18 septembre 2015

Le Coin des tendances du 19 septembre 2015

La consommation excessive d’ordinateurs peut nuire aux résultats scolaires

En 2012, 96 % des élèves de 15 ans des pays de l’OCDE ont déclaré posséder un ordinateur à la maison, mais seuls 72 % ont déclaré en utiliser un à l’école.

Selon un rapport récent de l’OCDE, les élèves utilisant modérément les ordinateurs à l’école ont tendance à avoir des résultats scolaires légèrement meilleurs que ceux ne les utilisant que rarement. En revanche, les élèves utilisant très souvent les ordinateurs à l’école obtiennent des résultats bien inférieurs, même après contrôle de leurs caractéristiques sociodémographiques.

Le rapport souligne également que l’écart entre les élèves favorisés et défavorisés en compréhension de l’écrit électronique était très analogue aux différences de résultats à l’évaluation PISA traditionnelle de la compréhension de l’écrit, bien qu’une grande majorité d’élèves utilisent des ordinateurs, et ce quel que soit leur milieu d’origine. Ce constat laisse penser que pour réduire les inégalités en matière de compétences numériques, les pays doivent commencer par renforcer l’équité de leur système d’éducation.

Les meilleurs résultats ont été obtenus par les élèves de Singapour, de Corée, de Hong-Kong (Chine), du Japon, du Canada et de Shanghai (Chine). Ils correspondent étroitement aux résultats qui avaient été obtenus en 2012 à l’évaluation de la compréhension de l’écrit sur papier, ce qui semble indiquer que bon nombre des compétences utiles à la navigation en ligne peuvent également être enseignées et acquises au moyen de techniques de lecture analogiques classiques.

Les élèves de Corée et de Singapour obtiennent des résultats bien meilleurs en ligne que leurs pairs ayant des résultats similaires en compréhension de l’écrit sur papier dans d’autres pays, comme l’Australie, le Canada, les États-Unis, Hong-Kong (Chine) et le Japon. En revanche, les élèves de Pologne et de Shanghai (Chine), excellents en compréhension de l’écrit sur papier, réussissent moins bien à transférer leurs compétences de lecture sur papier à un environnement en ligne.

Objectif COP 21 : les investissements des entreprises françaises

La Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21) se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Dans cette perspective, la Lettre Eco publiera une série d’articles sur le sujet.

En 2013, 40 % des établissements industriels français employant 20 salariés ou plus ont réalisé des investissements ou des études pour protéger l’environnement. Ils ont dépensé à cette fin 1,7 milliard d’euros.  Les investissements représentent (84 % de ce total soit 1,4 milliard d’euros et les études 16 %.

Les montants investis sont stables par rapport à 2012, après une forte hausse l’année précédente.

Les secteurs à plus fort risque pour l’environnement dépensent sans surprise le plus. Deux secteurs en concentrent près de la moitié : l’énergie (463 millions d’euros) et la chimie (326 millions d’euros). Le secteur de l’énergie, et plus particulièrement celui de l’électricité, finance plus de la moitié des dépenses d’études réalisées dans les établissements industriels pour protéger l’environnement.

En 2013, 37 % des investissements antipollution visent à éviter ou à limiter les effets de l’activité sur la qualité de l’air (366 millions d’euros) ou les émissions de gaz à effet de serre (150 millions d’euros). Les autres dépenses importantes concernent les eaux usées, les sols et les déchets.