9 juillet 2016

Le Coin des Epargnants du 9 juillet 2016

 

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

8 juillet 2016

Evolution

sur 5 jours

Résultats

31 décembre 2015

CAC 40 4 190,68 -1,95 % 4 637
Dow Jones 18 146,74 +1,10 % 17 423
Nasdaq 4 956,76 +1,94 % 5107
Daxx Allemand 9 629,66 -1,50 % 10 743
Footsie 6 590,64 +0,19 % 6 242
Euro Stoxx 50 2 838,01 -1,56 % 3 100
Nikkei 15 106,98 -3,67 % 19 033
Taux de l’OAT France à 10 ans (21 heures) 0,107 % -0,054 pt 0,993 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (21 heures) -0,197 % -0,071 pt 0,634 %
Taux du Trésor US à 10 ans (21 heures) 1,368 % -0,088 pt 2,269 %
Cours de l’euro / dollars

21 heures)

1,1048 -0,82 % 1,0854
Cours de l’once d’or en dollars (21 heures) 2 838,01 +1,57 % 1061
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (21 heures) 46,550 -8,50 % 37,570

 

Les bourses prises entre plusieurs feux

Les bourses retiennent toujours sur souffle après le Brexit ne sachant pas sur quel pied danser. Le blocage de plusieurs fonds immobiliers à Londres a rappelé aux investisseurs de mauvais souvenirs. En effet, la crise des subprimes a débuté à l’été 2007 quand BNPPARIBAS avait décidé de geler trois de ses fonds. Mais la situation de 2016 n’est pas celle de 2007 car, justement, il y a un précédent. Les banques centrales ont depuis 9 ans renforcé leur surveillance et leurs moyens d’actions afin d’assurer la liquidité des marchés. Néanmoins, le double flou artistique, celui de Londres où l’improvisation politique semble être de mise et celui de l’Union européenne qui peine à présenter un front uni et volontaire face au Brexit, est une source d’inquiétudes pour les marchés qui, depuis quelques années, n’apprécient guère l’été.

En revanche, les créances douteuses des banques italiennes qui minaient le moral des marchés ont été moins présentes dans les esprits cette semaine. En effet, l’idée d’un assouplissement des règles européennes pour un renflouement par des fonds publics des banques pourrait être mise en œuvre. « La situation actuelle, avec un nouveau cycle de baisse des cours boursiers après le Brexit, mérite une profonde réflexion sur les moyens de compenser certaines insuffisances sur le marché avec un petit soutien public pour améliorer sensiblement la stabilité de certains secteurs bancaires », a déclaré jeudi soir Vitor Constancio, le vice-président de la Banque centrale européenne.

 

Les bourses européennes et américaines ont évidemment bien réagi à la bonne nouvelle sur le terrain de l’emploi aux États-Unis et en ont oublié la chute du prix du pétrole qui s’échangeait en fin de semaine à 46 dollars le baril de Brent.