Le Coin des graphiques – lits d’hospitalisation – endettement entreprises
Croissance du financement des entreprises
Au mois de mai, en France, la croissance sur un an des financements accordés aux sociétés non financières (SNF) a, selon la Banque de France, atteint 1,5 %, contre 1,4 % en avril), avec une progression des titres de dette (+0,3 % en glissement annuel) toujours plus faible que celle des crédits bancaires (+2,1 %). Au sein de ces derniers, la croissance des prêts à l’investissement reste élevée (+3,8 % inchangé par rapport à avril) tandis que celle des crédits de trésorerie est toujours négative (-4,0 %, après -3,0 % en avril).
L’encours des financement des sociétés non-financières s’élevait à 2031,1 milliards d’euros fin dont 1380,3 milliards d’euros au titre du financement par crédit bancaire et
En mai, les encours de crédit croissent de 1,0 % pour les petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille indéterminée, et de 3,0 % pour les grandes entreprises (GE). Ils sont en très léger repli (-0,2 %) pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI).
L’encours de crédits mobilisés poursuit cependant sa contraction dans les secteurs du commerce (-4,3 %), de la construction (-3,3 %), de l’enseignement, santé et action sociale (-2,6 %), de l’hébergement et restauration (-1,5 %), et de l’industrie (- 0,8 %). Le glissement annuel de l’encours de crédits mobilisés devient négatif pour l’information et communication (-4,3 %).

Cercle de l’Epargne – données Banque de France
Le coût des nouveaux financements baisse à nouveau en mai à 3,47 % en moyenne (après 3,59 % en avril et 3,72 % en mars), essentiellement du fait des crédits bancaires (3,56 % après 3,68 % en avril).
Le coût moyen des nouveaux crédits poursuit sa baisse pour toutes les tailles d’entreprises, et est plus marquée pour les grandes entreprises(-20 points de base, à 3,22 %).

Cercle de l’Epargne – données Banque de France
Poursuite de la baisse du nombre lits d’hospitalisation en Europe
En 2023, l’Union européenne comptait en moyenne 511 lits d’hôpital pour 100 000 habitants, un léger recul par rapport aux 516 enregistrés en 2022. Ce déclin est plus marqué lorsqu’on le compare à l’année 2013, où la moyenne européenne atteignait 557 lits pour 100 000 habitants. Cette évolution s’explique en partie par les progrès scientifiques et technologiques qui ont permis de réduire la durée moyenne des séjours hospitaliers, voire de les remplacer par des soins ambulatoires ou en hôpital de jour.
Parmi les États membres, la Bulgarie affichait en 2023 le ratio le plus élevé avec 864 lits d’hôpital pour 100 000 habitants, suivie par l’Allemagne (766), la Roumanie (728), l’Autriche (660) et la Hongrie (651).
À l’opposé, sept pays de l’UE présentaient un taux inférieur à 300 lits pour 100 000 habitants, ce qui correspond aux niveaux les plus bas observés : la Suède (187), les Pays-Bas (231), le Danemark (233), la Finlande (260), l’Espagne (288), l’Irlande (289) et Chypre (298).
Du côté des lits de soins de longue durée (hébergements médicalisés ou en établissements spécialisés), les taux les plus élevés ont été enregistrés aux Pays-Bas (1 400 lits pour 100 000 habitants), en Suède (1 315) et en Belgique (1 250), selon les données disponibles pour 26 pays de l’Union.
À l’inverse, la Grèce (20) et la Bulgarie (26) se situent en queue de peloton, suivies de la Pologne (222), traduisant un retard significatif dans le développement de l’offre en soins de longue durée.
