10 décembre 2016

Le Coin des Tendances du 10 décembre

A quoi un sert un téléphone mobile ?

93 % de la population âgée de plus de 12 ans disposent, en 2016, en France, d’un téléphone mobile. 65 % possèdent un Smartphone (Source Credoc – 2016). Le Smartphone est majoritaire jusqu’à 60 ans. Au-delà, le taux de possession chute assez rapidement (20 % chez les plus de 70 ans). De même, si 79 % des diplômés de l’enseignement supérieur sont équipés d’un Smartphone, ce taux tombe à 34 % pour les non-diplômés. Il y a également une différence entre les habitants de la région parisienne dotés à 77 % en Smartphone et ceux du milieu rural qui ne sont équipés qu’à 60 %. Le taux de possession dans les grandes agglomérations de province est de 66 %.

55 % des utilisateurs de téléphone mobile naviguent sur Internet, 48 % téléchargent des applications et 34 % regardent des vidéos. Le recours à des applications de messagerie et de téléphonie (hors opérateur de télécommunication) se développe ; un quart à un tiers des possesseurs de téléphones mobiles utilisent ce type de services.

Les jeunes de moins de 25 ans mais aussi les jeunes actifs sont des consommateurs d’Internet sur mobile. 82 % des 12-17 ans ont accès à Internet via un mobile ; ce taux n’est que de 10 % pour chez les 60-69 ans. De même, 80 % des moins de vingt-cinq ans ont téléchargé sur une année au moins une application. Ce taux est de 72 % chez les 25-39 ans.

La géolocalisation pour se déplacer, pour trouver un restaurant, un commerce, un musée se généralise. Plus des trois quarts des jeunes y ont recours. 42 % des 40 – 59 ans utilisent ce genre de services ; en revanche, les seniors y sont réfractaires. Seulement 16 % des 60-69 ans consultent des applications de géolocalisation.

23 % des propriétaires de téléphones mobiles ont, dans l’année, eu recours à des applications de téléphonie (hangouts, viber, whatsApp ou autre). Ces services sont avant tout utilisés par ceux qui se déplacent à l’étranger et par les Parisiens. 43 % des résidents de l’agglomération parisienne ont, au moins une fois dans l’année, téléphoné via ces applications. Les jeunes sont également de gros consommateurs de ces services. L’utilisation de ces applications est d’autant plus importante que le propriétaire du portable dispose d’un forfait d’appels limité ou s’il est amené à appeler fréquemment à l’international. De même, un tiers des détenteurs de mobiles recourent à des applications de messagerie pour envoyer des textos.

Internet, un réseau de distribution de plus en plus mature

Sur l’année 2015/2016, 60 % des Français de plus de 12 ans ont effectué au moins un achat sur Internet, ce taux est de 62 % chez les plus de 18 ans. En ne considérant que les Français disposant d’un accès à Internet, le taux s’élève à 69 %. Il était de 27 % en 2003.

 Proportion de personnes ayant effectué des achats sur Internet

Sur l’année 2015/2016, 60 % des Français de plus de 12 ans ont effectué au moins un achat sur Internet, ce taux est de 62 % chez les plus de 18 ans. En ne considérant que les Français disposant d’un accès à Internet, le taux s’élève à 69 %. Il était de 27 % en 2003.

Proportion de personnes ayant effectué des achats sur Internet

La forte progression des acheteurs sur Internet est à mettre en parallèle avec la montée en puissance du nombre de sites marchands, plus de 182 000 en 2015 contre 64 000 en 2009. Les habitants des pays d’Europe du Nord sont ceux qui achètent le plus sur Internet (80 % en Suède, 83 % aux Pays-Bas). Les Français se situent néanmoins au-dessus de la moyenne européenne (57 %). Le nombre d’acheteurs sur le réseau est le plus élevé chez les 25-39 ans (84 %). Près de la moitié des 60-69 ans ont réalisé lors de ces douze derniers mois des achats sur Internet. Le diplôme demeure un marqueur important en la matière. Si 82 % des diplômés ont acheté en ligne au moins une fois sur un an, ils ne sont que 28 % chez les non-diplômés.

29 % des personnes réalisent des achats tous les mois sur Internet et 56 % plusieurs fois par an. L’acheteur régulier se trouve dans un foyer de grande taille (famille avec plusieurs enfants) et est diplômé de l’enseignement supérieur. Typiquement, ce sont les courses hebdomadaires qui sont commandés par Internet et qui remplacent le déplacement à l’hypermarché. Les foyers de cadres supérieurs qui rentrent tardivement du travail sont également des consommateurs en ligne importants. Deux tiers des personnes ayant effectué un achat sur Internet ont choisi de se faire livrer à domicile quand un tiers a pour une livraison en point relais ou en boutique (drive).

Les Français mettent comme frein à l’achat à Internet la question de la sécurité des paiements, 36 %. Ce taux est en diminution depuis 2004 où il atteignait 49 %. La crainte est exprimée par ceux qui n’achètent pas sur Internet. Ceux qui sont passés à l’acte ne l’évoquent que pour 22 % d’entre eux. La peur de détournement des moyens de paiement concerne les seniors et les non-diplômés. Les jeunes actifs et les diplômés de l’enseignement supérieur mettent comme frein à l’achat le fait de ne pas toucher. Près de 27 % sont réticents à acheter via Internet car ils ne peuvent  pas toucher le matériel. e situation contre moins de 20 % pour ceux du dernier quintile.