C’est déjà hier 31 août 2019
Révision en légère hausse de la croissance du deuxième trimestre
Au deuxième trimestre 2019, le produit intérieur brut (PIB) en volume progresse au même rythme qu’au trimestre précédent : +0,3 %. Ce taux révisé est supérieur de 0,1 point par rapport à la présentation du 30 juillet dernier.
L’INSEE a confirmé que, au cours du deuxième trimestre, les dépenses de consommation des ménages ont connu une moins forte progression qu’au premier (+0,2 % après +0,3 %). En revanche, l’investissement mesuré par la formation brute de capital fixe (FBCF) a accéléré (+0,9 % après +0,5 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks a contribué à la croissance du PIB à hauteur de +0,4 point, après +0,3 point au trimestre précédent.
Les importations se sont contractées de -0,2 % après +1,1 % sous l’effet du repli des achats d’hydrocarbures, alors que les exportations restaient stables (+0,0 % après +0,1 %). Au total, la contribution du solde extérieur à la croissance du PIB est légèrement positive : +0,1 point, après -0,3 point au trimestre précédent. À l’inverse, les variations de stocks ont une contribution négative (-0,2 point après +0,3 point).
Au deuxième trimestre 2019, la consommation des ménages en volume augmente (+0,2 % après +0,3 %). Cette moindre croissance est liée à la baisse du pouvoir d’achat et à la prudence des ménages.
Au deuxième trimestre 2019, le taux de marge des sociétés non financières (SNF) a continué de progresser pour s’établir à 33,1 % (après 32,6 %). Au premier trimestre, la hausse était due au cumul du versement du CICE au titre de 2018 et de sa transformation en 2019 en exonération de cotisations, mais elle avait été tempérée par la hausse des salaires, dynamisée temporairement par les primes exceptionnelles.
Rebond de la consommation des ménages en juillet
En juillet 2019, les dépenses de consommation des ménages en biens ont connu une augmentation compensant la baisse de 0,2 % de juin. Cette hausse s’explique notamment par la consommation en biens fabriqués (+0,6 %). La consommation alimentaire se redresse également quelque peu en juillet.
En juillet, les ménages ont consommé davantage de biens fabriqués (+0,6 %). Il s’agit du troisième mois consécutif de hausse. Cette consommation est soutenue notamment par les achats de biens durables (+1,6 %). Les ventes de matériels de transport ont augmenté de +1,4 % et celles en biens d’équipement du logement de +1,9 %. En revanche, la consommation en habillement s’est contractée de 1,2 %.
Inflation toujours à marée basse
Sur un an, les prix à la consommation auraient augmenté de +1,1 % en août, comme le mois précédent, selon l’estimation provisoire de l’INSEE. Cette stabilité de l’inflation serait due à une baisse plus marquée des prix des produits manufacturés ainsi qu’à un faible ralentissement de ceux de l’énergie et du tabac, compensés par une accélération des prix des produits alimentaires. Les prix des services augmenteraient au même rythme que le mois précédent.
Sur un mois, les prix à la consommation ont connu, une progression de +0,5 % en août, après -0,2 % en juillet. Les prix seraient essentiellement tirés par le rebond saisonnier des prix des produits manufacturés, après les soldes d’été sur le territoire métropolitain, et par la hausse également saisonnière des prix de certains services liés au tourisme. En outre, les prix des produits alimentaires continueraient d’augmenter, surtout du fait des produits frais. Les prix du tabac et de l’énergie seraient stables ce mois-ci. La hausse des tarifs de l’électricité serait contrebalancée par la baisse de ceux des produits pétroliers et du gaz domestique. Sur un an, l’indice des prix à la consommation harmonisé ralentirait légèrement (+1,2 % après +1,3 % en juillet). Sur un mois, il rebondirait à +0,5 %, après -0,2 % le mois précédent.