Le Coin des Epargnants du 24 juin 2017
Le tableau économique et financier
Résultats
23 juin 2017 |
Évolution
sur 5 jours |
Résultats
31 décembre 2016 |
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CAC 40 | 5 266,12 | +0,05 % | 4 862,31 |
Dow Jones | 21 394,76 | +0,05 % | 19 762,60 |
Nasdaq | 6 265,25 | +1,84 % | 5 383,12 |
Dax Allemand | 12 733,41 | -0,15 % | 11 481,06 |
Footsie | 7 424,13 | -0,53 % | 7 142,83 |
Euro Stoxx 50 | 3 543,68 | -0,01 % | 3 290,52 |
Nikkei 225 | 20 132,67 | +0,95 % | 19 114,37 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | 0,609 % | -0,027 pt | 0,687 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | 0,255 % | -0,024 pt | 0,208 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 2,153 % | +0,003 pt | 2,454 % |
Cours de l’euro / dollars
(18 heures) |
1,1195 | +0,03 % | 1,0540 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 255,540 | +0,19 % | 1 154,570 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 45,470 | -3,83 % | 56,620 |
Le pétrole ne remonte toujours pas la pente
Pour la première fois depuis le mois de novembre 2016, le baril de Brent est redescendu cette semaine en-dessous de 45 dollars. S’il est légèrement remonté depuis mercredi, le prix du baril reste nettement en-deçà des 50 dollars retenus par les pays producteurs comme prix plancher. Depuis le 1er juin, le prix du Brent a baissé de 9,4 %, soit sa plus forte baisse mensuelle depuis juillet 2016. La production américaine en hausse pèse sur les prix pétroliers tout comme le retour sur le marché de l’Irak et de la Libye.
Le marché du pétrole connaît une profonde mutation qui modifie les rapports de force. Contrairement à 1998, 2001 ou 2009, l’OPEP est confronté à un choc structurel avec la montée en puissance des hydrocarbures de schiste. La régulation de la production mise en place par l’OPEP a pour conséquence de rentabiliser les gisements de pétrole de schiste et favorise indirectement la production américaine ce qui conduit à une nouvelle chute des cours. La pression financière sur les pays les plus fragiles aura bientôt raison de la discipline du cartel. La tentation pour l’Angola, l’Algérie, le Nigéria ou le Venezuela de s’affranchir des quotas de réduction de production sera de plus en plus forte. Le développement de nouveaux réseaux de pipelines (DAPL, Keystone XL) ainsi que ma construction de nouvelles infrastructures d’exportation du Golfe du Mexique pourraient peser un peu plus sur les cours mondiaux de pétrole.
Cette baisse du prix du pétrole remet en cause les projections d’inflation des banques centrales. L’objectif de 2 % espéré en début d’année semble s’éloigner d’autant plus que l’inflation sous-jacente reste assez basse.
Les marchés circonspects
La vitalité du secteur privé en zone euro, dont la croissance pourrait atteindre un sommet inconnu depuis plus de six ans, selon les indices PMI Markit, n’a aucun effet sur les principaux indices qui restent étales depuis près d’un mois. Malgré l’accumulation de signes encourageants, les investisseurs demeurent prudents et engrangent les plus-values. L’aversion aux risques demeure élevée comme en témoigne le succès des obligations souveraines du cœur de l’Europe dont les taux sont en légère baisse.