C’est la rentrée ou presque
Après un été agité, l’automne sourira-t-t-il plus aux épargnants ? Rien n’est moins sûr car, en règle générale, l’automne n’est pas une bonne saison pour les épargnants. Entre les annonces fiscales et la survenue de crise comme en 1929, 1987, 2008 ou en 2011, la liste est longue des automnes pourris. La question de la remontée des taux d’intérêt hantera les esprits dans les prochains mois. Certains pronostiquent un choc obligataire. Il ne faut pas exagérer. Les banques centrales américaine et anglaise seront prudentes et très progressives en matière de relèvement des taux. Les autorités monétaires sont pleinement conscientes de l’effet sur l’ensemble de l’économie mondiale d’une augmentation brutale des taux obligataires.
Le contexte économique restera incertain en raison notamment de la persistance des tensions internationales en Ukraine, en Syrie ou en Irak.
Aux Etats-Unis, le rebond du deuxième trimestre pourrait être suivi par un léger ralentissement du fait du maintien d’un faible taux d’emploi et de l’effet de la réduction du déficit public.
Le ralentissement en Asie devrait se poursuivre mais à un rythme plus lent. Par ailleurs, l’économie russe continuera de souffrir des tensions avec l’Ukraine et de l’effet des sanctions.