13 juin 2015

Le Coin des Epargnants du 13 juin

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

12 juin 2015

Evolution

Sur 5 jours

 

Résultats

31 déc. 2014

 

CAC 40 4 901 -0,40 % 4 272
Dow Jones 17 898 +0,98 % 17 823
Nasdaq

 

5 051 -0,34 % 4 777
Dax Allemand

 

11 196 -0,01 % 9 805
 

Footsie

 

6 784 -0,29 % 6 566
Stoxx 50 3 350 +0,04% 3 146
 

Nikkei

 

20 407 -0,26 % 17 450
Taux de l’OAT France à 10 ans 1,3270 % 1,1720 % 0,8370 %
Taux du Bund allemand à 10 ans 0,847 % 0,833 % 0,541 %
Taux du Trésor US à 10 ans 2,377 % 2,381 % 2,17 %
Cours de l’euro / dollars

(vendredi 12 juin 17 H 30)

1,1276 +1,44 % 1,2106
Cours de l’once d’or en dollars premier fixing Londres (vendredi 12 juin) 1 179 +0,28 % 1199
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (vendredi 12 juin) 64,350 +1,84 % 57,54

 

La peur au ventre

Avec l’accumulation d’informations contradictoires sur la Grèce et dans l’attente d’une éventuelle annonce de la FED sur le relèvement des taux, les investisseurs commencent à perdre patience et à s’auto-angoisser.

 

Les marchés obligataires sont très nerveux avec comme symbole l’envolée du taux de l’emprunt hellène à 10 ans à 11,566 % quand celui à 2 ans a atteint 25,5417 %. Les taux des titres publics espagnols et portugais ont également fortement progressé. Le Bund allemand à 10 ans a franchi de manière temporaire la barre des 0,9 %.

Mais au-delà des mouvements humeurs, la semaine se conclut pas un réel attentisme avec des indices stables en légère baisse.

La négociation avec la Grèce continue cahin-caha. Si le ministre d’Etat Alekos Flabouraris a assuré qu’un accord reste possible d’ici à la prochaine réunion de l’Eurogroupe, prévue jeudi 18 juin, des voix discordantes ont retenti au sein du FMI et des institutions européennes. Faire peur sans pour autant franchir la ligne rouge, c’est un peu tout le jeu de poker menteur qui se joue actuellement.

Avant l’Eurogroupe, il faudra suivre la réunion de la FED prévu le mercredi 17 juin, dans la soirée. D’ici à mercredi, une nouvelle batterie d’indicateurs sera publiée. Vendredi, l’indice de confiance du consommateur de Reuters-Université du Michigan est ressorti au-delà des attentes en juin, progressant de 3,9 points à 94,6, contre 91,5 anticipés par le marché. Les prix à la production ont quant à eux rebondi de 0,5 % en mai, soit leur plus forte augmentation depuis septembre 2012.

Pétrole, Etats-Unis, la ruée vers l’or noir a payé

Titre honorifique mais oh combien symbolique, les Etats-Unis sont redevenus, en 2014, le premier producteur mondial d’hydrocarbures en grande partie grâce aux pétroles de schiste et bitumineux. Les Etats-Unis avaient perdu cette première place en 1975. Depuis 2011, les Américains occupent la plus haute marche du podium pour la production du gaz naturel.

Cette montée en puissance des Etats-Unis a eu pour conséquence, l’année dernière, la chute des cours qui sont passés de plus de 105 dollars à 40 dollars avant de se redresser à 60 dollars. Les Etats-Unis ont réduit leurs importations en provenance du Moyen Orient de 20 % en quatre ans. Pour 2015, la production américaine devrait rester élevée ; une baisse est attendue courant 2016 du fait du report d’un certain nombre d’investissements.

Pétrole, l’Arabie Saoudite n’entend pas changer de stratégie

L’Arabie saoudite serait prête à augmenter sa production de pétrole dans les prochains mois à un nouveau record pour répondre à la demande mondiale. « Nous avons beaucoup de brut (..) Vous ne verrez aucune réduction de la part de l’Arabie saoudite », a indiqué à Reuters Ahmed al Soubaeï, directeur général chargé du marketing, après avoir rencontré des responsables indiens à New Delhi.

 

L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a augmenté sa production au mois de mai à environ 10,3 millions de barils par jour (bpj), son plus haut niveau historique. L’Arabie Saoudite considère que le marché n’est pas encore assaini et, de ce fait, pas encore suffisamment contrôlé par les pays membres de l’OPEP.