Zone euro, alignement de planètes
Baisse du prix du pétrole, baisse de l’euro, politique monétaire non conventionnelle, reprise américaine, pacte de responsabilité, autant de facteurs qui devraient conduire à une augmentation de la croissance. Au niveau de la zone euro, la seule facture pétrolière des Etats membres devrait être diminuée, en 2015, de 100 milliards de d’euros. Les injections monétaires devraient s’établir à 600 milliards d’euros d’ici la fin de l’année. Il n’est donc pas surprenant que Bruxelles ait décidé de réviser à la hausse, jeudi 5 février, ses prévisions de croissance. Le taux de croissance pourrait atteindre ainsi 1,3 % pour la zone euro et 1,7 % pour l’Union européenne. En 2016, ces taux seraient respectivement de 1,9 et de 2,1 %.
Pour la première fois depuis huit ans, tous les pays de la zone euro, Grèce et Italie comprises devraient enregistrer, en 2015, un taux de croissance positif. Le taux record serait enregistré en Irlande avec + 3,5 %. Chypre et l’Italie ferment la marche avec un taux de croissance respectif, pour 2015, de 0,6 et 0,4 %.