6 février 2016

Le Coin des tendances du 6 février 2016

Les nouveaux canaux de la publicité

Le chiffre d’affaires de la publicité digitale a progressé de 6 % en 2015 pour atteindre 3,2 milliards d’euros. Elle a représenté 27,7 % du marché de la publicité en France soit à peine moins que la part de marché de la publicité « télé » (28,3 %). La presse en recul constant capte 21,2 % du chiffre d’affaire de la publicité suivie par l’affichage (9,8 %), les annuaires (7,1 %) et la radio (6,0 %).

Le digital qui était en France en retrait par rapport aux pratiques ayant cours chez nos partenaires, rattrape son retard. Aux Etats-Unis, le digital capte 28,4 % du marché publicitaire, en Allemagne, 27,9 %. Le Royaume-Uni fait figure d’exception avec une forte domination du digital (44,1 % des recettes publicitaires).

Si les publicités digitales sont à près des trois quarts réalisées pour des sites classiques, de plus en plus les professionnels se repositionnent sur les smartphones. Cette évolution s’explique par le fait que 52 % des connexions s’effectuent désormais par l’intermédiaire des smartphones ou des tablettes. La croissance de la publicité digitale est tirée essentiellement par le mobile.

Pour les messages publicitaires mis en ligne (display) à destination des mobiles, les annonceurs privilégient de en plus les réseaux sociaux. Les investissements sur ce créneau sont passés de 120 à 202 millions d’euros entre 2014 et 2015 quand les investissements en display mobile hors réseaux sociaux n’ont progressé que de 25 %.

Le lien entre réseaux sociaux et mobile est très fort. 75 % des utilisateurs des réseaux sociaux se connectent via leur mobile. Les réseaux sociaux sont plébiscités par les annonceurs du fait des outils qu’ils mettent à leur disposition (retour d’informations). Le couplage de la géolocalisation et de la data constituent des solutions de plus en plus utilisées.

Le recours aux « beacons » (boitiers émettant de petits messages à destination de personnes ayant téléchargé une application de la boutique dans laquelle elles se rendent) et aux « NFC » (new field communications – communications dans un champ proche)  permettent des campagnes ciblées.

La vidéo sur mobile devient également incontournable pour passer des messages. Elle se doit d’être courte et efficace. La montée en gamme des spots est réelle. Les investissements publicitaires « vidéo » se sont élevés à 309 millions d’euros en 2015 en progression de 35 % par rapport à 2014. Les bannières classiques ont tendance à reculer (623 millions d’euros en 2015 contre 624 millions en 2014). La vidéo publicitaire est de plus en plus présente sur les réseaux sociaux qui captent 75 % des vidéos regardées. L’efficacité des campagnes publicitaires dépend de l’intégration des vidéos dans les pages des membres des réseaux. A partir du moment où les publicités sont partagées entre les membres d’un réseau, l’effet démultiplicateur est important.

Le « search » (message publicitaire qui renvoie vers un site ou une application) représentait un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros dont 456 millions pour les mobiles. Le marché est de plus en plus tourné vers les applications. Les liens orientent de plus en plus vers le store des applications.

Les autres segments de la publicité digitale sont plus marginaux. Ainsi, les campagnes d’affiliation représentent 210 millions d’euros de chiffres, les comparateurs, 94 millions et les emailing 130 millions d’euros. De plus en plus d’internautes, utilisent le mobile pour gérer leurs mails. Le taux d’ouverture de lien après envoi d’un mail entre ordinateur et mobile se rapproche, respectivement 18 et 14 %.

 

Dis-moi quelle langue tu apprends, je te dirai qui tu es !

98,6 % des élèves, soit 18 millions, de l’enseignement secondaire, au sein de l’Union européenne, apprennent au moins une langue étrangère, 59,9 % apprennent une deuxième langue étrangère soit 11 millions.

L’anglais est la langue la plus enseignée. 97,3 % des élèves européens apprennent en deuxième langue l’anglais soit 17 millions. Le français arrive en deuxième position très loin derrière avec un taux de 33,7 % (5 millions d’élèves). Arrivent ensuite l’allemand (23,1 % avec 3 millions d’élève) et l’espagnol (13,1 % avec 2 millions d’élèves).

L’apprentissage de deux langues étrangères est de plus en plus la norme

En Finlande, en Italie, en Estonie, en Roumanie, la quasi-totalité des élèves apprennent deux langues. C’est évidemment le cas dans les pays où le multilinguisme est officialisé.

Dans trois Etats européens, en Hongrie, en Irlande et en Autriche, en revanche, moins de 10 % des élèves apprennent une deuxième langue étrangère.

En France, 55,2 % des élèves apprennent au moins deux langues étrangères soit légèrement moins que la moyenne européenne (59,9 %).

L’anglais règne sans partage

Dans tous les Etats membres, l’anglais est la langue la plus enseignée. Le Luxembourg pour des raisons évidentes de proximité, de multilinguisme fait exception. L’allemand et le français sont les deux langues étrangères les plus enseignés l’une et l’autre par 100 % des élèves).

Le français tente de résister

Pour la deuxième langue apprise, le français arrive en tête dans 10 Etats. 48,5 % des élèves grecques suivent des cours de français, 41,1 % des élèves espagnols, 67,7 % des Italiens 88,1 % des Chypriotes, 57,2 % des Néerlandais, 64,7 des Portugaise et 84,6 % des Roumains.

Le français est la première langue étrangère enseignée en Irlande avec plus de 60 % des élèves.

L’allemand en tête dans 8 Etats en tant que deuxième langue étrangère

L’allemand est surtout enseigné dans les pays d’Europe du Nord et de l’Est (Danemark République tchèque, Estonie, Hongrie, Pologne, Slovénie, Slovaquie…).

Il est à souligner qu’en Suède, la deuxième langue étrangère la plus enseignée est l’espagnol.