16 octobre 2021

Le Coin des Graphiques – création d’entreprises – accidents du travail

Les accidents de travail au sein de l’Union européenne

En 2020, 2,4 % des personnes employées ou non mais qui avaient travaillé dans l’Union européenne au cours de l’année ont déclaré au moins un accident du travail au cours des 12 mois précédents. Cette part est nettement inférieure aux 2,8 % enregistrés en 2013. Cette baisse est en partie due à la crise sanitaire. La catégorie professionnelle avec la proportion la plus élevée de personnes déclarant un accident du travail au niveau de l’Union en 2020 était l’artisanat et les métiers assimilés (4,4 %), suivi par les opérateurs d’installations et de machines et les assembleurs et les ouvriers qualifiés de l’agriculture et de la pêche (tous deux 3,4 %). Les personnes exerçant des professions élémentaires (3,3 %) ont également enregistré une part supérieure à 3 % en 2020.

Eurostat

Pour 13,2 % des travailleurs au niveau de l’Union, les positions fatigantes ou douloureuses étaient le facteur de risque le plus grave pour leur santé physique au travail. Viennent ensuite les activités impliquant une forte concentration visuelle (10,0 %), la manipulation de charges lourdes (9,1 %) et les mouvements répétitifs des mains ou des bras (8,7 %). Les positions fatigantes ou douloureuses étaient plus souvent considérées comme un risque par les femmes que par les hommes (14,5 % contre 12,2 %). Le même schéma peut être observé pour les mouvements répétitifs qui ont été déclarés comme le facteur de risque physique le plus grave par 10,8 % des femmes contre 7,0 % des hommes. L’écart le plus important entre les sexes a été observé dans l’utilisation de machines ou d’outils à main et de véhicules, car 10,3 % des hommes la considéraient comme le facteur de risque le plus grave au travail contre 2,4 % des femmes.

44,6 % des personnes occupées âgées de 15 à 64 ans ont déclaré être confrontées à des facteurs de risque pour leur bien-être mental au travail. Dans 11 États membres sur 27, la part des personnes déclarant des risques mentaux liés au travail dépassait la moitié de l’ensemble des personnes occupées. La Suède (76,4 %), la Grèce (69,1 %) et le Luxembourg (67,4 %) détenaient les valeurs les plus élevées, tandis que la Tchéquie (33,8 %), la Lituanie (26,7 %) et l’Allemagne (25,8 %) détenaient les parts les plus faibles.

Légère baisse de la création d’entreprises en septembre

En données brutes, le nombre total d’entreprises créées au cours des douze derniers mois était en forte hausse en septembre, (+23,0 %). Les créations d’entreprises individuelles sous le régime de micro-entrepreneur ont augmenté de 24,5 % et celle sous forme de sociétés de 26,9 %. En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises sur douze mois dépasse un million. Lors de ces trois derniers mois (juillet à septembre) une baisse est néanmoins constatée par rapport aux mêmes mois un an auparavant (–2,4 %). Les créations d’entreprises individuelles sous le régime de micro-entrepreneur diminuent (–4,5 %), de même que les créations d’entreprises individuelles classiques (–9,1 %). À l’inverse, les créations de sociétés augmentent (+5,5 %).

INSEE

En septembre 2021, le nombre total de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus a légèrement diminué (–1,5 % après une stabilité en août en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Les immatriculations de micro-entrepreneurs se replient (–3,0 % après +3,8 %) tandis que les créations d’entreprises classiques se redressent (+1,1 % après –6,1 %). En septembre 2021, en données brutes, la part des micro-entrepreneurs dans le total des entreprises créées au cours des douze derniers mois diminue faiblement et s’établit à 64,8 %.