5 octobre 2014

Le coin des tendances du 4 octobre 2014

Moody’s s’attaque aux régions

Afin d’accompagner au plus près les investisseurs, Moody’s Analytics a décidé de passer au crible les 2000 régions européennes. Il est ainsi proposé des perspectives économiques régionales, chaque mois. L’agence aura recours à des données obtenues directement auprès de sources nationales et locales. Toutes les données sont harmonisées pour pouvoir comparer les prévisions dans le temps et entre les régions. Ainsi, les investisseurs pourront disposer d’outils pour comparer la situation des PME et des entreprises régionales cotées ou non cotées.

Les Perspectives économiques régionales européennes de Moody’s Analytics englobent les conditions relatives à l’emploi et au marché de la main-d’œuvre pour 20 industries, ainsi que les tendances de la population, la rémunération, les revenus personnels, la production, les ventes de détail, les prix des maisons et les fournitures.

Un nouveau monde automobile…

Après la Google Car, c’est au tour de Dassault de se lancer dans la voiture connectée autonome. Ce projet s’inscrit dans le programme engagé par le Gouvernement. A ce titre, le Ministère de l’Economie a annoncé que des expérimentations seront lancées dès le premier trimestre 2015. La réglementation a été, à cet effet, modifiée afin de permettre la circulation de voitures autonomes sur les routes françaises. Elles seront dotées de plaques d’immatriculation spéciales afin de les distinguer des autres voitures. Néanmoins, la commercialisation de ce type de voitures ne devrait pas intervenir avant 10 ou 15 ans. La question de la sécurité, surtout en cas de défaillance du système de connexion, sera évidemment l’élément clef du succès de ces voitures. Nous sommes à la veille d’une grande mutation au niveau des moyens de transports. Le développement des voitures autonomes connectées concernerait en premier lieu les secteurs urbains où se concentrent plus de 75 % de la population. Leur utilisation pourra faciliter la régulation du trafic. Les transports sur longue distance avec en particulier les transports de marchandises pourraient être également concernés. Cette mutation modifiera en profondeur notre rapport à l’automobile. Elle ne pourra qu’accentuer le recours à la location ou à l’auto-partage. Comme pour l’avion ou le train, nous aurons recours à une voiture que pour le temps du transport. Aujourd’hui, l’achat d’une voiture, au regard du temps d’utilisation, n’est pas rentable. La voiture connectée devrait certainement aboutir à la diminution de l’achat plaisir en contrepartie d’une plus grande efficience économique. L’achat d’une voiture concernera les personnes habitant en milieu rural ne pouvant pas accéder facilement à des flottes de voitures connectées ou des personnes ayant un usage professionnel de leur voiture (commerciaux, médecins…). Cette révolution aura des conséquences en chaîne. La gestion logistique, la gestion de réseaux deviendront les cœurs de l’activité automobile. Le secteur de l’assurance sera également impacté par cette évolution.