25 avril 2015

Petit retour sur la semaine financière du 24 avril

Le tableau financier de la semaine

 

  Résultats

24 avril 2015

Evolution

Sur 5 jours

 

Résultats

31 déc. 2014

 

CAC 40 5 201 +1,13 % 4 272
Dow Jones 18 080 +1,42 % 17 823
Nasdaq

 

5092 +3,25 % 4 777
Dax Allemand

 

11 797 + 0,93 % 9 805
 

Footsie

 

7 0170 + 1,09 % 6 566
Eurostoxx 3 713 +1,09 % 3 146
 

Nikkei

 

20 020 +1,87 % 17 450
Taux de l’OAT France à 10 ans

(24 avril 2015)

0,4120 +5 pb 0,8370 %
Taux du Bund allemand à 10 ans 0,157 + 8 pb 0,541 %
Taux du Trésor US à 10 ans 1,917 + 3 pb 2,17 %
Cours de l’euro / dollars

(vendredi 24 avril 17 H 30)

1,0867 + 0,50 % 1,2106
Cours de l’once d’or en dollars      

1er fixing Londres (vendredi 24 avril)

1192,15 -1,03 % 1199
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (vendredi 24 avril 17 H 30) 64,970

+0 %

57,54

La bourse, même pas peur de la Grèce

Cette semaine, le CAC 40 a franchi, à nouveau, la barre des 5 200 points. La hausse de plus d’un point s’est construite sur fond de crise grecque et d’interrogations sur la vitalité de la croissance américaine. Le marché reste porté par les résultats encourageants des entreprises et par les opérations de rachats d’actions. L’amélioration de l’indice IFO allemand, plus forte que prévue, a rassuré les investisseurs sur la santé de la première économie de la zone euro.

La semaine aura été également marquée par le franchissement en clôture de la barre des 5000 points du Nasdaq, niveau que cet indice n’avait pas été atteint depuis l’éclatement de la bulle Internet. Mais, le Nasdaq de 2015 n’a rien à voir avec celui de l’an 2000. Le secteur des nouvelles technologies a pris de la bouteille. Microsoft, Google, Apple et quelques autres sont devenus des entreprises mondiales dégageant d’importants bénéfices. En 2000, le ratio entre le prix des actions du Nasdaq et leurs bénéfices était de 189,7; il n’est que de 19,4 en 2015.

L’or noir ne déprime plus 

Sur ces trois derniers mois, le baril de pétrole a repris 33 % mais il s’affiche toujours en baisse de plus de 40 % sur un an. Compte tenu de la dépréciation de l’euro, l’effet sur l’économie européenne demeure mais tend à s’amenuiser. Le prix de l’essence et du gazole en station-service est, à nouveau, en hausse.

Les tensions persistantes au Moyen Orient et les annonces d’une baisse de la production américaine ont suffi, cette semaine, à favoriser la hausse du brut. La fin du blocus iranien semble par ailleurs prendre plus de temps que prévu conduisant les experts à revoir la production pétrolière disponible sur le marché à la baisse. Néanmoins, le baril ne devrait pas aller bien au-delà des 66 dollars à court terme.