4 juillet 2015

La semaine économique et financière du 4 juillet 2015

 

Le tableau financier de la semaine 

  Résultats

3 juillet 2015

Evolution

Sur 5 jours

 

Résultats

31 déc. 2014

 

CAC 40 4 808 -4,96 % 4 272
Dow Jones (2 juillet) 17 730 +0,76 % 17 823
 

Nasdaq (2 juillet)

 

5 009 +1,02 %° 4 777
 

Dax Allemand

 

11 058 -3,78 % 9 805
 

Footsie

 

6 585 -2,59 % 6 566
Stoxx 50 3 310 -3,32 % 3 146
 

Nikkei

 

20 539 -0,80% 17 450
Taux de l’OAT France à 10 ans (taux BDF 24 juin) 1,30 % 1,2210 % 0,8370 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (3 juillet à 17 heures) 0,791 % 0,927 % 0,541 %
Taux du Trésor US à 10 ans (3 juillet à 17 heures) 2,386 % 2,467 % 2,17 %
Cours de l’euro / dollars

(vendredi 3 juillet 17 H 30)

1,1104 -0,62 % 1,2106
Cours de l’once d’or en dollars premier fixing Londres (vendredi 3 juillet) 1 168 -0,52 % 1199
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (vendredi 3 juillet 17 heures) 60,570 -3,98 % 57,54

 

Bourses, en attendant le référendum

Le début du second semestre ne commence pas dans le même climat que le premier. L’époque n’est pas à l’optimisme démesuré même si nul ne veut croire à la sortie de la Grèce de la zone euro. Les investisseurs se sont mis à l’abri en attendant des jours meilleurs. La future hausse des taux aux Etats-Unis les conforte dans l’idée qu’il faut revenir aux fondamentaux.

La bourse de Paris a connu cette semaine sa plus forte baisse hebdomadaire de l’année avec un recul de près de 5 %. Les autres places européennes sont également en net repli.

Les investisseurs digèrent toujours le coup de poker du Premier ministre grec, Alexis Tsipras, avec son référendum pour lequel il appelle à voter « non ». Alexis Tsipras réclame aux créanciers un allègement de 30% et un délai de grâce de vingt ans. Le FMI n’est pas opposé à une restructuration de la dette mais d’une envergure moindre. L’organisation est, sur ce sujet, en opposition avec l’Allemagne qui reste sur une ligne dure. Le FMI plaide pour un allongement à quarante ans de la maturité du stock total de dette détenu par l’Union européenne, avec un délai de grâce sur les taux d’intérêt de vingt ans, l’autre option étant un effacement de l’équivalent de 30% du PIB de la dette.

Angela Merkel reste sur sa position car son opinion publique est très remontée sur le dossier grec. 62% des Allemands ne veulent pas entendre parler de restructuration. Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, a déclaré au quotidien Bild que tout nouveau plan d’aide devra être négocié « sur des bases complètement nouvelles et dans des conditions économiques plus sévères encore ».

Pétrole, en attendant l’Iranien

Selon une étude de Reuters, un accord entre l’Iran et les 5 membres du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne pourrait conduire à une augmentation de 60 % des exportations de pétrole iranien. La production pourrait, selon plusieurs experts, rapidement passer de 250 000 à 500 000 barils par jour. Ce montant pourrait, d’ici 2016, atteindre 750 000. Néanmoins, la montée en puissance devrait être progressive. En outre, elle pourrait dépendre des résultats des enquêtes d’inspection qui devront valider le respect de l’accord. L’augmentation des exportations devrait, de toute façon, freiner le mouvement de hausse des cours attendue en 2016, hausse qui serait provoquée par l’accélération de la croissance de l’économie mondiale.