28 février 2015

La semaine économique et financier 21-28 février 2015

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

au 27 fév.2015

Evolution sur 5 jours  

Résultats au

31 déc. 2014

 

CAC 40 4 951  

+ 2,50 %

 

4 272 pts
Dow Jones 18 132  

-0,04 %

 

17 823
Nasdaq

 

4 985  

+0,15 %

 

4 777
Dax Allemand

 

11 401  

+3,18 %

 

9 805
 

Footsie

 

6 946  

+ 0,45 %

6 566
Eurostoxx 3 599  

+3,11 %

 

3 146
 

Nikkei

 

18 797  

+ 2,54 %

17 450
Taux de l’OAT France à 10 ans 0,6360  

Stable

0,8370 %
Taux du Bund allemand

à 10 ans

0,324  

En baisse

0,541 %
Taux du Trésor US à 10 ans 2,003  

En légère baisse

 

2,17 %
Cours de l’euro / dollars 1,1195  

-1,63 %

1,2106
Cours de l’once d’or en dollars      (1er fixing Londres) 1205  

-1,23 %

1199

 

Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures vendredi 20 fév.) 61,640  

+2,66 %

57,54

 

Les bourses en fête

Le Nasdaq a dépassé son niveau de l’an 2000 et efface ainsi l’éclatement de la bulle Internet. L’indice britannique a gagné 5,8 % depuis le début de l’année, le S&P 500 2,50 %, l’indice Nikkei 7,72 %. Le CAC 40, de son, côté, connaît un de ses meilleurs démarrages depuis sa création en 1987 avec un gain depuis le 1er janvier de 15,89 %. Il faut remonter à 1991 pour connaître une plus forte hausse sur les deux premiers mois de l’année. Le CAC 40 se rapproche ainsi de la barre des 5 000 points. La multiplication des signes encourageants a dopé le CAC qui n’a pas été atteint par la révision à la baisse de la croissance américaine, ni par le taux d’inflation négatif en Allemagne pour le mois de février. La bourse de Paris a été portée par les bons résultats des entreprises. Les autres places européennes sont sur la même longueur d’onde en anticipant l’engagement, la semaine prochaine, du programme de rachats d’actifs par la BCE. L’euphorie du début de l’année ne peut pas se poursuivre au même rythme. Une respiration est possible. Néanmoins, tous les quantitative easing ont débouché sur une hausse soutenue des cours. Par ailleurs,  à Paris, il y a un retard à combler. La meilleure valorisation du cours des entreprises financières qui avaient été pénalisées par la crise des dettes publique devrait favoriser la croissance du CAC 40.

Les taux et l’euro en mode « baisse »

Avec les rachats de la BCE, appelés « Extended Asset Purchase Plan (EAPP), les taux devraient poursuivre leur glissade vers le bas tout comme l’euro. Il faut savoir qu’actuellement près du tiers des dettes souveraines de la zone euro sont à taux négatifs. Pour l’Allemagne, ce ratio monte à 66 %. En dehors de la zone euro il faut également signaler que la Banque centrale de Suède a également prévu de lancer un programme de rachats d’actifs. Pour trouver du rendement, il faut jouer sur les obligations corporates et sur les obligations américaines.

Compte tenu de l’engagement du QE, la monnaie européenne cède tout naturellement du terrain d’autant plus certains experts s’attendent, à terme, à une érosion de l’excédent commercial de l’Allemagne du fait de la reprise de la consommation intérieure.

Le pétrole sur la crête des 60 dollars

Le cours du baril de Brent est désormais stable autour de 60 dollars. Par rapport à son point bas de 45 dollars du 13 janvier dernier, il a progressé de 30 %. Sur un an, la baisse reste néanmoins spectaculaire avec – 44 %. Les déclarations des responsables de l’Arabie Saoudite, le recul de l’investissement des compagnies pétrolières, la fermeture de gisements aux Etats-Unis et les espoirs de reprise en Europe ont contribué à cette stabilisation du cours. Les représentants de l’OPEP semblent se satisfaire d’un baril à 60 dollars. Ce cours permet de couvrir à 80 % les dépenses des budgets des pays du Golfe tout en nettoyant le marché des producteurs à coûts élevés… Les experts de l’OPEP considèrent que la demande pourrait progresser rapidement.