14 novembre 2020

Le Coin des Graphiques

L’endettement des entreprises, toujours en forte hausse

Les financements des entreprises financières représentaient, selon la Banque de France, un encours au mois de septembre de 1884 milliards d’euros, dont 1181 au titre des crédits bancaires et 703 au titre du financement de marché. En septembre la hausse est en léger repli, +12,8 % en rythme annuel, contre +13,2 % en août. Elle est toujours portée par la progression des crédits bancaires en lien avec l’attribution des prêts garantis par l’État (+13,1 % en septembre comme en août). Le financement par le marché reste également dynamique (+12,4 % en rythme annuel en septembre contre +13,4 % en août). Le coût moyen du financement de marché des entreprises à 5 ans se maintient à 1,01 % en septembre.

Cercle de l’Epargne – Banque de France

La France, championne pour les transferts de revenus vers l’étranger.

En France, selon Eurostat, si les non-résidents ont versé 879 millions d’euros au profit de personnes vivant en France, ces dernières ont versé à l’étranger près de 12 milliards d’euros. Le solde des flux de transferts est négatif de plus 11 milliards d’euros. Il est plus de deux fois supérieur à celui de l’Allemagne (-5,4 milliards d’euros).

Cercle de l’Epargne – Eurostat

En 2019, les sommes d’argent envoyées par les résidents de l’Union européenne (UE) vers les pays hors Union se sont élevées à 33,2 milliards d’euros, contre 30,8 milliards en 2018. Les flux entrants dans l’Union ont atteint 13,0 milliards d’euros en 2019, contre 12,4 milliards d’euros en 2018. Le solde communautaire est négatif (-20,2 milliards d’euros) avec le reste du monde. La majorité des transferts personnels se compose de flux d’argent envoyés par les migrants dans leur pays d’origine.

En 2019, les plus fortes proportions des flux entrants intra-européens ont été observées en Slovaquie (94 % de l’ensemble des flux entrants de ce pays), au Luxembourg (80 %), en Hongrie (76 %) et en Suède (70 %). À l’inverse, les flux entrants extra-Union ont représenté environ trois quarts du total des flux entrants en France (77 %), en Lituanie (73 %) et à Chypre (70 %). Le Luxembourg (70 %), la Slovaquie (63 %), Malte (62 %), la Tchéquie et la Finlande (61 % chacune) ont été les États membres ayant enregistrés la plus forte proportion de flux sortants intra-européens dans le total de leurs flux sortants. S’agissant des flux sortants extra-européens, les plus fortes proportions ont été observées en Pologne (87 %), en Belgique (86 %), en Italie et en Lituanie (85 % chacune),

Les transferts personnels extra-européens étaient principalement dirigés vers l’Asie et l’Afrique du Nord (20 % chacune du total des flux sortants extra-européens), suivis par les pays européens hors-Union (19 %), l’Amérique du Sud (16 %) et l’Afrique centrale et australe (12 %).