ou les Alpes-Maritimes. A contrario, dans les départements où le pouvoir d’achat des ménages est plus faible que la moyenne, la proportion d’emplois dans les services à la personne l’est également. C’est le cas des départements du Nord, de Meurthe-et-Moselle ou de l’Oise. Les départements de la région Rhône-Alpes-Auvergne sont en-dessous de la moyenne française malgré un PIB par habitant élevé. Un moindre nombre de personnes âgées, un maillage de structures publiques de bonne qualité ainsi qu’une tradition plus individualiste peuvent expliquer cette spécificité. En Haute-Savoie, la part des salariés dans les services à la personne ne dépasse pas 3,3 %.

Un secteur largement féminisé

Les salariés du secteur des services à la personne sont essentiellement des femmes. Elles représentent 89 % des employés, une part stable depuis 2013. Ils sont plus âgés que la moyenne. 34 % ont plus de 55 ans, contre 18 % dans l’ensemble de l’emploi salariés. La proportion d’hommes est plus élevée parmi les salariés des particuliers employeurs (13 %) que parmi ceux des organismes de services à la personne (6 %).

Des emplois à temps partiel

En moyenne, un salarié des services à la personne réalise, en 2019, 740 heures d’activités de services à la personne, soit 39 % de l’équivaut d’un emploi à temps plein annuel. Cette moyenne varie d’un département à un autre. Elle est plus élevée dans les départements urbains notamment ceux d’Île-de-France (880 heures en Seine-Saint-Denis et 860 heures dans les Hauts-de-Seine). Les femmes ont un volume d’heures supérieur aux hommes. Les salariés des organismes de services à la personne effectuent en moyenne 890 heures, contre 560 heures pour les salariés des particuliers employeurs.

En cumulant les activités de services à la personne et celles exercées dans d’autres secteurs, 29 % des salariés travaillent moins de 500 heures salariées dans l’année, alors que 27 % en font plus de 1 500 (soit 80 % d’un équivalent temps plein annuel). La part de salariés réalisant plus de 1 500 heures est la même chez les femmes et chez les hommes. En revanche, 40 % des hommes travaillent moins de 500 heures, contre 27 % des femmes.

Compte tenu de l’importance de l’emploi à temps partiel dans le secteur des services à la personne, un quart des salariés travaillent en dehors de ce secteur.

50 % des salariés ont plus d’un employeur particulier

En moyenne, sur une semaine, plus de la moitié des salariés de particuliers employeurs sont employés par plusieurs particuliers. 16 % ont deux employeurs et 41 % trois et plus.

Les salariés des particuliers employeurs mieux rémunérés que les salariés des organisme

Les salariés des particuliers employeurs gagnent en moyenne 14,3 euros bruts par heure, contre 11,8 euros pour les salariés des organismes en 2019. Les écarts de rémunération peuvent s’expliquer par la nature des fonctions remplies. Les organismes prélèvent une partie de la rémunération pour financer leurs frais de fonctionnement. Ils peuvent être soumis à la TVA ce qui réduit les revenus salariaux versés. Le système d’allègement de charges incite les organismes à fixer des rémunérations proches du SMIC. Les particuliers employeurs ont une relation directe avec leurs salariés ce qui peut conduire à mieux les rémunérer.

Sur une année, le revenu salarial des femmes est plus élevé que celui des hommes pour leurs activités de services à la personne. La moitié d’entre elles touchent plus de 7 670 euros, contre 3 840 euros pour la moitié des hommes. Cet écart n’est pas dû à un revenu salarial horaire plus élevé mais à un nombre d’heures travaillées plus important. En revanche, les revenus salariaux horaires bruts moyens des hommes sont plus élevés que ceux des femmes, 16,7 euros en moyenne pour les hommes en 2019, contre 13,1 euros pour les femmes.

