12 novembre 2016

Le Coin des Epargnants du 12 novembre 2016

Le tableau financier de la semaine

 

 

  Résultats

11 nov. 2016

Évolution

sur 5 jours

Résultats

31 décembre 2015

CAC 40 4 481,29 +2,37 % 4 637
Dow Jones 18 847,66 +5,36 % 17 423
Nasdaq 5 237,11 +3,78 % 5 107
Daxx Allemand 10 667,95 +3,98 % 10 743
Footsie 6 730,43 +0,56 % 6 242
Euro Stoxx 50 3 030,02 +2,56 % 3 100
Nikkei 17 374,79 +2,78 % 19 033
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) 0,750 % +0,284 pt 0,993 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) 0,308 % +0,144 pt 0,634 %
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) 2,138 % +0,289 pt 2,269 %
Cours de l’euro / dollars

(18 heures)

1,0837 -2,68 % 1,0854
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) 1 232,760 -5,44 % 1061
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) 44,430 -2,46 % 37,570

 

La bourse veut y croire

Le retour des Républicains au pouvoir après huit ans de présidence démocrate a été salué par les marchés financiers. La fin de la cohabitation entre un Congrès Républicain et un Président démocrate est jugée positivement par les investisseurs. La volonté de la nouvelle équipe de réduire les impôts, de relancer les dépenses publiques d’investissement et de simplifier la réglementation a été évidemment bien perçue. Les promesses protectionnistes ne sont pas, pour le moment, prises au sérieux, le Congrès étant en charge de freiner les éventuelles ardeurs en la matière du nouveau Président.

Côté taux, compte tenu des bons indicateurs économiques américains, la FED pourrait opter pour une hausse au mois de décembre afin de se donner des marges en cas de ralentissement et pour prouver son indépendance avant l’arrivée de la nouvelle équipe à la Maison Blanche au mois de janvier. A ce titre, les taux étaient plutôt orientés à la hausse avec en filigrane l’idée que l’époque est à l’augmentation des déficits publics.

 

Du pétrole à ne plus en vouloir !

L’élection de Donald Trump qui a promis de relancer la production des énergies fossiles aux Etats-Unis a entraîné la baisse du cours du pétrole. Ce dernier était déjà orienté à la baisse avant l’élection du fait de stocks importants et de l’absence de véritable coordination entre les grands producteurs.

Dans ce contexte, malgré un déséquilibre persistant entre offre et demande, la production a battu, en octobre, un record historique avec 97,8 millions de barils par jour (mbj), soit 800 000 de plus qu’en septembre, selon les statistiques publiées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

La production de l’OPEP qui représente environ un tiers du marché, a atteint un plus haut historique malgré les consignes de modération à 33,83 millions de barils par jour. Ce record est imputable au redémarrage de l’activité au Nigeria et en Libye.

 

La production des pays hors OPEP a également augmenté à 57 millions de barils, soit 485 000 mbj de plus sur un mois. La Russie a porté sa production à 11,2 millions de barils en octobre, ce qui constitue également un record.

Contrairement aux attentes, en 2017, la production pourrait s’accroître avec le retour de l’Iran et de l’Irak. Elle sera également portée par la mise en service de nouveaux champs, notamment en Russie, au Brésil, au Canada et au Kazakhstan.

La réunion de Vienne de l’OPEP, le 30 novembre prochain, sera cruciale pour la mise de l’accord du mois de septembre qui prévoit une régulation de la production. Compte tenu du souhait de l’Iran de revenir à son niveau de production d’avant l’embargo, l’Arabie saoudite menace de ne pas appliquer cet accord et de produire encore plus.

 

La remise en cause éventuelle de l’accord de Paris par Donald Trump et son engagement de lancer la construction du projet d’oléoduc géant Keystone XL permettant de relier Alberta qui produit des pétroles bitumineux au Golfe du Mexique, en traversant les États-Unis pèsent sur les prix. Par ailleurs, du fait de gains de productivité importants, les réouvertures de puits se multiplient. 450 puits d’extraction de pétrole de schiste sont en fonction contre 320 en mai.