2 janvier 2021

Le Coin des Graphiques

Pas d’envolée des crédits à la consommation

Durant ces dernières semaines, des voix s’étaient fait entendre concernant le risque d’un dérapage des crédits à la consommation après le premier confinement. Si une hausse a été constatée, elle ne fait que compenser la baisse enregistrée entre les mois de mars à mai 2020. Les Français figurent parmi les Européens qui recourent le moins aux crédits à la consommation. L’encours des crédits à la consommation a atteint fin septembre 188,1 milliards d’euros retrouvant son niveau de décembre 2019 (188,2 milliards d’euros). A la fin du deuxième trimestre, cet encours était tombé à 185,8 milliards d’euros.

BdF – Cercle de l’Epargne

Selon la Banque de France, durant le troisième trimestre 2020, la croissance des crédits à la consommation aux particuliers s’est établie à +0,5 % (après +1 % au deuxième trimestre 2020). Les taux d’intérêt moyens français des crédits renouvelables, découverts et divers (+4,9 %) et des nouveaux crédits amortissables (+3,4 %) restent sur des niveaux inférieurs à ceux enregistrés en zone euro (respectivement +6,3 % et +5,2 %).

Les dépenses de communication du simple au double au sein de l’Union européenne

En 2019, les ménages de l’Union européenne ont dépensé 175 milliards d’euros (soit 1,3 % du PIB de l’UE) pour les « communications » telles que les services postaux, les équipements et services de téléphonie ou d’Internet. Cela représente 2,4 % des dépenses totales de consommation des ménages. En 2019, la part des dépenses des ménages liées à la communication était la plus élevée en Bulgarie (4,7 %), suivie de la Croatie (4,0 %) et de la Grèce (3,9 %). À l’autre extrémité de l’échelle, les ménages luxembourgeois ont consacré la part la plus faible des dépenses des ménages aux communications (1,3 %), suivis par les ménages danois et autrichiens (tous deux 1,9 %).

Parmi tous les principaux postes de dépenses des ménages, celles en communications ont connu la baisse la plus significative au cours de la dernière décennie dans l’Union, de 3,0 % des dépenses totales des ménages en 2009 à 2,4 % en 2019. L’ouverture à la concurrence et la large diffusion d’Internet permettant des rendements d’échelle expliquent cette diminution des dépenses en valeur relative. La plus forte baisse a été enregistrée en Estonie (de 4,0 % des dépenses totales des ménages en 2009 à 2,3 % en 2019). L’Estonie était suivie des Pays-Bas, de la France, de l’Irlande et de la Pologne. En revanche, les dépenses des ménages en communications ont augmenté dans trois États membres de l’Union, la Roumanie, la Croatie et la Suède.

Eurostat