C’est déjà hier 5 octobre 2019
Presque le plein emploi en Europe
Dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 7,4 % en août, en baisse de 0,1 point par rapport à juillet. En un an, il a baissé de 0,5 point. Cela demeure le taux le plus faible enregistré dans la zone eurodepuis mai 2008. Pour l’Union européenne, le taux de chômage s’est établi à 6,2 % en août, en baisse de 0,1 point par rapport à juillet 2019 et de 0,5 point par rapport au mois d’août 2018. Ce taux est le plus bas depuis le début du XXIe siècle.
Parmi les États membres, les taux de chômage les plus faibles en août 2019 ont été enregistrés en République tchèque (2,0 %) et en Allemagne (3,1 %). Les taux de chômage les plus élevés ont quant à eux été relevés en Grèce (17,0 % en juin 2019) et en Espagne (13,8 %). Avec un taux de 8,5 %, la France arrive en quatrième position pour les pays ayant les plus forts taux de chômage. 13 États sur 28 sont en situation de plein emploi avec un taux de chômage compris entre 2 et 5 %.
En août 2019, le taux de chômage aux États-Unis s’est établi à 3,7 %, inchangé par rapport à juillet 2019 et en et en baisse par rapport au taux de 3,8 % d’août 2018.
Septembre, forte hausse en trompe l’œil des immatriculations de voiture en France
Au mois de septembre, les immatriculations de véhicules neufs ont progressé de 16,6 % par rapport au résultat de l’année dernière. Cette progression est imputable au très mauvais résultat de l’année dernière provoqué par l’entrée en vigueur des nouvelles normes antipollution. Le marché s’était alors contracté de 12,8 %. Les constructeurs avaient déstocké durant les huit premiers mois de l’année.
Les constructeurs les plus touchés par les nouvelles normes en 2018 obtiennent par ricochet les meilleurs résultats un an plus tard. Les immatriculations de Renault (avec Dacia et Alpine) ont ainsi augmenté de 21,8 % quand elles avaient baissé de 17,8 % en septembre 2018. Les immatriculations de Volkswagen ont augmenté de 46,9 % en septembre par rapport à la même période de 2018.
Au total, sur les neuf premiers mois de 2019, plus de 1,64 million de voitures particulières neuves ont été immatriculées. Sur la même période de 2018, la baisse du marché n’est plus que de 1,28 % depuis le début de l’année. Le Comité des constructeurs français (CCFA) prévoit sur l’ensemble 2019, un marché « stable » avec environ 2,1 millions de véhicules sur l’année.
Avec le durcissement du malus à partir du 1er janvier prochain, les constructeurs devraient à nouveau déstocker durant le dernier trimestre, ce qui devrait augmenter les ventes.
Depuis le début de l’année, seulement 26 176 voitures particulières électriques (source AVERE) ont été vendues en France correspondant à 1,6 % des ventes.
L’investissement en nette progression
La baisse des taux incite les entreprises à investir et cela malgré la persistance des signes de ralentissement économique. Au deuxième trimestre 2019, le taux d’investissement des entreprises a atteint 25,7 % de leur valeur ajoutée dans la zone euro, comparé à 23,8 % au trimestre précédent. L’investissement des entreprises est à son plus haut niveau depuis la crise.
De son côté, la part des profits des entreprises s’est quant à elle située à 39,2 % au deuxième trimestre 2019 dans la zone euro, contre 39,6 % au premier trimestre 2018.