29 mars 2024

Le Coin des Graphiques – immobilier – immigration

Moins de 30 000 logements mis en chantier sur douze mois

En février 2024, les autorisations de logements diminuent. Elle se sont élevées à 30 000 (-4 % par rapport à janvier). Le nombre de logements autorisés se situe désormais à 22 % au-dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).

De mars 2023 à février 2024, 364 800 logements ont été autorisés à la construction, soit 101 900 de moins que lors des douze mois précédents (-21,8 % ) et 21 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

En février 2024, 23 000 logements auraient été mis en chantier, soit 3 000 de plus qu’en janvier (+15 % ). Le nombre de logements commencés en février 2024 serait cependant inférieur de 29 % à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire.

Au cours des douze derniers mois, on estime que 283 900 logements ont été mis en chantier, soit 95 700 de moins (-25,2 %) qu’entre mars 2022 et février 2023, et 27 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

Cercle de l’Épargne – source : SDES, Sit@del2, estimations à fin février 2024

De décembre 2023 à février 2024, les enregistrements d’autorisation à la construction de locaux non résidentiels s’élèvent à 8,6 millions de m² et sont en recul (-6,4 %) par rapport à la même période un an plus tôt.

Sur ces trois mois, 5,1 millions de m² de locaux non résidentiels ont été mis en chantier, une surface également en baisse (-10,4 % ) par rapport à la même période un an plus tôt.

Sur les douze derniers mois, de mars 2023 à février 2024, les autorisations de locaux non résidentiels enregistrées s’élèvent à 37,4 millions de m² et décroissent (-7,5 % ) par rapport aux mêmes douze mois un an plus tôt.

Cercle de l’Épargne – source : SDES, Sit@del2, en surface de plancher

L’Union européenne et son solde migratoire

En 2022, 5,1 millions de personnes ont immigré vers l’Union européenne en provenance de pays tiers, tandis que 1,0 million de personnes ont émigré de l’Union vers des destinations en dehors de l’Union. L’afflux d’immigrants en provenance de pays tiers a doublé par rapport aux 2,4 millions estimés en 2021. À l’inverse, le nombre de résidents de l’Union émigrant vers des pays tiers est resté stable, avec 1,0 million d’émigrants en 2021. La forte augmentation de 2022 doit être relativisée car elle intervient après les confinements liés à la crise Covid qui avaient pesé sur les migrations.

En 2022, il y avait environ 11 immigrants originaires de pays tiers pour 1 000 habitants dans l’Union. Par rapport à la taille de la population résidente, Malte a enregistré le taux d’immigration le plus élevé en provenance de pays de l’Union et de pays tiers en 2022 (66 immigrants pour 1 000 habitants), suivi du Luxembourg (48) et de l’Estonie (37). En revanche, la Slovaquie a enregistré le taux d’immigration le plus faible, avec 1 immigrant pour 1 000 habitants, suivie par la Bulgarie et la France, chacune avec 6 immigrants pour 1 000 habitants.

Au 1er janvier 2023, plus de la moitié (50,4 %) de la population luxembourgeoise était née à l’étranger. Malte (28,3 % ) et Chypre (22,7 % ) complètent le top 3 des pays de l’UE ayant les proportions de population née à l’étranger les plus élevées. En revanche, les parts les plus faibles ont été enregistrées en Pologne (2,5 %), en Bulgarie (2,6 %) et en Roumanie (2,8 %). En la matière, la France se situe en-dessous de la moyenne européenne.

En termes absolus, le plus grand nombre de résidents nés à l’étranger (provenant d’autres pays de l’Union et de pays tiers) ont été enregistrés en Allemagne (16,5 millions de personnes), en France (8,9 millions) et en Espagne (8,2 millions). En termes relatifs, le Luxembourg comptait de loin la plus grande proportion de résidents nés dans un autre pays de l’Union, 33,2 %, suivi de Chypre avec 10,6 % et de l’Autriche avec 9,5 %. Les proportions les plus faibles de résidents nés dans d’autres pays de l’Union, inférieures à 1 %, ont été enregistrées en Pologne (0,6 %), en Lituanie (0,7 %) et en Bulgarie (0,9 %). En ce qui concerne les résidents nés dans des pays tiers, les proportions les plus élevées ont été enregistrées à Malte (20,9 %), suivie du Luxembourg (17,2 % ). L’Irlande, la Suède et l’Estonie ont enregistré chacune une part de 15,2 %. Les proportions les plus faibles de résidents nés en dehors de l’Union ont été enregistrées en Slovaquie (1 %), en Bulgarie et en Roumanie (1,7 % chacune).