7 février 2015

Le Coin des Epargnants du 7 février 2015

 

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats du 6 février 2015 Evolution

sur 5 jours

Résultats au

31 déc. 2014

 

CAC 40

 

4 691 +1,88 % 4 272 pts

 

Dow Jones 17 824 +3,84% 17 823

 

Nasdaq 4 744

 

+ 2,35 % 4 777
Dax Allemand 10 842 +1,42 % 9 805

 

Footsie 6 853 +1,54 % 6 566

 

Eurostoxx 3 398 + 1,39 % 3 146

 

Nikkei

 

17 648 -0,15 % 17 450
Taux de l’OAT France à 10 ans

 

0,5930 % 0,5470 %

(taux au 30/01)

0,8370 %
Taux du Bund allemand

à 10 ans

 

0,377 % 0,304 %

(Taux au 30/01)

0,541 %
Taux du Trésor US à 10 ans

 

1,948 % 1,653 %

(Taux au 30/01)

 

2,17 %
Cours de l’euro / dollars

 

1,1321 +0,37 % 1,2106

 

Cours de l’once d’or en dollars (1er fixing Londres) 1264 +0,04 % 1199

 

Cours du baril de pétrole Brent en dollars

 

57,9 10,5 % 57,54

 

 

Les bourses en attendant la FED, la Grèce et le reste…

Les bourses retiennent leur souffle en attendant d’en connaître un peu plus sur les intentions des Européens sur le dossier grec et sur les futures décisions de la FED. La mise sous pression de la Grèce est un sujet d’inquiétude. La fixation par Jeroen Dijsselbloem, le Président de l’Eurogroupe, d’un ultimatum a un peu crispé, en fin de semaines, les investisseurs. Les Grecs ont jusqu’au 16 février pour accepter la prolongation du programme d’aide de 7,2 milliards d’euros, programme supervisé par la Troïka que récuse le gouvernement de Tsipras.

Si les annonces sur les créations d’emploi aux Etats-Unis pour le mois de janvier démontrent la force de la croissance de l’économie américaine, en revanche, elles posent la question du relèvement des taux par la FED. Certes, la stagnation des salaires, le faible taux d’emploi et la diminution de l’inflation concourent au statuquo pour au moins quelques semaines.

Pétrole, répit ou inversion

Le baril  de pétrole a repris des couleurs en revenant à quelques encablures des 60 euros. L’appréciation de 10 % du cours du baril (Brent), cette semaine, fait suite aux déclarations d’officiels de l’OPEP souhaitant une inversion des prix. Les violences en Lybie et au Nigéria ont également joué en faveur de la hausse. L’engagement d’une politique de soutien monétaire à la croissance en Chine a pu également contribuer au changement de tendance. Avant de se prononcer sur sa pérennité, il faudra attendre la fin du mois de février et la diminution des achats d’hiver de fuel. Il est certain que le marché restera, de toute façon, très volatil d’autant plus que les stocks sont au plus haut.

Dettes publiques, la France a perdu un bon client mais pas de quoi paniquer

En laissant filer sa monnaie, la Suisse fait un sale coup à la France. En effet, pour maintenir le franc suisse à 1,2 euro, les autorités monétaires acquéraient essentiellement des Obligations Assimilables du Trésor. La France bénéficiait, ainsi, en toute discrétion, d’un petit quantitative easing. L’impact de ces moindres achats est relativement faible sur le niveau des taux. L’augmentation des taux constatée cette semaine pour les titres publics s’explique avant tout par les dernières péripéties du dossier grec et par le calendrier des émissions.