7 mai 2022

Le Coin des Graphiques – véhicules – crédits ménages

Poursuite de la baisse des immatriculations de voitures neuves en France

En avril 2022, les immatriculations de voitures particulières neuves, hors immatriculations provisoires et transit temporaire, baissent de 0,9 % par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (118 300 véhicules contre 119 300 en mars 2022).

En avril 2022, la part des motorisations essence (y compris hybrides non rechargeables) dans les immatriculations de voitures neuves diminue de 0,5 point, à 59,7 % alors que celle du diesel (y compris hybrides non rechargeables) progresse de 1,3 point, à 16,9  %. La part de la motorisation thermique essence est en baisse : 39,2 % de part de marché, soit -3,6 points. La motorisation thermique diesel est quant à elle en hausse de 1,3 point, à 15,4 % de part de marché. La part des ventes de voitures électriques baisse de 1,8 point à 11,6 % du marché tandis que celle des voitures hybrides rechargeables augmente de 1,5 point, soit 9,2 % du marché. La part des ventes de voitures gaz et autres, essentiellement des hybrides essence-GPL, diminue de 0,5 point à 2,5 % du marché (2 800 unités). Les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves sont en hausse et s’établissent à 104,3 g/km. La part des voitures soumises au malus écologique augmente à 34,4 %.

INSEE

Endettement des ménages en hausse en mars

L’encours des crédits aux ménages a atteint à fin mars 1 452 milliards d’euros dont 1 227 au titre des crédits à l’habitat et 195 au titre des crédits à la consommation.

Le taux de croissance annuel de l’encours des crédits aux particuliers s’est établi à +6,3 % en mars (après +6,1 % en février), toujours soutenu par la composante immobilière (+6,8 %, après +6,5 % en février). La production des crédits à l’habitat, malgré le durcissement des conditions d’accès se situe encore à un niveau particulièrement élevé, à 24,8 milliards (19,6 milliards hors renégociations), après 23,0 milliards en février.

Le taux de croissance des crédits à la consommation – qui prend en compte les « crédits fractionnés » consentis par les établissements de crédit – a été de +3,6 %, après +3,8 % en février.

La remontée des taux des nouveaux crédits est très graduelle (1,14 % en moyenne en mars, contre 1,10 % en décembre 2021). Elle reste à ce stade bien moindre que la hausse significative des taux de marché depuis le début de l’ année. Pour avril, les taux ont atteint 1,17 %.

BdF