20 septembre 2014

Le coin des tendances

Le Luxembourg prépare le coup d’après

Le Luxembourg a tourné la page bancaire pour devenir une plate-forme financière. Grâce à une législation simple et en s’appuyant sur la garantie dont bénéficient les déposants, le Grand-Duché a développé un secteur d’ingénierie financière. Par ailleurs, toutes les grandes institutions financières européennes ont installé des filiales afin de pouvoir loger leurs clients à la recherche de produits innovants et sûrs. L’assurance-vie est devenu un gisement de richesses pour un pays qui depuis trois ans a décidé de pleinement coopérer avec les organisations internationales pour lutter contre les fraudes financières. Mais, le Grand-Duché ne compte pas lier son destin au secteur financier qui est par nature très exposé aux tempêtes en tout genre. Le Luxembourg dont l’essor a, dans le passé, reposé sur le charbon et l’acier entend être en pointe sur les secteurs de demain, biotechnologies, génie génétique, médicaments, robots… Les grandes familles luxembourgeoises se sont engagées à financer, à travers plusieurs fonds, de nombreux projets dans les hautes technologies visant à assurer la pérennité de leur fortune et celle de leur pays.

Quand les « digital natives » auront pris le pouvoir

Les digital natives, c’est-à-dire les personnes n’ayant connu dans leur vie que l’ère du numérique, seront majoritaires d’ici 2020. Déjà, en termes de communication, ils sont en train de supplanter le consommateur de plus de 50 ans qui doit s’adapter à la nouvelle donne technologique. Avec la montée en puissance des nouvelles générations, des secteurs qui jusqu’à maintenant avaient pu échapper à la révolution numérique risquent d’être bousculés dans les prochaines années. Le secteur de l’épargne, de la banque ou de l’assurance qui, par nature, concerne un public plus mature pourrait connaître de profonds bouleversements avec l’arrivée de nouveaux acteurs ou, à défaut, avec une remise en cause des situations établies. Les services à la personne pourraient également connaître de profondes mutations avec la robotisation et les objets connectés.