26 octobre 2014

Le Coin des Epargnants du 24 octobre

  24 octobre

18 H 00

17 octobre 10 oct.

 

1er janvier
CAC 40 4 128 pts 4 033 pts 4 073 pts 4 295 pts
Taux de l’OAT 1,2980 % 1,2580 % 1,255 % 2,56 %
Taux du Bund allemand 0,892 % 0,79 % 0,890 % 1,94 %
Cours de l’euro / dollars 1,2668 1,2771 1,2634 1,3765
Cours de l’once d’or en dollars (Londres) 1 231 1 234 1 222 1 227
Cours du baril de pétrole Brent en dollars 86,32 85,92 89,50 107

 

La bourse reprend son souffle

Après les soubresauts de la mi-octobre, les bourses ont repris leur souffle et ont toutes terminé, cette semaine, en progression. Sur ces cinq derniers jours, le CAC 40 a repris 2,37 %. En un mois, le recul s’élève, néanmoins, à 5,3 % et depuis le 1er janvier 2014, il atteint 3,9 %. Depuis le début de l’année, toutes les grandes places ont également abandonné du terrain à l’exception de New York.

L’euro poursuit sa glissade à la baisse

L’euro a perdu 0,7 % en une semaine par rapport au dollar et 5,9 % en trois mois. En un an, le recul s’élève à 8 %. Par définition, cette dépréciation devrait favoriser les exportations hors zone euro. Les experts attendent un gain de croissance de 0,5 point en 2015 pour l’ensemble des pays membres de la zone euro. La France qui est excédentaire pour ses échanges en-dehors de la zone euro pourrait tirer profit de cette dépréciation d’autant plus que l’évolution de ses exportations est très sensible au facteur prix.

Obligations d’Etat : légère remontée mécanique des taux

Avec la reprise des marchés actions, les taux des obligations d’Etat sont en hausse très modérée. Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas l’Allemagne qui a, en Europe, le taux le plus bas mais la Suisse, avec un taux pour les obligations d’Etat à 10 ans de 0,48 %. En dehors du vieux continent, il est à noter que le rendement des obligations à 10 ans de l’Etat japonais est de 0,46 %.

Pétrole, à qui profite la chute

Le cours du pétrole reste pour le moment insensible aux évènements syriens, irakiens, libyens ou nigérians. L’évolution du cours est intimement liée au ralentissement de l’économie mondiale. La baisse du prix du baril devrait favoriser la reprise de l’activité. Ainsi, selon le FMI, une baisse du cours de 10 % devrait générer une hausse du PIB de 0,2 % en 2015. La baisse des prix favoriserait la Chine qui est le deuxième importateur net de pétrole. L’Inde sort également gagnante en raison du niveau élevé de ses importations de pétrole. Pour les Etats-Unis, l’impact serait ambigu. En effet, les Etats-Unis sont, tout à la fois, producteurs et importateurs. Un cours inférieur à 90 dollars remet en cause la rentabilité de nombreux gisements. Par ailleurs, elle améliore la compétitivité des entreprises japonaises ou européennes voire chinoises concurrentes des firmes américaines. Mais, les Etats-Unis demeurent aussi importateurs et leur croissance reste très consommatrice d’énergie. Pour l’Europe, une baisse des prix est profitable économiquement. En revanche, elle pourrait être dissuasive pour le respect de l’objectif de réduction des émissions de CO2. Pour le Japon qui est en état de forte dépendance énergétique, la diminution du prix du pétrole est une aubaine. En effet, ce pays, ex champion du monde des excédents commerciaux enregistre désormais un déficit qui s’explique, en partie, par le poids de ses importations énergétiques. Parmi les perdants figurent les pays producteurs à forte population comme l’Iran ou la Russie. Des pays comme le Venezuela ou le Nigeria pourraient être fragilisés par la poursuite du mouvement de baisse.