28 août 2021

Le Coin des Graphiques – faillites en France – baguette- emploi

Un niveau historiquement bas pour les faillites en France

Le nombre de défaillances d’entreprise en France reste à un niveau très faible. Au mois de juillet, en rythme annuel, le nombre de faillites s’élevait à 27 896, soit le niveau le plus bas jamais constaté ces trente dernières années. Avant la crise sanitaire, le nombre de faillites étaient de 50 000 par an. Les mesures de soutien prises par le Gouvernement expliquent cette quasi-division par deux du nombre de faillites. Le rebond pronostiqué après les confinements ne s’est pas produit. Les Prêts Garantis par l’État, les aides attribuées dans le cadre du fonds de solidarité et le chômage partiel ont permis aux entreprises de résister à la crise, voire, pour certaines qui auraient déposé normalement leur bilan, de poursuivre leur activité. Le rebond de la croissance constaté au troisième trimestre 2020 et depuis le mois de juin 2021 limite également les dépôts de bilan.

INSEE

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En 2020, le prix du pain et des céréales dans l’Union européenne était environ deux fois et demie plus élevé dans l’État membre le plus cher que dans l’État membre le moins cher. Lorsque les niveaux de prix sont comparés à l’indice de niveau de prix moyen de l’Union (fixé à 100), les résultats montrent que le prix du pain et des céréales était le plus élevé au Danemark (avec un indice de niveau de prix de 153), suivi de l’Autriche (135), du Luxembourg, de la Finlande et la Suède (les trois 127) contre un indice de 56 en Roumanie.

Les dépenses en faveur de l’emploi de plus en plus axées sur les allègements sociaux

Les dépenses générales en faveur de l’emploi et du marché du travail recouvrent les allégements généraux de cotisations sociales ou d’impôt en faveur des bas salaires ou des heures supplémentaires, les incitations financières à l’emploi et les exonérations de cotisations sociales ou fiscales en faveur de certaines zones géographiques (zones urbaines sensibles, zones franches urbaines…) ou de certains secteurs (hôtels-cafés-restaurants, services à la personne, secteur agricole…). Les dépenses ciblées en faveur des politiques du marché du travail sont les emplois aidés, l’accompagnement et la formation des demandeurs d’emploi, l’indemnisation du chômage ou encore les préretraites. Les interventions publiques sur le marché du travail visent à permettre un fonctionnement efficace de celui-ci et à corriger les éventuels déséquilibres. Elles peuvent être distinguées d’autres interventions plus générales de la politique de l’emploi dans la mesure où elles agissent de façon sélective en favorisant des groupes particuliers sur le marché du travail. En 2019, la France consacrait au total 6 % de son PIB à l’emploi, contre moins de 4 % en 2000. Depuis 2016, les dépenses générales dépassent les dépenses ciblées. Cette montée en puissance des dépenses générales est imputable au processus d’abaissement des charges sociales centrées en grande partie sur les bas salaires.

DARES