22 août 2015

Le Coin des tendances du 22 août 2015

C’est bientôt la rentrée scolaire

Jusqu’au début des années 2000, en France, un enfant sur trois âgé de 2 ans était scolarisé. Ce ratio est depuis en baisse. Ainsi en 2012, le taux de scolarisation des enfants de 2 ans est tombé à 11,0 %.

La scolarisation des enfants dans le premier degré est stable. Depuis 2000, le second degré comprend des élèves en moyenne plus jeunes du fait de la baisse des redoublements dans le primaire et au collège.

Dans l’enseignement supérieur, la scolarisation est en hausse chez les jeunes de 17 à 25 ans et plus particulièrement chez ceux de 18 ans. À la rentrée 2012, les effectifs d’apprentis dans l’enseignement supérieur progressent très légèrement, notamment chez les jeunes de 21 et 25 ans mais il est à noter qu’ils stagnent ou même reculent pour les jeunes de 16 ans et de 19 ans.

Un des objectifs de la stratégie européenne de Lisbonne est de réduire la part des sorties précoces du système éducatif à 10 %. En 2013, 9,7 % des français âgés de 18 à 24 ans ont quitté leurs études initiales sans diplôme ou avec seulement le brevet et ne sont pas en situation de formation.

À la session 2013, la proportion de bacheliers dans une génération est de 73,7 % contre  25,9 % à la session 1980. Cette forte progression repose sur la croissance du nombre de bacheliers généraux mais surtout sur l’augmentation du baccalauréat professionnel créé au milieu des années 80.

Suite à la rénovation de la voie professionnelle dans les lycées, déployée en 2008, les effectifs du baccalauréat professionnel bénéficient du report des effectifs du brevet d’études professionnelles (BEP) (le circuit de formation BEP est désormais supprimé) et passent ainsi de 190 000 élèves en 2005 à 540 000 en 2013.

Quand les ménages deviennent accrocs à l’économie de l’information

Depuis cinquante ans, les ménages français ont augmenté leurs dépenses en économie de l’information. Les produits informatiques, électroniques et optiques (appareils photographiques notamment) ainsi que les services d’information et de communication sont passés de 3,8 % du budget des ménages en 1960 à 6,0 % en 2012.

L’essor a commencé avec la généralisation de la télévision et du téléphone filaire dans les années 60 et 70. Les années 80 ont vu l’essor de l’ordinateur quand les années 90 et 2000 ont été celles du téléphone portable. Internet a conquis les ménages dans les années 2000 et 2010 en étant utilisé de plus en plus sur les smartphone et les tablettes.

L’économie de l’information a connu une très forte baisse des prix ce qui entraine depuis plusieurs années une stagnation voire un recul des dépenses des ménages pour ce type d’activité.

Avec le passage au tout numérique, les dépenses atteignent leur apogée entre 2002 et 2007 : la part du budget des ménages consacrée à ces produits se stabilisant alors à près de 7 %. Depuis 2008, elle tend même à diminuer : les dépenses continuent d’augmenter fortement en volume (+ 3,6 % par an en moyenne contre + 0,4 % pour l’ensemble de la consommation des ménages), mais moins que par le passé, et la hausse n’est plus à la hauteur du recul des prix (- 4,3 % par an en moyenne de 2008 à 2012, contre + 1,5 % pour l’inflation d’ensemble).

Le marché des services mobiles augmente fortement. Au 31 décembre 2013, le nombre de cartes SIM en service atteint 76,8 millions soit 3,7 millions de plus qu’un an auparavant et bien plus que le nombre d’habitants en France.

Entre 2012 et 2013, les volumes consommés par les clients des réseaux mobiles augmentent très fortement (+ 15 %). En 2013, 195 milliards de SMS ou d’MMS ont été émis en France (+ 6 % en un an). Il est à souligner que l’ère des SMS semble se terminer avec le recours d’application d’échanges directs entre Internautes.

Le nombre de cartes prépayées en service continue de diminuer (- 2,6 millions en un an). Le nombre de lignes fixes est stable depuis 2009 : il atteint 35,7 millions en 2013.

En 2013, 89 % des ménages résidant en France métropolitaine possèdent un téléphone portable. Cette proportion est supérieure, à 95 %, pour toutes les catégories d’actifs mais elle dépasse à peine à 70 % pour les retraités. Moins de la moitié d’entre eux possèdent en 2013 un micro-ordinateur ou une connexion à internet, alors que cette proportion atteint près de 100 % pour les cadres, les professions intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires.

Dans l’Union européenne, d’importantes disparités subsistent vis-à-vis de l’accès à internet. Si en moyenne, 79 % des ménages de l’UE déclarent disposer en 2013 d’un accès à internet, cette proportion reste inférieure à 60 % en Bulgarie, en Grèce et en Roumanie. Elle dépasse 90 % au Danemark, en Suède, au Luxembourg et aux Pays-Bas. En 2013 dans l’UE, 88 % des jeunes âgés de 16 à 24 ans déclarent utiliser quotidiennement internet.