Retour sur une semaine de marchés financiers ! 7 -14 mars
Le tableau financier de la semaine
Résultats14 mars 2015 | Evolution5 jours | Résultats
31 déc. 2014
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CAC 40 | 5010 | +0,93 % | 4 272 pts |
Dow Jones | 17 749 | -0,40 % | 17 823 |
Nasdaq | 4 871 | -1,13 % | 4 777 |
Dax Allemand | 11 901 | +3,04 % | 9 805 |
Footsie
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6740 | -2,48 % | 6 566 |
Eurostoxx | 3 656 | +1,07 % | 3 146 |
Nikkei
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19 254 | + 1,49 % | 17 450 |
Taux de l’OAT France à 10 ans | 0,4200 % | 0,6380 %(résultat 6 mars) | 0,8370 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans | 0,259 % | 0,386 %(résultat 6 mars) | 0,541 % |
Taux du Trésor US à 10 ans | 2,118 % | 2,143 %(résultat 6 mars) | 2,17 % |
Cours de l’euro / dollars(18 heures vendredi 6 mars) | 1,0500 | -3,15 % | 1,2106 |
Cours de l’once d’or en dollars (1er fixing Londres vendredi 6 mars 11 heures) | 1156 | -3,34 % | 1199 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures vendredi 6 mars) | 54,770 | -8,37 % | 57,54 |
La barre des 5000 points franchie !
Les bourses d’Europe continentale ont fêté le début du programme d’achats de titres par les banques centrales de la zone euro ; le CAC 40 en a profité pour franchir en en clôture, pour la première fois depuis le mois de mai 2008, les 5000 points. L’indice parisien efface ainsi la grande crise de 2008/2009 et celle des dettes souveraines de 2011/2012. Paris était très en retard par rapport à autres places internationales. Les sociétés financières et les déboires de certains groupes industriels ont pesé sur les cours. Le CAC 40 après avoir gagné près de 800 points en 10 semaines devrait ralentir sa marche en avant…
Londres et New York sont en comparaison à la peine, la faute à un pétrole ayant eu un nouvel accès de faiblesse.
Le plongeon des taux
La Banque de France a émis des titres à 10 ans, assortis d’un taux d’intérêt à 0,42 %. Si les bons jusqu’à 2 ans sont servis avec des taux négatifs déjà depuis plusieurs semaines, cela pourrait être bientôt être le cas pour les bons à 5 ans. En effet, la Banque de France a réussi à en placer le 11 mars dernier un tel bon à 0,0170 %. Pour l’Allemagne, l’Etat s’endette en taux négatifs jusqu’à l’échéance de 6 ans et le 7 ans est à portée de tir. La chute des taux est évidemment en lien avec le lancement du QE mais elle a été accentuée par l’apparition de points de frictions sur le dossier grec incitant les investisseurs à jouer les valeurs refuge. Néanmoins, les autres Etats de la zone euro bénéficient également de la première semaine du QE. Ainsi, l’Etat espagnol emprunte à 10 ans à 1,146 % ; l’Etat italien à 1,169 % et l’Irlande à 0,769 %. Pour trouver du rendement, il faut jouer en-dehors de la zone euro, en Pologne ou au Royaume-Uni.
La course à la parité s’accélère
Depuis le 1er janvier, l’euro a perdu plus de 13 % de sa valeur ; en un an, la dépréciation atteint près de 25 %. L’euro est ainsi à son plus taux de change avec les Etats-Unis depuis 12 ans. Pour mémoire, son niveau le plus bas avait été enregistré le 25 octobre 2000, un euro valant alors 0,8272 dollar. Le cours le plus élevé avait été atteint, le 22 avril 2008, à 1,5591 dollar. Pronostiqué pour 2016, le retour à la parité sera, sans nul doute, atteint dans l’année voire avant la fin du premier semestre. Tant que les matières premières restent basses, cette dépréciation est un réel atout d’autant plus qu’elle contribue à lutter contre la menace déflationniste.
Pétrole, la saison des soldes n’est pas terminée…
Avec la fin de l’hiver, avec les capacités de stockage qui commencent à manquer aux Etats-Unis, le pétrole est reparti à la baisse cette semaine d’autant plus que la production pétrolière américaine défie pour le moment les prévisions et continue à augmenter malgré la mise en jachère de certains gisements. Au mois de février, la production hors OPEP était en hausse favorisant la baisse des cours. Les intervenants sur le marché pétrolier ont surestimé l’effet des fermetures de gisement. Par ailleurs, l’Arabie Saoudite a, sans doute, cessé d’intervenir pour limiter la chute, la période des condoléances étant terminée, le Royaume reprend sa politique de guerre des prix. Le point de retournement du marché est attendu au cours du second semestre avec la reprise de l’économie européenne et le tassement de l’offre américaine. Les premiers signes d’une augmentation de la demande se manifestent depuis la fin de l’année dernière.