22 septembre 2017

Le Coin des épargnants du 22 septembre 2017

Le tableau économique et financier

 

 

résultats

22 sept. 2017

évolution

sur 5 jours

résultats

31 décembre 2016

CAC 40 5 281,29 +1,29 % 4 862,31
Dow Jones 22 346,43 +0,35 % 19 762,60
Nasdaq 6 425,04 0,36 % 5 383,12
Dax Allemand 12 592,35 +0,59 % 11 481,06
Footsie 7 310,64 1,31 % 7 142,83
Euro Stoxx 50 3 515,55 +1,97 % 3 290,52
Nikkei 225 20 296,45 +1,94 % 19 114,37
Taux de l’OAT France à 10 ans (22 heures) 0,732 % +0,023 pt 0,687 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (22 heures) 0,449 % +0,014 pt 0,208 %
Taux du Trésor US à 10 ans (22 heures) 2,257 % +0,060 pt 2,454 %
Cours de l’euro / dollars

(22 heures)

1,1946 -0,01 % 1,0540
Cours de l’once d’or en dollars (22 heures) 1 297,020 -1,74 % 1 154,570
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (22 heures) 56,761 +2,25 % 56,620

 

 

L’Europe devant les Etats-Unis

Les places européennes et américaines ont été bien orientées cette semaine. La Bourse de Paris a enregistré cinq séances de hausse consécutives ce qui n’était pas arrivé depuis le mois de février. La victoire probable d’Angela Merkel et les bons indicateurs publiés cette semaine ont favorisé ce mouvement haussier.

Selon l’enquête IHS Markit, la croissance de l’activité dans le secteur privé a encore augmenté au mois de septembre dans la zone euro grâce, notamment, à la France et l’Allemagne. L’indice composite atteint, pour la France, un sommet  de six ans à 57,2 du fait du de la bonne tenue de l’activité dans l’industrie manufacturière et dans les services. En Allemagne, l’indice PMI composite a également atteint un plus haut depuis six ans et demi à 57,8.  Cette enquête prévoit une croissance de 0,7 % du PIB  pour le troisième trimestre au sein de la zone euro. Elle souligne que si la hausse de l’euro constitue un facteur d’inquiétude pour les fabricants, son impact sur les exportations est pour l’instant limité.

En Asie, les marchés se tendent un peu en raison des gesticulations nord-coréennes. Pyongyang a, en effet, annoncé, vendredi 22 septembre, des « contre-mesures radicales » et « historiques » à l’encontre des États-Unis après la décision de ceux-ci de durcir les sanctions contre la Corée du Nord.  Selon le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, cité par une agence du sud, Pyongyang pourrait envisager l’essai, dans l’océan Pacifique, d’une bombe à hydrogène d’une puissance sans précédent. Malgré tout, l’indice phare de la bourse des Tokyo a dépassé, cette semaine, la barre des 20 000 points en hausse de plus de 6 % depuis le début de l’année. En cinq ans, il a gagné près de 123 %. La Corée du Nord a pesé vendredi sur la bourse de New York. Les dernières déclarations de Donald Trump promettant le pire au Président coréen a conduit les investisseurs à privilégier les valeurs refuges.

 

Le Royaume-Uni, donner du temps au temps

Devant le précipice et face aux premiers signes de ralentissement économique, la Première Ministre britannique, Theresa May, demande un sursis de deux avant que les amarres soient définitivement larguées.

Theresa May, qui s’adressait, vendredi 22 septembre,  aux 27 autres chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, a proposé l’établissement d’un partenariat d’un type nouveau entre le Royaume-Uni et l’Union européenne ; « nous quittons l’UE mais pas l’Europe », a-t-elle répétée. Elle a récusé l’idée d’un accord sur le modèle de celui qui existe avec le Canada. Elle ne considère pas opportun que le Royaume-Uni adhère à l’Espace Economique Européen qui comprend l’Islande, la Norvège et la Suisse. Son discours mettait en avant les points qui unissent les îles britanniques au Continent. Pour élaborer le nouveau partenariat qu’elle appelle de ses vœux, elle juge donc indispensable un délai de 2 ans après  la fin prévue de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne en mars 2019.

La Première ministre a également indiqué qu’elle était prête à respecter dans certaines limites les engagements financiers de son pays au budget de l’Union. Le « Financial Times » chiffrait ces derniers jours cet effort à une vingtaine de milliards d’euros. Par ailleurs, Theresa May est favorable à ce que les tribunaux britanniques « prennent en compte » les jugements de la Cour de justice de l’Union européenne dans leurs décisions concernant les droits des citoyens européens après le Brexit.

La négociation entre le Royaume-Uni avec les représentants de l’Union commence réellement avec la fin du cycle électorale qui a concerné, en 2017, plusieurs grands pays. Face aux conséquences économiques de plus en plus réelles et aux risques de départs de certaines activités financières, de plus en plus de voix s’élèvent afin que le hard Brexit se transforme en soft Brexit voire que la question du départ de l’Union puisse être reportée sine die.