27 septembre 2014

Le Coin des Epargnants du 27 septembre 2014

La semaine a été marquée par les évènements au Moyen Orient et en Algérie. Les marchés s’inquiètent de l’aggravation des tensions internationales et du ralentissement de la Chine.

Néanmoins, les marchés financiers ont bien réagi à la nouvelle réactualisation de la croissance américaine. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 4,6 % en rythme annuel pour le deuxième trimestre contre +4,2 % lors de l’estimation précédente et +4 % à l’issue de la première.

 

  26 septembre 19 septembre 12 septembre 1er janvier
CAC 40 4394 pts 4 461 pts 4 441 pts 4 295 pts
Taux de l’OAT 1,3190 % 1,45 % 1,33 % 2,56 %
Taux du Bund allemand 0,972 % 1,04 % 1,05 % 1,94 %
Cours de l’euro / dollars 1,2684 % 1,2849 1,2947 1,3765
Cours de l’once d’or en dollars

(Londres)

1 213 1 217 1 228 1 227
Cours du baril de pétrole Brent en dollars 96,52 97,9 97 107

 

 Le CAC 40 a fait du yo-yo

 Le CAC 40 a perdu 1,49 % cette semaine avec de fortes baisses suivies par des rebonds tout aussi importants. Air France a perdu plus de 7 % en une semaine en relation avec le conflit social qui l’affecte. L’automobile a également souffert. En revanche, les valeurs liées à l’immobilier ont été privilégiées par les investisseurs.

L’euro continue à se replier

L’euro continue sa glissade à la plus grande joie des exportateurs hors zone euro. L’effet de cette dépréciation est d’autant plus fort qu’elle s’accompagne d’une diminution des cours des matières premières et de l’énergie.

L’or ne vaut plus rien ou presque…

L’or est toujours en chute libre. En 3 ans, l’or a perdu 60 % de sa valeur. Le cours actuel commence à mettre en difficulté certaines mines aurifères. Le seuil de rentabilité se trouverait entre 1200 et 1300 dollars l’once pour de nombreuses mines.

 Le contrechoc pétrolier est-il pour demain ?

 Le prix du baril est en repli malgré les tensions internationales. Le ralentissement des pays émergents qui s’engagent dans des process moins gourmands en énergie et la stagnation européenne concourent à peser sur la demande. Au niveau de l’offre, le retour de l’Iran sur le marché, la stabilisation de la production irakienne mais surtout la montée en puissance des Etats-Unis comme producteur changent la donne. Néanmoins, une baisse trop brutale des cours mettrait en danger la rentabilité des nouveaux gisements. De ce fait, il est fort probable que les Etats-Unis vont, avec leurs alliés du Golf, piloter les cours pour éviter un contrechoc pétrolier.