Déficits publics, la quadrature du Cercle

La France a signé en 2023, sa cinquantième année successive de déficit budgétaire. Celui-ci a atteint 173,3 milliards d’euros. Au cours de l’exercice, le solde s’est dégradé. La loi de finances pour 2023 l’avait, en effet, fixé à 165 milliards d’euros. La dégradation est liée à de moindres rentrées fiscales Les moins-values fiscale ont été évaluées à 7,8 milliards d’euros par rapport aux prévisions dont 1,4 milliard d’euros au titre de l’impôt sur le revenu et de 4,4 milliards d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés. Les recettes issues de la TVA se sont révélées également plus faibles de 1,4 milliard d’euros qu’attendu, la consommation étant restée étale durant toute l’année dernière. Pour éviter un gonflement encore plus important du déficit, en 2023, le gouvernement a eu recours aux techniques de régulation des dépenses. Elles ont été ainsi réduites de 6,2 milliards d’euros. Le déficit public devrait être proche de 5 % du PIB quand il avait été fixé à 4,9  % en loi de finances.

Le déficit de 2023 est proche de celui de 2020 qui était exceptionnel en raison des confinements. Trois ans après l’épidémie de covid, le déficit de l’État reste supérieur de près de 90 milliards d’euros par rapport à son niveau de 2019.

Pour 2024, la réduction du déficit public  à 4,4 % sera plus difficile à réaliser que prévu d’autant plus que l’hypothèse de croissance retenue est jugée optimiste. Le gouvernement a fixé le taux de croissance, en 2024, à 1,4 % pour bâtir son budget quand le consensus prévoit entre 0,8 et 0,9 %. La Cour des Comptes a demandé au gouvernement de revoir ses hypothèses et de modifier de facto son budget. Le Gouvernement sera sans nul doute conduit à multiplier les recettes de poches. La restauration de la taxe sur l’électricité et le doublement de la franchise sur les médicaments en sont les signes annonciateurs.

Cercle de l’Épargne – données Ministère de  l’Économie

Corée du Sud, la troisième puissance asiatique

La Corée du Sud est devenue en quelques décennies une grande puissance économique, incontournable dans certains secteurs, tels que l’électronique (notamment les microprocesseurs), l’automobile, la sidérurgie, les chantiers navals, etc. Ce pays de 52 millions d’habitants a un PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat équivalent à celui de la France.

En 2023, la croissance du PIB a été de 1,4 %. Elle a été sur le dernier trimestre de 0,6 %. Le pays avait connu un début d’année 2023 difficile en raison du resserrement de la politique monétaire et de la baisse des prix sur le marché des semi-conducteurs, dont elle est l’un des plus grands fabricants. En fin d’année, en revanche, le pays a bénéficié d’une forte augmentation des commandes de composants électroniques et de batteries en provenance des constructeurs étrangers. D’octobre à décembre, le pays a enregistré une hausse de ses exportations de 2,6 % en rythme trimestriel. La Corée du Sud a réorienté son commerce extérieur vers les États-Unis. Sur l’ensemble de 2023, les exportations coréennes vers la Chine ont diminué ainsi, en valeur, de 20 %, quand celles destinées à l’Amérique du Nord ont progressé de 20 %. Les États-Unis sont ainsi redevenus, pour la première fois en vingt ans, le premier client de la Corée du Sud supplantant la Chine. Malgré les difficultés de la Chine, les producteurs de microprocesseurs coréens, responsables à eux-seuls de  10 % des exportations du pays, devraient profiter en 2024 de la reprise des commandes internationales en lien avec l’essor des voitures électriques et de l’intelligence artificielle. La demande interne, en Corée du Sud, devrait rester en revanche assez atone, cette année, en raison du déclin démographique du pays et du maintien de taux d’intérêt élevés. Malgré tout, le taux de croissance est attendu à 2,1 % en 2024. Le gouvernement sud-coréen devrait prendre des mesures en faveur des ménages avant les élections législatives prévues cette année dont l’issue se révèle pour le moment indécise.