30 mai 2015

Le tableau économique et financier du 30 mai 2015

 

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

29 mai 2015

Evolution

Sur 5 jours

 

Résultats

31 déc. 2014

 

CAC 40 5007 -2,62 % 4 272
Dow Jones 18 010 -1,21 % 17 823
Nasdaq

 

5 070 -0,38 % 4 777
Dax Allemand

 

11 413 -3,40 % 9 805
 

Footsie

 

6 984 -0,67 % 6 566
Eurostoxx 50 3 570 -2,95 % 3 146
 

Nikkei

 

20 563 +1,47 % 17 450
Taux de l’OAT France à 10 ans 0,8490 % 0,9110 % 0,8370 %
Taux du Bund allemand à 10 ans) 0,489 % 0,608 % 0,541 %
Taux du Trésor US à 10 ans 2,125 % 2,214 % 2,17 %
Cours de l’euro / dollars

(vendredi 29 mai 17 H 30)

1,09 -0,24 % 1,2106
Cours de l’once d’or en dollars premier fixing Londres (vendredi 29 mai) 1 190 -1,70 % 1199
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (vendredi 29 mai 21 H 00) 64,7 -1,28 % 57,54

Les bourses européennes n’aiment pas le mois de mai et la Grèce

Après avoir atteint des sommets au cours du mois d’avril, les bourses européennes patinent sur fond de dossier grec toujours en attente de solutions et d’anticipations sur l’évolution des politiques monétaires.

Dans les prochaines semaines, la Grèce continuera à peser sur les marchés financiers d’autant plus que plusieurs échéances se rapprochent. Athènes doit rembourser 1,6 milliard d’euros au FMI durant le mois de juin, dont 300 millions dès la semaine prochaine. Le Ministre allemand des Finances, Woflgang Schäuble, a mis la pression sur le Gouvernement grec en déclarant que les négociations n’avaient, ces derniers jours, guère progressé. Christine Lagarde a, dans une interview, évoqué, par ailleurs, la sortie éventuelle de la Grèce de la zone euro.

La situation en Grèce se complique avec la confirmation du retour de la récession. Le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,2 % par rapport au trimestre précédent, après un recul de 0,4 % au quatrième trimestre par rapport au troisième. Sur un an néanmoins, le PIB croît de 0,4 %. L’investissement est en fort recul ; il a baissé de 7,5 % au cours du premier trimestre par rapport au quatrième trimestre. Cette baisse marque la méfiance des dirigeants d’entreprise vis-à-vis du nouveau Gouvernement.  Les interminables négociations avec le FMI, la Commission et la BCE en vue de bénéficier d’une nouvelle ligne de prêts de 7,2 milliards d’euros génèrent un attentisme général.

En revanche, l’annonce de la révision à la baisse de la croissance américaine au premier trimestre n’a pas eu d’incidence sur les marchés car elle avait été amplement anticipée. Certains experts avaient même tablé sur une contraction plus forte que celle qui a été finalement annoncée.