2 juillet 2016

Le Coin des Epargnants du 2 juillet 2016

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

1er juillet 2016

Evolution

sur 5 jours

Résultats

31 décembre 2015

CAC 40 4 273,96 +4,07 % 4 637
Dow Jones 17 949,37 +3,15 % 17 423
Nasdaq

 

4 862,57 +3,28 % 5107
Daxx Allemand

 

9,776.12 +2,29 % 10 743
Footsie

 

6 577,83 +7,15 % 6 242
Euro Stoxx 50 2 883,06 +3,85 % 3 100
Nikkei 15 682,48 +4,89 % 19 033
Taux de l’OAT France à 10 ans (21 heures) 0,161 % -0,233 pt 0,993 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (21 heures) -0,126 % -0,078 pt 0,634 %
Taux du Trésor US à 10 ans (21 heures) 1,456 % -0,112 pt 2,269 %
Cours de l’euro / dollars

21 heures)

1,1133 +0,23 % 1,0854
Cours de l’once d’or en dollars (21 heures) 1 341,080 +1,94 % 1061
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (21 heures) 50,550 +4,49 % 37,570

 

 

Le taux négatif étend son territoire

La crise britannique n’a pas débouché sur une spirale de baisses pour les « marchés actions ». Après un vendredi noir, les bourses se sont reprises. Toutes les grandes places occidentales ont progressé, cette semaine, de plus de 3 %. Les taux d’intérêt des obligations d’Etat ont, en revanche, en réaction au Brexit, plongé. Les obligations helvétiques à 50 ans sont entrées en territoire négatif. C’est le seul pays monde dans ce cas avec un rendement de -0,005 %  contre + 0,25 % il y a une semaine. La Suisse bénéficie d’un effet de change, le franc suisse pouvant être amené à s’apprécier en cas de difficultés au sein de la zone euro. La Suisse avait  été le premier pays à enregistrer des taux négatifs sur des obligations à 10 ans en avril 2015. Depuis, ce pays a été rejoint par le Japon et l’Allemagne.

Le taux à dix ans français, l’OAT, a fortement cette semaine en atteignant son plus bas historique à 0,17 %, Les taux des pays périphériques ont également profité de la détente générale. Le taux espagnol recule à 1,129 % (-2,7 points de base) et le taux grec baisse de 24,7 points de base à 7,825 %. Seul le Portugal est à contrecourant en raison des inquiétudes quant à sa situation financière.

Cette baisse des taux est, en Europe, alimentée par l’éventuelle adoption de nouvelles mesures par la BCE. Le toujours plus d’intervention monétaire pour contrecarrer des vents contraires est la règle. Les investisseurs tablent sur une baisse du taux de dépôt et sur une amplification des achats d’obligations. Les anticipations d’inflation sont toujours à des niveaux historiquement. Les investisseurs ne croient pas à l’atteinte de la cible des 2 % malgré une légère reprise des prix du fait du redressement des cours du pétrole ces dernières semaines.

De leur côté, les taux américains sont en recul à 1,424 %. Les investisseurs ne font plus guère de pronostics sur la prochaine hausse des taux directeurs américains. Celle prévue en septembre pourrait être reculée, une nouvelle fois, compte tenu des incertitudes planant sur l’économie mondiale.

 

Marchés financiers, un semestre à oublier

Les bourses européennes ont toutes connu un mauvais premier semestre. Sur les six premiers mois de l’année, Francfort a reculé de 9,89 %, Milan de 24,37 % et Madrid de 14,57 %. Londres enregistre une hausse mais qui est optique. Son gain de 4,20 % est lié à un effet de change. En euros, la baisse est de 8,25 %.

Avec le Quantitative Easing de la BCE, certains s’attendaient à une hausse des cours des actions, ils en ont été pour leur grade. L’accumulation de mauvaises nouvelles, le ralentissement de l’économie chinoise, la chute des cours du pétrole durant le 1er trimestre, les incertitudes sur la remontée des taux aux Etats-Unis et pour terminer le Brexit ont eu raison de des espoirs des investisseurs qui au nom de leur aversion aux risques ont opté de plus en plus pour des obligations à faible rendement.

Le Japon a été touché par le ralentissement des pays émergents d’Asie. Face à l’impuissance des autorités d’assainir les finances publiques et de réformer, malgré des résultats de croissance légèrement supérieurs aux prévisions, le pessimisme est de rigueur. L’indice Nikkei a connu un 1er semestre cauchemardesque. A 15 575,92, il a enregistré une baisse de 7,48 % au mois de juin et de 18,47 % depuis le 31 décembre 2015.

Malgré la croissance de l’économie américaine en dent de scie, la bourse de New-York affiche un bilan positif avec en terminant le mois de juin à 17 929,99 points en hausse de 0,32 %. Sur les six premiers mois, l’indice a progressé de 2,90 %.De son côté, le Nasdaq a conclu le semestre  à 4 842,67 points. La baisse a été de 1,84 % en juin et de 3,29 % depuis le 31 décembre 2015.

L’or a profité des incertitudes économiques et institutionnelles. L’once d’or a gagné près de 25 % depuis le 31 décembre en s’échangeant à 1317,240 dollars. En juin, la hausse a été de 8,69 %.