26 mars 2022

Le Coin des Graphiques – naturalisation – immobilier

La naturalisation au sein de l’Union européenne

En 2020, 729 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE) où elles vivaient, soit une augmentation de 3 % par rapport à 706 400 en 2019. Cette augmentation est principalement due aux augmentations enregistrées en Espagne (+27 300 nationalités espagnoles accordées par rapport à 2019), viennent ensuite les Pays-Bas (+21 800), la Suède (+16 000) et le Portugal (+11 000).

En revanche, les plus fortes baisses pour l’acquisition de la nationalité ont été observées en France (-23 300 nationalités françaises accordées par rapport à 2019), suivie par l’Allemagne (-20 800), la Belgique (-6 700) et la Roumanie (-4 000).

Comme en 2019, la majorité (85 %) de ceux qui ont obtenu la citoyenneté d’un État membre de l’Union en 2020 étaient auparavant citoyens d’un pays non-membre de l’Union ou apatrides. Les anciens citoyens d’un autre État membre de l’Union représentaient 13 % du nombre total de nationalités acquises. Les Marocains, les Syriens et les Albanais sont les principaux bénéficiaires de la nationalité. En 2020, les Marocains constituaient le groupe le plus important parmi les nouveaux citoyens de l’Union (68 900 personnes, dont 86 % ont acquis la nationalité espagnole, italienne ou française), devant les Syriens (50 200, 49 % ont acquis la nationalité suédoise), les Albanais (40 500, 70 % ont acquis la nationalité italienne), les Roumains (28 700, 40 % ont acquis la nationalité italienne), les Brésiliens (24 100, 72 % ont acquis la nationalité italienne ou portugaise), les Turcs (23 700, 49 % ont acquis la nationalité allemande), les Ukrainiens (18 100, 48 % ont acquis la nationalité polonaise, allemande ou italienne), les Indiens (16 400, 34 % ont acquis la nationalité italienne), les Pakistanais (16 000, 35 % ont acquis la nationalité italienne) et les Britanniques (16 000, 60 % acquis la nationalité allemande, française ou suédoise).

Les Roumains (28 700 personnes), les Polonais (12 500) et les Italiens (8 200) sont, comme en 2018 et 2019, restés les trois principaux groupes de citoyens de l’Union acquérant la citoyenneté d’un autre État membre de l’Union.

Eurostat

La plupart des nouvelles nationalités ont été accordées par l’Italie (131 800 ou 18 %), l’Espagne (126 300 ou 17 %), l’Allemagne (111 200 ou 15 % du total de l’Union), la France (86 500 ou 12 %) et la Suède (80 200 ou 11 %) représentant 73 % des nouvelles nationalités accordées dans l’Union en 2020.

En 2020, les taux de naturalisation les plus élevés ont été enregistrés en Suède (8,6 nationalités accordées pour 100 non-ressortissants résidents), au Portugal (5,5) et aux Pays-Bas (4,8), suivis de la Finlande (2,9), de l’Italie (2,6), de l’Espagne et de la Belgique. (les deux 2.4). La France se situe juste au-dessous de la moyenne. Ce taux correspond au rapport du nombre de personnes ayant acquis la nationalité d’un pays au cours d’une année sur le stock de résidents non nationaux dans le même pays au début de l’année.

Augmentation modérée des loyers en France

En France métropolitaine, les loyers pour les résidences principales (louées vides et dont l’usage principal est l’habitation) ont augmenté de 0,4 % entre octobre 2021 et janvier 2022, après un repli de 0,2 % entre juillet et octobre 2021.

Sur un an, ils sont en hausse de 0,4 %, après +0,7 % en octobre 2021. Les loyers dans le secteur libre augmentent de 0,5 %. Dans le secteur social, ils sont stables sur un an.

INSEE

La pierre ne faiblit pas

Au quatrième trimestre 2021, les prix des logements en France métropolitaine ont augmenté de +1,9 % par rapport au trimestre précédent en données corrigées des variations saisonnières (CVS), comme au troisième trimestre. Les prix augmentent quasiment au même rythme que le trimestre précédent pour les logements neufs (+1,4 % après +1,3 %) ; en revanche, ils ralentissent légèrement pour les logements anciens (+1,7 %, après +2,1 % au trimestre précédent).

Sur un an, les prix des logements ont progressé de +7,0 %, après +7,2 % au trimestre précédent. Les prix des logements anciens s’accroissent plus vite (+7,2 % sur un an) que ceux des logements neufs (+5,4 %).

INSEE