18 février 2023

Le Coin des Graphiques mariages – PIB par habitant – syndiqués – garde d’enfants

Près de 220 000 mariages célébrés en 2021 en France

En 2021, selon l’INSEE, 218 800 mariages ont été célébrés en France, dont 212 400 pour des couples de sexe différent et 6 400 entre deux personnes de même sexe. Le nombre de mariages tend à baisser depuis plusieurs décennies. Il est passé de près de 400 000 par an au début des années 1970 à 300 000 dans les années 1980 pour atteindre 230 000 dans les années 2010.

En 2020, en raison de la crise sanitaire, le nombre de mariages a enregistré son niveau le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (154 600). Durant le premier confinement, décrété du 17 mars au 10 mai 2020, les célébrations de mariages étaient interdites dans presque tous les cas. Leur reprise a été autorisée à partir du 11 mai mais avec, dans un premier temps, une limitation du nombre de convives et des restrictions de déplacements. La fin d’année 2020 a été marquée par une deuxième vague épidémique et de nouvelles interdictions de rassemblements, puis un reconfinement national à partir du 30 octobre 2020 pendant lequel les mariages n’étaient toutefois pas interdits. À compter du 15 décembre 2020, le deuxième confinement a pris fin, mais avec la mise en place d’un couvre-feu puis d’un troisième confinement moins strict que les deux précédents durant le printemps 2021.

Le nombre de mariages a augmenté de 41,6 % en 2021. Cette hausse correspond à un retour à la normale, le nombre de mariages en 2021 étant proche de celui observé avant la pandémie (-2,6 % par rapport à 2019). Aucun phénomène de rattrapage n’est survenu en 2021. L’instauration d’un passe sanitaire puis vaccinal dans de nombreux lieux de convivialité et les transports interrégionaux du 9 août 2021 au 14 mars 2022 a pu conduire certains couples à reporter leur mariage.

Pour les couples de sexe différent, l’âge moyen au mariage, est en augmentation depuis plus de 20 ans. Il était de 36,8 ans en 2021 pour les femmes se mariant à un homme et de 39,3 ans pour les hommes se mariant à une femme. Pour les couples de même sexe, il s’élevait pour les hommes à 44,4 ans et à 37,6 ans pour les femmes.

INSEE

10 % des salariés syndiqués en France

En 2019, 10,3 % des salariés déclaraient être membres d’une organisation syndicale, soit 0,9 point de moins qu’en 2013. Cette proportion a baissé de 1,4 point dans la fonction publique (à 18,4 %) et de 0,9 point dans le secteur privé (à 7,8 %). Dans le public, le repli était plus important dans la fonction publique territoriale (-1,9 point). Dans le privé, les reculs les plus importants concernent les secteurs de de l’éducation, de la santé et de l’action sociale, ainsi que ceux des transports et de l’entreposage (-1,5 point).

La baisse de la syndicalisation a touché davantage les cadres de la fonction publique et les professions intermédiaires du privé. Ce recul du taux de syndicalisation s’accompagne d’une plus faible participation des salariés aux élections professionnelles.

DARES

PIB par habitant, la France relativement homogène

À l’exception de l’Île-de-France qui concentre de nombreux sièges sociaux de grande entreprises, le PIB par habitant est assez homogène au sein de la France métropolitaine. Il variait, en 2021, de 29 115 euros dans les Hauts-de-France à 35 765 euros dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour une moyenne de 31 741 euros.

INSEE

La garde des enfants de moins de 3 ans en France

En 2021, selon la DREES, en France métropolitaine, 56 % des enfants de moins de 3 ans sont gardés principalement par leurs parents du lundi au vendredi entre 8h et 19h. Les deux autres situations les plus fréquentes sont l’accueil chez une assistante maternelle (dans 20 % des cas) ou dans un établissement d’accueil du jeune enfant (EAJE), dans 18 % des cas. Depuis 2002, la garde assurée à titre principal par les parents, en journée les jours de semaine, est en recul de 14 points, un mouvement qui est en phase avec l’augmentation du taux d’activité féminine. La part des jeunes enfants confiés à un EAJE a progressé de 9 points. Le recours à une assistante maternelle ou à une maison d’assistantes maternelle (MAM) est en hausse de 7 points. Cette progression intervenue essentiellement au début des années 2000 tend à se stabiliser depuis. La part des enfants de moins de 3 ans confiés à un EAJE ou une assistante maternelle a presque doublé en près de 20 ans.

MAM : maison d’assistantes maternelles ; EAJE : établissement d’accueil du jeune enfant (crèche, halte-garderie).

Cercle de l’Épargne – données DREES

Le recours aux différents modes d’accueil est fonction de l’activité et du temps de travail des parents. 85 % des enfants dont au moins un des parents ne travaille pas sont gardés à titre principal par leurs parents. Quand les deux parents ou le parent seul (en cas de famille monoparentale) exercent une activité professionnelle, le recours à un mode de garde ou d’accueil extérieur est le plus usité. 38 % des enfants dans ce cas sont confiés à titre principal à une assistante maternelle ou à une MAM et 29 % à un EAJE. Les modes d’accueil utilisés par les parents varient aussi fortement selon leur catégorie sociale. Près de 9 enfants sur 10 dont la mère n’a jamais travaillé sont gardés principalement par leurs parents contre un quart des enfants dont la mère est cadre ou exerce une profession intellectuelle supérieure.

En lien avec l’offre d’accueil inégalement répartie sur le territoire, les familles qui vivent dans une commune rurale ont plus souvent recours à une assistante maternelle ou à une MAM comme mode de garde principal (28 % des enfants) que dans les moyennes et grandes agglomérations (16 % à 17 %). À l’inverse, la proportion des enfants gardés principalement en EAJE atteint 20 % dans les unités urbaines de plus de 200 000 habitants et 26 % en agglomération parisienne.

Un tiers des enfants de moins de 3 ans sont gardés exclusivement par leurs parents, tandis que la moitié connaissent plusieurs modes de garde, un mode d’accueil payant (assistante maternelle, EAJE, garde à domicile) et la garde par la famille. L’école et les grands-parents constituent le plus souvent des modes d’accueil secondaires ou occasionnels. Dans l’ensemble, 18 % des enfants sont confiés au moins une fois en journée, en semaine à leurs grands-parents, mais huit fois sur dix, il s’agit de leur mode de garde secondaire ou plus occasionnel.