31 juillet 2014

Les SCPI, toujours le paradis de l’épargnant ?

En 2013, le rendement moyen des SCPI majoritairement investies dans les locaux d’entreprise a été de 5 %. Sur ces dix dernières années, leur rendement a varié entre 5 et 7 % l’an.

Les SCPI ont pour objet l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier qu’elles cherchent à valoriser au profit des détenteurs de parts. Appelées « Pierre Papier », les SCPI offrent la possibilité aux particuliers d’investir dans l’immobilier à travers des titres et non directement en acquérant un bien. Ce type de produit réduit considérablement le ticket d’entrée et permet une mutualisation des risques d’impayés et de dépréciation. Il décharge également  les épargnants des soucis de gestion. Deux grandes catégories de SCPI existent, les SCPI d’immobilier commercial qui génèrent du rendement et les SCPI d’habitation qui peuvent être couplées avec des dispositifs de défiscalisation. La fiscalité des SCPI est en grande partie celle des placements immobiliers.

Il convient avant de souscrire à des parts de SCPI de faire attention aux frais qui peuvent être importants. Les frais de souscription varient entre 5 et 12 % de la transaction. Ils intègrent le cas échéant un droit d’enregistrement de 5 %. Les frais de gestion assis sur les recettes locatives des SCPI se situent entre 8 et 10 % de ses revenus. Par ailleurs, si la stagnation économique se poursuivait, le rendement des SCPI pourrait en pâtir. Afin d’éviter des déconvenues, il convient d’être de plus en plus vigilants sur le choix de SCPI. Il faut éviter celles qui investissent en grande banlieue parisienne ou dans des villes en province industrielles ou dépendants d’un nombre réduit d’activités économiques.