17 juin 2022

Le Coin des Graphiques

Années de vie en bonne santé en Europe

En 2020, le nombre d’années de vie en bonne santé à la naissance dans l’Union européenne était de 64,5 ans pour les femmes et de 63,5 ans pour les hommes. Les années de vie en bonne santé représentent respectivement 78 % et 82 % de l’espérance de vie totale des femmes et des hommes.

Les années de vie en bonne santé, et également appelées espérance de vie sans incapacité sont définies comme le nombre d’années pendant lesquelles une personne devrait continuer à vivre en bonne santé. Cet indicateur statistique est compilé séparément pour les hommes et les femmes, à la naissance, à 50 et 65 ans. Il est fondé sur la prévalence par âge (proportion) de la population en bonne santé et en mauvaise santé et sur des informations sur la mortalité par âge. Un état sain est défini comme un état sans limitation de fonctionnement et sans incapacité.

Le nombre d’années de vie en bonne santé à la naissance était plus élevé pour les femmes que pour les hommes dans vingt des États membres de l’Union, la différence entre les sexes étant généralement relativement faible. En 2020, le nombre d’années de vie en bonne santé à la naissance dans l’Union était de 64,5 ans pour les femmes et de 63,5 ans pour les hommes. Dans sept États membres de l’Union, l’écart était supérieur à 2 ans, les écarts les plus importants étant enregistrés en Bulgarie (+4,2 ans), en Estonie (+4,1 ans) et en Pologne (+4,0 ans). À l’opposé, le nombre d’années de vie en bonne santé des femmes était inférieur à celui des hommes dans six États membres de l’Union. Les écarts les plus importants ont été observés aux Pays-Bas (-2,8 ans), au Portugal (-2,1 ans) et en Finlande (-1,8 an). En Espagne, le même nombre d’années de vie en bonne santé a été enregistré pour les femmes et les hommes.

Eurostat

L’épidémie de covid-19 n’est pas terminée

Depuis quelques jours, le nombre de cas de Covid augmente en faisant craindre une nouvelle vague. Les Stones n’échappent pas à la résurgence de l’épidémie, ; ils ont été contraints d’annuler deux concerts, Mick Jagger ayant été  infecté par le virus.

Si pour le moment, ces cas ne se traduisent pas par une augmentation des hospitalisations, ils soulignent la persistance de l’épidémie. La menace d’une reprise de plus grande ampleur lors de l’automne n’est pas en l’état écartée.

La surmortalité liée au covid-19 est encore réelle au sein de l’Union européenne. Par rapport à la moyenne des années 2016/2019, la surmortalité était de 10 % en avril 2022, contre +6 % en mars et +8 % en janvier et février. Sur les 6 derniers mois, le pic a été enregistré en novembre 2021 (+26  %).

La surmortalité a continué de varier d’un État membre à l’autre. La Suède a enregistré une valeur inférieure à la moyenne mensuelle du pays (-5  %), tandis que la Lettonie (+3  %), l’Estonie, la Bulgarie et la Slovaquie (toutes +4  %) ont enregistré des valeurs inférieures à la moitié de la moyenne de l’Union. Parallèlement, le taux le plus élevé a été enregistré en Grèce (+28  %), plusieurs autres États membres (Irlande, Luxembourg, Pays-Bas et Autriche) ayant enregistré des valeurs de +18 à +19 %. La France, avec un taux de 14 %, se trouve dans la moyenne haute de l’Union.

Les pics précédents de surmortalité ont été atteints, au sein de l’Union en avril 2020 (+25  %), novembre 2020 (+40  %) et avril 2021 (+21  %).

Eurostat