20 février 2016

Le Coin des Epargnants du 20 février 2016

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

20 février 2016

Evolution

Sur la semaine

Résultats

31 décembre 2015

CAC 40 4 223,04 +5,71 % 4 637
Dow Jones 16 391,99 +2,62 % 17 423
 

Nasdaq

 

4 504,43 +3,85 % 5107
 

Daxx Allemand

 

9 388,05 +4,69 % 10 743
 

Footsie

 

5 950,30 +4,25 % 6 242
Euro Stoxx 50 2 871,05 +4,17 % 3 100
 

Nikkei

 

15 967,17 +6,79 % 19 033
Taux de l’OAT France à 10 ans 0,568 % -0,097 pt 0,993 %
Taux du Bund allemand à 10 ans 0,206 % -0,062 pt 0,634 %
Taux du Trésor US à 10 ans 1,750 % +0,014 % 2,269 %
Cours de l’euro / dollars 1,1128 -1,07 % 1,0854
Cours de l’once d’or en dollars 1 229,90 -0,78 % 1061
Cours du baril de pétrole Brent en dollars 33,130 +1,13 % 37,570

 

Les marchés ont retrouvé des couleurs

Les différentes places financières européennes ont rebondi durant cette semaine avec des hausses de 4 à 6 % prouvant la forte volatilité et l’anxiété des investisseurs face à toute supposée mauvaise nouvelle

Le pétrole, roi des marchés

Le pétrole fait le marché. Ainsi, quelques pourparlers sur une coordination entre grands producteurs, notamment entre la Russie et l’Arabie Saoudite, ont suffi à amener le baril à la hausse ; l’annonce de stocks plus importants que prévus aux Etats-Unis a entrainé, automatiquement, une nouvelle baisse et le retour à la case de départ. Le yo-yo reste de rigueur. Néanmoins, sur un mois, le pétrole a récupéré 15 % de sa valeur…

 

Royaume-Uni, « God save the Union »

Le Royaume-Uni a stressé les dirigeants des Etats membres et les investisseurs. Après un ballet diplomatique bien orchestré, un accord a été conclu dans la soirée du samedi 18 février. Le Premier Ministre britannique a obtenu satisfaction sur plusieurs points et notamment sur le sujet du versement des prestations sociales aux immigrés. L’objectif de David Cameron était de prouver à son opinion publique qu’il avait réussi à faire plier les autres dirigeants européens. Ces derniers étaient prêts à accepter quelques revendications et outrances du Premier Ministre britannique de peur que le Brexit ne devienne réalité.

L’accord du 19 février mentionne que la référence à une « union toujours plus étroite entre les peuples » présente dans les traités européens depuis 1957 ne concernera pas les Britanniques. David Cameron a obtenu le droit d’appliquer ce qu’il appelle un « frein d’urgence ». Les immigrés aux revenus modestes s’installant sur le territoire britannique pourront bénéficier d’avantages fiscaux et sociaux réduits par rapport au reste de la population durant les quatre premières années de leur séjour. Ce mécanisme pourra rester en vigueur pendant sept ans. Par ailleurs, désormais, tous les Etats-membres pourront limiter les allocations familiales versées aux travailleurs européens au titre des enfants qui ne résident pas sur le territoire. A partir de 2020, ces restrictions pourront s’appliquer non seulement aux nouveaux arrivants mais aussi à tous les autres immigrés européens. L’Allemagne et la Belgique auraient l’intention d’appliquer cette disposition.

Sur la gouvernance économique et la gestion de l’euro, le Royaume-Uni n’a pas obtenu le droit de veto sur des dispositions de l’Union concernant l’euro et donc le secteur financier. Le Gouvernement britannique a reçu le pouvoir d’évoquer les éventuels problèmes et d’engager auprès des partenaires européens un débat sur les caractères litigieux d’une législation.

Cet accord qui sera soumis à référendum au Royaume-Uni ne nécessitera pas immédiatement la révision des Traités européens. Dans les faits, les Européens ont donné raison aux Britanniques sans trop rien changé au mode de fonctionnement de l’Union mais au prix d’une entaille de l’esprit européen.

 

La marée haute des taux négatifs sur les obligations d’Etat

 

Les taux allemands sur les obligations à 8 ans sont négatifs et ils sont nuls pour les obligations à 9 ans. Pour la France, le négatif est de rigueur jusqu’à l’échéance des 6 ans. Pour la Suisse, la première échéance à taux positif est à 20 ans…