Le Coin des Epargnants du 4 novembre 2016
Le tableau financier de la semaine
Résultats
4 nov. 2016 |
Évolution
sur 5 jours |
Résultats
31 décembre 2015 |
|
CAC 40 | 4 377,46 | -3,76 % | 4 637 |
Dow Jones | 17 888,28 | -1,50 % | 17 423 |
Nasdaq | 5 046,37 | -2,77 % | 5 107 |
Daxx Allemand | 10 259,13 | -4,09 % | 10 743 |
Footsie | 6 693,26 | -4,33 % | 6 242 |
Euro Stoxx 50 | 2 954,53 | -4,05 % | 3 100 |
Nikkei | 16 905,36 | -3,10 % | 19 033 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | 0,467 % | +0,001 pt | 0,993 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | 0,135 % | -0,029 pt | 0,634 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 1,775 % | -0,074 pt | 2,269 % |
Cours de l’euro / dollars
(18 heures) |
1,1118 | +1,22 % | 1,0854 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 303,380 | + 2,18 % | 1 061 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 45,490 | -10,21 % | 37,570 |
En attendant mardi….
Les places financières ont affichées des pertes de 1,5 à 4 % cette semaine. La prudence a été de mise en attendant le dénouement des élections américaines. La prise de conscience du ralentissement de l’économie de part et d’autre de l’Atlantique ainsi que des résultats mitigés de plusieurs groupes ont suffi à faire baisser les cours. Le CAC 40 est une nouvelle fois repassé sou la barre des 4500 points.
Les banques centrales anglaise et américaine n’ont pas modifié leurs taux directeurs. Au Royaume-Uni, le ralentissement demeure, pour le moment, modeste et n’impose pas de gaspiller inutilement des cartouches. La Banque d’Angleterre préfère garder ses munitions au cas où, en 2017, les négociations avec l’Europe tournaient au vinaigre. Aux Etats-Unis, à une semaine d’une élection présidentielle incertaine, la FED n’avait pas d’autre solution que de laisser inchangés ses taux. Le résultat de l’emploi d’octobre (voir infra) permettra sauf agitation post-électorale à la FED d’augmenter ses taux au mois de décembre. Il faut néanmoins souligner que certains analystes considèrent qu’au regard du ralentissement de l’économie, les taux pourraient être déjà trop restrictifs. Affaire à suivre….
Pétrole, rien ne va plus !
Le pétrole a de nouveau connu un accès de faiblesse, le baril de Brent retombant, à 45 dollars, soit une baisse de plus de 10 %. Cette rechute s’explique par l’annonce surprise d’une forte hausse des stocks américains de brut, la hausse la plus élevée enregistrée depuis 1982. Le pétrole est également victime des incertitudes qui pèsent sur l’offre. Même si l’OPEP a souligné qu’elle était convaincue de pouvoir mettre en œuvre l’accord de réduction de production, les analystes constatent que le nombre de pays qui ne seront pas concernés augmente ; ils s’inquiètent également du manque d’information sur les limites imposées à chaque pays membre du cartel ainsi qu’aux partenaires dont la Russie. En outre, ce dernier pays a battu, en octobre, un record historique de production depuis la fin de l’URSS. Par ailleurs, la production américaine de pétrole qui était en déclin depuis la fin de l’année dernière serait repartie à la hausse.
Vers un nouveau produit d’épargne
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a, ce vendredi 4 novembre, demandé la création de nouveaux produits d’épargne soutenant l’économie réelle et offrant une garantie de capital à long terme à leurs souscripteurs. Il semble tirer un trait sur l’Eurocroissance dont les primes n’ont pas atteint 800 millions d’euros en 2015 et à qui était dévolue cette mission. Il ainsi déclaré que « cela fait sens de proposer aux épargnants de nouvelles formules complémentaires d’épargne, moins liquides durant les premières années mais incluant une sorte de garantie de capital à long terme ». Il a précisé que ce nouveau produit devrait offrir d’une part, « aux intermédiaires financiers, en particulier aux assureurs-vie, des engagements suffisamment longs » pour leur permettre de « prendre des risques mutualisés, sous la forme d’investissements de capital essentiellement ». Par ailleurs, les épargnants pourraient escompter de plus hauts rendements grâce à ce capital de long terme.