7 janvier 2017

Le Coin des Epargnants du 7 janvier 2017

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

6 janvier 2017

Évolution

sur 5 jours

Résultats

31 décembre 2016

CAC 40 4 909,84 +0,98 % 4 862,31
Dow Jones 19 963,80 +1,02 % 19 762,60
Nasdaq 5 521,06 +2,56 % 5 383,12
Dax Allemand 11 599,01 +1,03 % 11 481,06
Footsie 7 210,05 +0,94 % 7 142,83
Euro Stoxx 50 3 321,17 +0,93 % 3 290,52
Nikkei 19 454,33 +1,78 % 19 114,37
Taux de l’OAT France à 10 ans (19 heures) 0,843 % +0,156 pt 0,687 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (19 heures) 0,301 % +0,093 pt 0,208 %
Taux du Trésor US à 10 ans (19 heures) 2,425 % -0,029 pt 2,454 %
Cours de l’euro / dollars

(19 heures)

1,0527 +0,08 % 1,0540
Cours de l’once d’or en dollars (19 heures) 1 171,030 +1,64 % 1 154,570
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (19 heures) 56,870 +0,94 % 56,620

 

L’emploi américain déçoit mais sans exagération

Au mois de décembre 2016, l’économie américaine a créé 156.000 emplois, soit un peu moins qu’attendu (175 000). Le taux de chômage a légèrement progressé à 4,7 % contre 4,6 % en novembre. Les salaires sont en augmentation de 2,9 % sur un an. Selon certains spécialistes, le marché serait en situation de quasi plein emploi.

Ces résultats sont en phase avec les analyses de la FED et avec son programme de relèvement de ses taux directeurs.

 La bourse fête le début de l’année

Le CAC 40 a franchi la barre des 4900 points. Toutes les grandes places européennes et américaines ont achevé cette première semaine 2017 en hausse confirmant la tendance de l’année dernière. Les marchés sont restés calmes, les volumes échangés étant relativement faibles.

Les résultats de l’emploi américain ont eu peu d’effets sur les cours. Concernant la zone euro, l’indice du sentiment économique a atteint 107,8 en décembre, son meilleur niveau depuis mars 2011. L’indice du climat des affaires est également en hausse 0,79, après 0,41 en novembre. Si les ventes au détail ont reculé de 0,4 % en novembre après une progression de 1,4 % en octobre, sur un an, elles progressent de 2,3% (+3 % en octobre).

De leur côté, les cours du pétrole sont restés dynamique, l’Arabie saoudite, l’Irak, le Koweit et Oman ayant réaffirmé leur intention de réduire leur production tandis que les stocks de brut ont plus fortement diminué que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière.

L’euro faible devient la règle

Le 5 janvier dernier, l’euro s’est échangé à moins de 1,05 dollar avant de légèrement remonter le lendemain. La monnaie unique est à son plus bas niveau par rapport au dollar depuis quinze ans. Aussi bizarre que cela puisse paraître, l’euro est en parité de pouvoir d’achat fortement sous-évalué. Il devrait s’échanger à 1,30 dollar. Cette sous-évaluation favorise les pays exportateurs comme l’Allemagne. Cela favorise l’inflation d’autant plus que le pétrole exprimé en dollar est en hausse. Cette dépréciation de l’euro est la conséquence des politiques monétaires divergentes de part et d’autre de l’Atlantique. Elle est aussi la traduction de certaines incertitudes qui pèsent sur l’Union européenne : Brexit, élections aux Pays-Bas, en France et en Allemagne.

L’écart de taux entre les Etats-Unis et l’Europe commence à devenir conséquent. Cela fait deux ans que la politique d’assouplissement quantitatif s’est interrompue aux Etats-Unis quand elle se poursuit au rythme de 80 milliards d’euros en Europe (60 milliards d’euros à partir de mars). Cet écart conduit les investisseurs à rechercher les placements en dollars au détriment de ceux exprimés en euros.