17 février 2018

Le Coin des Epargnants du 17 février 2018

Le tableau économique et financier

 

  Résultats

16 février 2018

Évolution

sur 5 jours

Résultats

31 déc. 2017

CAC 40 5 281,58 +3,98 % 5 312,56
Dow Jones 25 214,97 +4,23 % 24 754,06
Nasdaq 7 239,47 +5,31 % 6 959,96
Dax Allemand 12 451,96 +2,85 % 12 917,64
Footsie 7 294,70 +2,85 % 7 687,77
Euro Stoxx 50 3 426,80 +3,03 % 3 503,96
Nikkei 225 21 720,25 +1,58 % 22 764,94
Taux de l’OAT France à 10 ans (22 heures) 0,959 % -0,18 pt 0,778 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (22 heures) 0,707 % -0,025 pt 0,426 %
Taux du Trésor US à 10 ans (22 heures) 2,875 % +0,058 pt 2,416 %
Cours de l’euro / dollars

(22 heures)

1,2414 +1,34 % 1,1848
Cours de l’once d’or en dollars (22 heures) 1 348,140 +2,50 % 1 304,747
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (22 heures) 64,873 +3,51% 66,840

 

Les marchés « actions » veulent quand même voir la vie en rose

Aux Etats-Unis, la confiance des consommateurs américains mesuré par l’indice de l’Université du Michigan est en hausse pour le mois de février à 99,9, retrouvant presque ses niveaux d’octobre, quand la confiance était à son plus haut depuis quatorze ans. Cette amélioration de la confiance est imputée à l’adoption de la réforme fiscale voulue par Donald Trump.

L’enquête de l’Université du Michigan souligne également que, malgré les allègements fiscaux, les anticipations d’inflation des consommateurs restent inchangées (+2,7 % sur les douze prochains moins). Néanmoins, selon les données du Département du travail, les prix des produits importés aux Etats-Unis ont fortement progressé en janvier (+1% après +0,2% en décembre). Ces chiffres sont à relier à celui concernant les prix à la production, en hausse de 0,4 % le mois dernier. Les prix des produits ont augmenté en raison de la dépréciation du dollar. En milieu de semaine, la hausse des prix à la consommation du mois de janvier est ressortie à 2,1 % quand les économistes avaient prévu 1,9 %. Ce contexte a amené le taux de l’obligation souveraine américaine à près de 3 %.

Malgré cet environnement, les indices « actions » se sont redressés cette semaine aidés en cela par la publication des bons résultats des entreprises. En France, Danone, Renault et Airbus ont ainsi contribué à la progression de près de de 4 % du CAC 40. Danone et Renault finissent en hausse de plus de 2% après avoir publié leurs comptes 2017 alors qu’Airbus, qui a dévoilé les siens hier, signe encore la meilleure performance du Cac 40. Le Dow Jones a retenu les bonnes nouvelles et a gagné en 5 jours également 4 % et l’indice Nasdaq plus de 5 %.

 Qu’est ce qui fait chuter le cours des actions ?

Depuis trente ans, à plusieurs reprises, les marchés financiers ont été confrontés à de forts mouvements baissiers voir à des krachs. Un ou plusieurs facteurs peuvent expliquer une rupture dans l’appréciation des cours des actions.

L’augmentation des taux d’intérêt par les banques centrales en 2000 et en 2007 a précédé la chute des cours des actions tant en Europe qu’aux États-Unis. Ces hausses sont intervenues dans un contexte de reprise de l’inflation. En 2000 comme en 2007, la baisse des perspectives de croissance a annoncé le retournement des cours. En 1987, en revanche, les perspectives étaient correctes. Les variations du ratio bénéfices par action est un mauvais indicateur avancé. Son retournement intervient en règle générale après les krachs.

L’aversion aux risques explique les ruptures de tendance en matière boursière. Ce fut le cas en 1987 et en 2000. Un PER (ratio cours / bénéfice) éloigné de sa moyenne de longue tendance amène, en règle générale, une correction.

Compte tenu de ces critères, les marchés réagissent avant tout à la crainte d’une augmentation des taux, sachant que le contexte économique reste porteur et que les PER sont dans leur moyenne de longue période (sauf pour certaines valeurs technologiques).