9 mars 2019

Le Coin des Epargnants du 9 mars 2019

Le tableau financier de la semaine

  Résultats 8 mars 2019 Évolution sur 5 jours Résultats 31 déc. 2018
CAC 40 5 231,22 -0,65 % 4 678,74
Dow Jones 25 450,24  -2,21 % 23 097,67
Nasdaq 7 408,14  -2,46 % 6 583,49
Dax Allemand 11 457,84 -1,24 % 10 558,96
Footsie 7 104,31 -0,03 % 6 733,97
Euro Stoxx 50 3 283,60 -0,86 % 2 986,53
Nikkei 225 21 025,56 -2,67 % 20 014,77
Taux de l’OAT France à 10 ans (20heures) 0,404 % -0,176 pt 0,708 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (20 heures) 0,066 % -0,126 pt 0,238 %
Taux du Trésor US à 10 ans (20 heures) 2,623 % -0,126 pt 2,741 %
Cours de l’euro / dollar (20 heures) 1,1241 -1,07 % 1,1447
Cours de l’once d’or en dollars (20 heures) 65,200 +0,42 % 1 279,100
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (20 heures) 65,200 +0,46 % 52,973

Fin d’hiver tendu pour les marchés

Prévisions économiques revues à la baisse, créations d’emploi en repli aux Etats-Unis, recul des exportations chinoises, le climat s’est obscurci en ce début du mois de mars, entraînant une baisse des indices boursiers. Le Nikkei, le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu plus de 2 % durant la semaine.

En février, les exportations chinoises ont enregistré leur plus forte baisse en trois ans et les importations diminuent pour un troisième mois consécutif (-5,2 % en février), suggérant que le ralentissement de l’économie chinoise est bien enclenché malgré une série de mesures de soutien prises par Pékin. Cette chute des échanges pour la Chine est la conséquence du ralentissement de la croissance en zone euro et de la guerre commerciale avec les Etats-Unis. Sur ce sujet, Donald Trump a déclaré mercredi 6 février que les négociations entre les Etats-Unis et la Chine progressaient. Il a néanmoins ajouté que les deux plus grandes puissances économiques mondiales pourraient parvenir à un bon accord, mais tout aussi bien ne pas conclure d’accord du tout. Le Président américain a repoussé le relèvement des droits de douane sur 200 milliards de dollars de produits chinois importés, initialement prévu au 1er mars.

Les nuages s’accumulent dans le ciel boursier. Non contents d’avoir dû digérer, mercredi puis jeudi, les abaissements successifs de prévisions de croissance de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de la Banque centrale européenne (BCE), les opérateurs ont dû composer avec une nouvelle salve d’indicateurs macroéconomiques déprimés et déprimants.

Les Etats-Unis ont enregistré la création de seulement 20 000 emplois en février, contre 180 000 attendus par le consensus, après 304 000 en janvier. Dans le même temps, le taux de chômage s’est contracté de 0,2 point à 3,8 % et le salaire horaire moyen s’est apprécié de 0,4 % sur un mois et de 3,4 % sur un an, soit 0,1 point de plus que prévu dans les deux cas. Pour les analystes, l’explication à la faiblesse des embauches réside dans les difficiles conditions météorologiques et les effets décalés du « shutdown ». Pour apprécier la réalité du ralentissement économique, il faudra attendre la publication des résultats de l’emploi du mois de mars qui n’a pas été touché par le blocage de l’administration.

Légère remontée d’inflation au sein de la zone euro

Avec la hausse du prix du pétrole au mois de janvier, l’inflation au sein de la zone euro est en légère augmentation au mois de février. Elle est passée, selon Eurostat, en un mois de 1,4 à 1,5 %. L’énergie a enregistré une augmentation de 3,5 % de ses tarifs quand les prix de l’alimentation sont en hausse de 2,4 %. Les prix des biens industriels restent stables avec une appréciation de 0,3 %.